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R.D.C : Des éléments M23 dans les rangs des journalistes… - PANA RADIO
R.D.C : Des éléments M23 dans les rangs des journalistes… - PANA RADIO

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En proie à l’insécurité depuis 2021, la province du Nord-Kivu, partie orientale de la RDC est, via ses territoires de Rutshuru et du Nyiragongo; sous l’emprise des terroristes du M23 depuis plus d’une année. Ici, plusieurs Journalistes et institutions médiatiques, ont été forcés à l’arrêt et voués au silence, surtout côté Rutshuru.

Les journalistes et gestionnaires des radios ont été contraints de quitter la zone de Rutshuru, car ils ne voulaient pas qu’en conformité avec la loi, leurs médias servent de caisses de résonance de la politique belliciste de l’ennemi.

Et oui, cela a encore d’ailleurs été réitiré dans le communiqué du gouvernement Congolais, du mois de Novembre 2022 qui appelait les journalistes au patriotisme et les exhortait à ne jamais donner la parole à l’ennemi.

Et oui, cela a encore d’ailleurs été reitiré dans le communiqué du gouvernement Congolais, du mois de Novembre 2022 qui appelait les journalistes au patriotisme et les exhortait à ne jamais donner la parole à l’ennemi.

Dans la même optique, le service en charge de la communication et de l’information des forces armées de la RDC FARDC, SCIFA, appelait par son patron, le Général de brigade Sylvain Ekenge BOMUSA, les journalistes à plus de patriotisme dans la diffusion des informations dans une zone en guerre et de surcroît, de l’Est.

« Bien que la libre expression soit garantie par notre Constitution, une dose de responsabilité doublée d’un patriotisme s’avère nécessaire en cette période »… Notait le Général. Il poursuivait je cite: « Toute publication de nature à démoraliser les militaires engagés au front, est constitutive d’un fait infractionnel punissable par la loi ». Il avançait alors à conclure, je cite encore une fois : « l’information en période de guerre n’a pas besoin des scoops, moins encore des exclusivités »…fin de citation.

Dans le même ordre, lors de l’assemblée plénière du Mardi premier Novembre 2022, le président de la chambre basse du parlement, Monsieur Christophe MBOSO N’Kodia Pwanga, évoquait la nécessité de recadrer certains journalistes propagandistes qui jouent le jeu de l’ennemi. Il évoquait pour autant, la nécessité de doter de la RDC d’une loi ambitieuse contre la cybercriminalité.

« Il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Nous devons discipliner les médias », lâchait-il. « il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Ils mettent n’importe quoi dans les réseaux. Ils ne savent pas que le Congo nous appartient tous, y compris ceux qui ont choisi de venir travailler ici. Ils ont droit à notre protection et ils doivent aussi défendre le Congo »… sensibilisait-il.

Mboso et Ekenge, avaient tellement raison. L’exemple n’est pas si loin. À l’instar de plusieurs médias de l’Euro-espace face à la tension russo-ukrainienne, il a été observé une automatique prise de position des médias et journalistes occidentaux en faveur de l’Ukraine, un pays dont la tendance allait vers l’enrôlement au sein de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN ndlr) et en qui la Russie entrevoyait un danger pour sa survie en tant qu’État.

Une impartialité tordue…

Alors que le journalisme se veut être impartial, la nouvelle donne de la défense des intérêts et du patriotisme, a levé le voile de la soujascence de ce slogan (l’impartialité).

Il a alors été démontré que tout au long de la guerre russo-ukrainienne, les journalistes occidentaux ont tous agi comme une véritable caisse de résonance de l’Ukraine, s’il fallait même tronquer certaines vérités, le mieux qu’il le fallait ou qu’on le pouvait, tout a été fait.

La politique médiatique occidentale liée au contexte de la divergence entre Kiev et le Kremlin, a encore suscité les évidences du rôle crucial des médias dans la guerre sous toutes ses formes. Le côté fort des médias occidentaux a de ce fait été la démoralisation des troupes russes, leur désintégration psychique ainsi que tous ceux qui les soutiennent ou les soutiendraient… c’est la guerre médiatique. Mais hélas, certains journalistes Congolais n’ont tiré aucune leçon de l’attitude du journalisme occidental face à la guerre russo-ukrainienne.

Le mur de soutènement de la balkanisation…

Alors qu’il fallait les décourager et les inciter à taire toutes leurs communications, encore qu’ils sont qualifiés de terroristes, les éléments du tandem M23-RDF ont eu un terrain médiatique favorable à leur politique de la ruse.

Nombreux, pour ne pas dire tous, sont ces journalistes surtout de Goma, qui ont sans se gêner, partagé les communiqués de l’ennemi, qui ont couvert à distance la guerre au profit de l’ennemi et en grande défaveur des FARDC et de la patrie que nous sommes plutôt tous censés défendre sans atermoiement. Nombreux ont même relayé leurs vidéos, leurs sonores, leurs affiches et autres…

Sur toutes leurs plateformes numériques, leurs canaux de communication ou encore leurs sites d’informations, leurs chaînes et fréquences,… nombreux journalistes de Goma ont montré qu’ils étaient prêts à servir de voie macadamisée pour véhiculer les enjeux et vœux de la balkanisation de la RDC, ces ennemis contre qui se battent pourtant, toutes les couches de la population.

Des journalistes compromis…

Très drôle ! En date du Vendredi 23 Décembre 2022, alors que les terroristes se retiraient hypocritement (selon le gouvernement) de la cité de Kibumba, en territoire du Nyiragongo, des dizaines de journalistes venus de Goma ont couvert cet événement.

Pire encore : ils ont photographié les terroristes, ils leur ont donné la parole, pendant que ces terroristes donnaient malheureusement une mise en garde au gouvernement Congolais… « Si l’armée du gouvernement Congolais tente de nous attaquer, nous n’allons pas croiser les bras. Nous allons répondre, et nous allons nous défendre…» disait l’émissaire du M23, Monsieur John Imani Nzenze, au micro des journalistes Congolais… Ça passe et c’est diffusé, ces propos qui malheureusement jettent de l’opprobre au gouvernement Congolais, et ce sont les journalistes Congolais qui les relayent…

Ce n’est pas tout…!

Vendredi 6 Janvier 2023, une vague de journalistes de Goma relient Rumangabo, pour couvrir une deuxième cérémonie « d’un retrait tronqué ? » des terroristes. Et comme par lors de la précédente fois, ils ont accordé la parole aux terroristes et les ont servi le mieux qu’ils pouvaient… Est-ce normal, ou carrément une participation à l’effort de l’ennemi ou une conspiration contre la survie de la nation ? À chacun de répondre.

Les âmes des journalistes achetées au prix de la pacotille…

Que gagnent-ils ? Ces journalistes pro-balkanisation, marionnettes de l’ennemi de la RDC, en prenant position en soutien aux agresseurs de la République ? Seulement le vedettariat d’être le premier à produire un scoop sur la récente prise d’une localité X par les belligérants ? Et à quoi ça sert quand c’est contre notre propre République ? Seulement être perçu comme le Journaliste le plus courageux qui brave même les milieux en pleine guerre ? Ou simplement parce qu’il y a un média occidental qui soutient l’ennemi dans les coulisses et qui a demandé des images parlantes de l’événement en contrepartie d’une modeste monnaie de singe ? Ou alors, il y a aussi des émissaires du M23 parmi les citoyens de la presse… ? La liste des questions est longue et chaque lecteur peut y répondre à sa manière.

Des journalistes poids mouche…

Oui, tous ceux-là qui, en contrepartie d’une modeste monnaie, vendent le pays et sacrifient le destin des vaillantes générations ultérieures, comme si elles n’auront plus besoin de vivre sur une terre aussi paradisiaque que la RDC. En jetant leur poids sur la balance en faveur du M23, les journalistes ont malheureusement brisé l’espoir d’une population qui veut voir les forces ennemies, orphelines, sans soutien d’aucun Congolais digne; pour les laisser peut-être faute de maintien, se replier et renoncer à leur plan de balkanisation.

Des journalistes par supposition…

Il est aujourd’hui pour la plupart des hommes des médias, hors des questions de s’apercevoir du danger qu’ils représentent pour leur pays, en n’adaptant pas leur attitude informationnelle, aux enjeux de défense d’une nation en guerre.

S’ils étaient informés, ils se seraient peut-être déjà rendus compte du rôle des médias dans les guerres, allusion faite à titre d’exemple à la deuxième guerre mondiale. « Les radios des pays en guerre ne présentaient pas les évènements de la même façon. Elles ne donnaient souvent que des informations en leur faveur, affirmant chacune « leur vérité », contredisant les radios ennemies. C’est ce que l’on appelait « la guerre des ondes »»… Se souvient encore le site d’information cm1cm2.ceyreste.free.fr

Ce media poursuit que durant la deuxième guerre mondiale, la résistance et dans les médias et parmi les citoyens, a été au zénith et a considérablement freiné les actions de l’ennemi.

Les actions de résistance pouvaient prendre des formes variées:

Collecter des renseignements sur les habitudes de l’ennemi, transmettre des messages, des plans, servir d’agent de liaison, faire des graffitis, coller des affiches, distribuer des tracts, propager des nouvelles favorables aux Alliés, appeler les gens à réfléchir sur ce qu’ils entendent à la radio,
imprimer des affiches, des tracts, préparer des journaux clandestins, organiser des réunions, créer des groupes clandestins avec des noms de code pour chaque personne, fabriquer de faux papiers d’identité pour les personnes entrant dans la clandestinité, transmettre des messages aux résistants ou aux Alliés par TSF, collecter des armes et de l’argent pour le groupe, recevoir des parachutages de vivres, d’armes et de munitions, cacher des résistants, des Juifs, des aviateurs ou des agents alliés, faire passer la frontière à des réfugiés, rejoindre les maquis pour faire des sabotages, faire dérailler des trains, détruire des ponts, attaquer des convois militaires…

Refuser les lois de la collaboration, perturber le fonctionnement des administrations (sabotage),
« noyauter » les services administratifs (police, renseignements, préfectures) en y plaçant des hommes fidèles à la Résistance… Les résistants devaient se montrer très discrets dans leurs actions, leur rendez-vous, leurs réunions. C’était souvent des gens en apparence « sans histoire » comme des médecins, des commerçants etc. 

Beaucoup de femmes ont joué un rôle essentiel dans la résistance en tant qu’infirmières, postières, secrétaires-dactylos, agents de liaison… poursuit ce site d’information. Pourquoi ne devrions-nous pas nous inspirer de ce comportement en tant que journalistes et citoyens Congolais, au nom de notre participation à la défense de la patrie aujourd’hui agressée ? 

Ce que l’armée dirait aux Journalistes…

Certains Journalistes diraient qu’ils ne savaient pas ce qui serait à faire… Mais est-il le même cas pour l’armée ? Je m’en doute éperdument ! 

En effet, il ne suffit pas d’être un communicateur des circonstances. Il faut aussi entraîner les journalistes Congolais à combattre aux côtés de leur armée. Si le chargé de communication du commandement des opérations dans le petit Nord de la province, avait engagé des séances d’échanges et de conscientisation des journalistes autour de leur rôle à jouer pour faire gagner à la RDC la guerre, les patois ci-haut décrits ne seraient peut-être pas arrivés.

La bureaucratie à outrance qui pourrait créer un atlantique entre les journalistes et les forces armées, y serait à cet effet pour quelque chose. Il faut donc cesser d’être un homme en tenue cravatée en cas de guerre, il faut nonobstant sortir du bureau, apprendre aux journalistes une communication de guerre, pour les entraîner dans le combat aux côtés des FARDC pour enfin dénaturer triomphalement l’ennemi et rendre ses rêves poussière avant même son entrée au cimetière…

Sinon…

Sinon, pour 300 morts, on creuse 3000 sépultures, pour 100 soldats blessés, on crée 10000 lits de malades, et pour 10 officiers tombés sur le champ d’honneur, on apprête 1000 catafalques.

Mais quoiqu’il en soit, Il n’est jamais tard pour mieux faire dit-on ! Si par la plume, la caméra et le micro, on devient alors un expert creuseur de la sépulture où faire reposer éternellement la RDC,… à quoi on aura donc servi, pourquoi on aura vécu et en contrepartie de quoi on aura usé du souffle gratuit de Dieu sur terre ?

John TSONGO/Goma-RDC

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