Depuis plus de deux ans maintenant, le monde entier fait face une pandémie aussi dangereuse que dévastatrice : le coronavirus. Plusieurs pays ont tâtonné quant à la solution vis-à-vis de cette pandémie qui a fait les razzias tant des économies que des individus. Aujourd’hui, contre toute attente, un groupe de scientifiques congolais vient de mettre en place un remède contre cette pandémie.
Aux faits, un groupe de chercheurs congolais sous la houlette du pharmacien Constantin Bashengezi, ont présenté dans la salle Monekosso de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), les résultats de l’essai clinique randomisé, contrôlé de “Doubase CTM” pour la prise en charge thérapeutique des patients COVID-19, lit-on dans la compilation des journaux diffusée sur radio Okapi.
« En clair, il s’agit d’un traitement contre la fameuse pandémie. Une solution 100% congolaise à ce mal qui terrorise la terre entière. Si la trouvaille de chercheurs congolais est adoubée à l’international, la RDC sera finalement l’un des pays par lequel l’antidote au Coronavirus aura été trouvé. Il reste à souhaiter que le gouvernement congolais encadre, de manière adéquate, le groupe de scientifiques à l’origine de cette avancée majeure » note la source consultée par Ukingo.net.
Il y a de quoi croire au génie Congolais. Pendant que certains peinent à trouver une solution dernière et efficace contre le covid-19, en fin la RDC vient de se montrer pays-solution. Bonne chance dans les démarches d’entérinement de ce produit tant attendu made in Congo.
Resurgie en ville de Beni en date du 8 octobre 2021, la 13ème épidémie d’Ebola vient en fin d’être déclarée jugulée ce jeudi 16 décembre 2021 sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et en singulier dans la région de Beni.
Ce virus qui nageait dans la zone de santé de Beni au Nord-Kivu a enfin été déclaré vaincu par le ministre national de la santé, qui rassure pour autant, qu’une équipe de riposte « poursuivra le transfert des compétences vers les prestataires locaux afin d’éviter une nouvelle résurgence ».
Le patron de la santé publique, hygiène et prévention en RDC, Jean-Jacques Mbungani, ministre de la santé publique, hygiène et prévention, a lors de sa déclaration, centré son message sur deux grandes bretelles : d’abord un aveu de reconnaissance de l’implication du président de la république dans toutes les démarches ayant abouti à l’éradication de la pandémie, ensuite, l’exhortation « des habitants du Nord-Kivu à pérenniser les acquis de la riposte contre Ebola ».
C’est enfin, en date du 8 octobre 2021 à Beni, que s’annonçait pour la 13ème fois, l’épidémie d’Ebola en RDC. Jusqu’à sa fin ce jour, la zone de santé de Beni, où elle a beaucoup plus sévi, a connu un cumul de 11 cas dont 9 décès deux vainqueurs ayant donc survécu.
Le monde fait face aujourd’hui à un nouveau variant de coronavirus dit « Omicron ». Ce variant, contrairement aux précédents à l’instar de delta, alpha, ou encore beta et les autres, affecte les enfants.
Alors qu’il s’annonçait en Afrique du Sud au cours de la 2ème quinzaine du mois de novembre, le variant Omicron semble se propager à la vitesse de croisière, si bien qu’il est responsable dans la 4ème vague en vogue aujourd’hui en RDC.
« La situation de COVID-19 est explosive à ce jour ». a déclaré devant la presse Kinoise ce mercredi 15 Décembre 2021, le responsable de la task-force covid-19 en RDC, et directeur de l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), le célèbre Dr Jean-Jacques Muyembe Tamfum.
Coordonnateur du Secrétariat technique du Comité multisectoriel de la riposte à la COVID-19 en RDC, le Dr Muyembe a fait mention à une montée en flèche du nombre de cas de contaminations, avec un record journalier qui atteint 1 000 cas en moyenne.
« Depuis l’avènement de cette quatrième vague, la République démocratique du Congo connaît une « augmentation exponentielle de la circulation du virus » et la présence confirmée sur son territoire du variant Omicron », indiquait le lundi 13 décembre 2021, JeanJacques Mbungani Mbanda, alors ministre Congolais en charge de la santé.
Pour faire face à cette 4ème vague, le professeur Jean-Jacques Muyembe a conseille à tous les citoyens Congolais de développer et adopter un comportement « de voir son médecin face à tous ces symptômes afin qu’un avis médical soit donné et qu’une prise en charge thérapeutique appropriée soit assurée ».
Le port du masque, la distanciation sociale, l’éternuement dans le creux du coude, … sont autant des gestes qui sauvent des vies, à observer sans se gêner, pour se préserver du danger.
Le contexte planétaire actuel dans le monde du climat, fait preuve d’énormes fluctuations de surcroit négatives, car faisant état d’une augmentation des quantités importantes des gaz à effet de serre, rejetés quotidiennement dans l’atmosphère.
En effet, durant la seule année 2017, les statistiques ont démontrés que 32,84 milliards de tonnes de dioxyde de Carbonne ont été rejetés dans l’atmosphère au niveau mondial. Cette étude que avons consultée, dénote que des trois principaux pollueurs mondiaux, la Chine demeure leader au classement avec 9,26 milliards de tonnes soit 28,2 %, suivie des Etats Unis avec 4,76 milliards de tonnes de CO2 soit 14,4 %, ensuite l’Inde avec 2,16 milliards de tonnes soit 6,6 % des gaz à effets de serre, note Wikipédia.
Par ailleurs, quoique les sources des gaz à effet de serre soient diverses, des études ont démontrées que le transport en lui seul occupe la deuxième source d’émissions des GES dans l’atmosphère, à en croire le site https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr.
« Avec 13,41 gigatonnes de CO2 émis en 2016 dans le monde, le transport est le deuxième contributeur de gaz à effet de serre, derrière la production d’énergie et d’électricité. Au 1er janvier 2021, le parc automobile se compose de 38,3 millions de voitures particulières, 5,9 millions de véhicules utilitaires légers (VUL), 600 000 poids lourds et 94 000 autobus et autocars en circulation », poursuit le même site qui indique certainement que les quantités des gaz émis au quotidien, grimpent aux fils des temps.
S’il ne faut se contenter que de l’union Européenne du moins en termes des grands usagers des voitures pollueuses, il faut noter ici que l’UE est une pollueuse par excellence.
« Les transports sont responsables de près de 30% des émissions totales de CO2 de l’Union européenne. Parmi ces émissions, 72% proviennent du transport routier. Les émissions de CO2 issues du transport des passagers varient considérablement selon le mode de transport. Les voitures personnelles sont l’un des principaux pollueurs puisqu’elles représentent 60,7 % des émissions totales de CO2 dues au transport routier en Europe. »…informe le site www.europarl.europa.eu
L’Afrique, l’Asie, tout comme l’Amérique, produisent chacune en ce qui la concerne, des quantités importantes des GES (gaz à effet de serre), mais aujourd’hui, les efforts vont dans le sens de trouver des alternatives holistiques pour faire face au drame engendré par les GES : le réchauffement climatique planétaire.
Comment y arriver ?
L’Union Européenne pour le cas d’espèce, a, dans le cadre de l’accord de Paris sur le changement climatique, pris l’engagement de réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 60 % d’ici 2050, des émissions, il faut le préciser ; dues aux transports par rapport aux niveaux des années 1990.
En revanche, dans le même domaine du transport, les scientifiques ont aux faits, prouvé que les véhicules polluent l’air par l’émission des fumées issues de la combustion du diésel soit de l’essence utilisés par leurs moteurs. Les scientifiques ont alors à cet effet compris, que la mise au point des véhicules électriques est une des solutions palliatives aux problèmes qui se posent.
En effet, les véhicules électriques reconnus comme moins dangereux vis-à-vis du climat, « ne produisent ni particules fines ni sons durant leur utilisation, si l’éventuel moteur thermique est à l’arrêt. Egalement, ils ne rejettent pas de CO2 dans l’atmosphère» note le site www.futura-scienes.com
Globalement, rapporte toujours futura, «l’impact des véhicules électriques sur l’environnementet la santé publique est bien meilleur que celui des modèles thermiques. Toutefois, il est dépendant de : la chaîne d’approvisionnement en matières premières, la fabrication des éléments du véhicule, la source électrique pour la recharge, l’usage de l’engin, son recyclage en fin de vie …».
La voiture électrique entraîne des économies à l’utilisation, à tel enseigne « qu’en moyenne, effectuer 100 kilomètres en voiture électrique, coûte environ 2 euros en électricité, contre 8,50 euros de carburant avec un modèle diesel équivalent ou 11,50 euros s’il s’agit d’un véhicule à essence »…
Aujourd’hui, loin d’être une véritable panacée, les voitures électriques sont de plus en plus confrontées « aux limites d’une autonomie qui ne dépasse pas les 150 kilomètres. Les constructeurs les plus actifs proposent désormais des voitures électriques dotées d’un rayon d’action supérieur à 250, voire 300 kilomètres, pour essayer de vaincre ces caprices » conclut www.futura-scienes.com.
Dans ce contexte de recours aux véhicules électriques, il faudra en produire plus, pour s’inscrire sur la ligne déjà balisée.
La RDC prête à sauver le monde ?
A proprement parler, il est impossible de prétendre fabriquer des véhicules électriques sans songer comment obtenir les batteries pouvant les alimenter. Or, c’est la RDC qui demeure le seul pays disposant d’un important gisement du lithium, matière première pour la fabrication desdites batteries.
Cité par le ministre Congolais en charge de l’industrie, Julien PALUKU KAHONGYA, lors du lancement de la DRC Africa Business Forum, mercredi 24 novembre 2021 à Kinshasa ; une étude menée par Bloomberg, a récemment élucidé que pour investir dans le secteur des batteries électriques aux Etats-Unis, le cout est évalué à environ 117 millions de dollars, 112 millions de dollars pour la Chine et 65 millions de dollars pour la Pologne. Pourtant, il est possible les mêmes types d’investissements en RDC ne peuvent couter qu’autour de 39 millions de dollars, autrement dit le 1/3 du montant investi en Chine et aux Etats Unis.
Ce forum tenu à Kinshasa, était un précurseur de l’installation au pays, d’une usine de fabrication des batteries électriques. Une fois accompli, ce projet fera de la RDC, le plus grand potentiel mondial de fabrication des voitures électriques, et aura ainsi été comme l’a si bien dit la ministre de l’environnement à la cop 26 sur le climat ; pays-solution aux problèmes de réchauffement climatique au niveau planétaire. « Les minerais qui rentrent dans la production des précurseurs des batteries avec une importante valeur économique notamment, le cobalt, le cuivre, le lithium, la manganèse, le nickel et la graphite sont produits en République Démocratique du Congo. Cette approche permettra à la RDC et à l’Afrique de jouer son rôle stratégique dans la transition énergétique et écologique» disait dans un extrait de son discours, le patron de l’Industrie en RDC.
Ce forum, alléguait de plus Julien, « a pour objectif principal de développer une chaine de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électroniques, d’un marché des véhicules électriques et des énergies propres ».
Faut-il d’amblée le dire, la DRC Africa Business Forum, a offert à la RDC, l’occasion de se taper quelques partenaires tant financiers que technique de taille, qui souhaitent consolider ce projet, d’envergure environnementale non négligeable. Pour ne pas les citer, il faut faire allusion à la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CA), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque africaine d’export et d’import (Afreximbank), l’Africa finance corporation (AFC), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et AVZ.
Pour matérialiser les résolutions issues de la DRC Africa Business Forum, la République Démocratique du Congo a, il faut le rappeler à finir ; pris une série d’engagements dont la mise en place du conseil des batteries de la RDC. Le rôle de ce conseil sera par ricochet, de piloter la politique gouvernementale, pour la mise en place de la chaine de valeur autour de l’industrie des batteries et véhicules électriques fabriquées des énergies saines et non nocives pour l’environnement.
La ville de Goma a accueilli ces mardi et mercredi 7 et 8 Décembre 2021, la foire agricole. Cette foire qui vise à mettre en contact les paysans producteurs issus de 6 communautés du territoire de Masisi (Shasha, Bweremana, Karuba, Nyakatale, Kihuma et Burora) à contact avec les potentiels consommateurs qui sont les citoyens ordinaires, les restaurateurs et les tenanciers d’hôtels ; a été organisée par la fédération des organisations paysannes du Congo, FOPAC.
Cette organisation qui a vécu dans les enceintes de l’enclos de Gram, situé à seulement 150 mètres de la station Mutinga sur le tronçon Mutinga-Majengo, a connu la participation de plusieurs agricultrices et agriculteurs venues pour la plupart des communautés ci-haut citées ainsi que certains jeunes entrepreneurs agricoles de la ville, était à sa première expérience, indique Monsieur Luc KANIKI, coordonnateur du projet « Protection et moyens de subsistance ».
Foire agricole, pour des faits utiles ?
« Cette foire vise à mettre en contact, les producteurs que nous accompagnons, aux acheteurs de la RDC. Les résultats attendus, c’est la contractualisation. C’est-à-dire, que ces deux acteurs puissent mettre en place, des contrats de travail ». a expliqué le coordonnateur du projet. A ce tout premier jour, plusieurs curieux ont fait le tour des stands d’exposition des différents produits des producteurs. Ce comportement a certainement impressionné Luc KANIKI et cela, de façon positive. « Même les particuliers sont en train de passer pour visiter les stands d’exposition des produits des agricultrices venues de Masisi. Ça nous intéresse le plus, parce que les gens sont en train d’apprécier les produits. Il y a même ceux qui ont commencé à payer de ces produits, et d’autres promettent revenir pour récupérer d’importantes quantités… » Note KANIKI, au visage souriant, témoignant d’un satisfecit.
La joie des productrices au rendez-vous ?
Plusieurs agricultrices venues exposer leurs produits, ont témoigné avoir enregistré des clients pour les uns, mais d’autres non et affirment attendre, dans l’espoir d’en enregistrer dans les heures suivantes.
« Il y a un client qui venait de payer 5 kilogrammes de mon arachide. Je ne suis pas jusque-là réjouie du climat des activités car toute ma marchandise n’est pas encore écoulée, mais je garde espoir que les choses vont toujours marcher. Il y a plusieurs clients qui sont passés juste inspecter, ils ont néanmoins promis revenir les après-midi pour acheter… » a témoigné Pascaline NGULU, avant que Noel BAHATI ne poursuive « je suis à la foire, je suis venu avec des produits de divers genres, dont le haricot. Les clients viennent voir et visiter nos stands, en inspectant également ce dont nous disposons. Plusieurs promettent revenir ».
Productrice et vendeuse de la pomme de terre en provenance de Katale, Sifa ALICE nous confirme : « Je suis venue à la foire avec 2 sacs de pomme de terre. Jusqu’à l’heure, je viens d’écouler un sac et demi. D’ici peu, j’aurai fini à écouler toute la quantité, je l’espère », affirme-t-elle.
Un méga projet, pour quelles finalités ?
Pendant qu’à l’extérieur sous les stands les agriculteurs (hommes et femmes) confondues, exposaient leurs marchandises, à l’intérieur de la salle, une autre franche d’agriculteurs échangent autour des défis et points forts du projet.
Monsieur Luc KANIKI a à cette occasion, dévoilé l’objectif global du projet. « L’objectif global de notre projet, est d’améliorer la capacité de résilience des membres des différentes communautés où nous exécutons…», nous a-t-il révélé. « Les communautés de Masisi, ont connu et vécu plusieurs soucis et des conflits de guerre,… C’est pour cela que nous organisons ces activités pour leur permettre de résister aux chocs encaissés lors des différentes guerres…» a renchérit Kaniki.
Le projet « Protection et moyens de subsistance » a visiblement été d’envergure, qu’il a bénéficié à plus ou moins 18 000 (dix-huit milles) personnes en raison de 3000 personnes par communauté ciblée. A fait croire Luc.
Un projet aux acquis non négligeables
« Grâce au projet « Protection et moyens de subsistance » il y a lieu de se féliciter des acquis et exploits jamais vécus dans les temps, dans les zones ayant été couvertes. Les preuves sont palpables. Oui, il y a lieu de le reconnaitre,…» justifie Luc KANIKI. « Les agriculteurs que nous accompagnions, ont accru leurs productions par superficie. Pour un hectare de la pomme de terre, les paysans ont commencé à réaliser 19 tonnes contrairement à entre 9 et 12 avant le projet ; pour le haricot on est entre 1500 et 2500 kilogrammes contre 600 ou 800 kilogrammes avant le projet ; pour l’arachide on est entre 1200 et 1500 kilogrammes contrairement à 600 ou 650 kilogrammes à l’hectare auparavant » poursuit KANIKI. Les autres acquis du projet, sont cette fois-ci ceux liés aux différents volets même de l’exécution dudit projet.
Volet genre
« Le projet « Protection et moyens de subsistance » a permis l’intégration de l’approche genre, même dans le monde rural »… A fait savoir Adrien BAHIZIRE, de l’ONG Oxfam, l’un des accompagnateurs du projet. « L’approche genre est transversale au sein même d’Oxfam. Toutes les fois que nous exécutons un projet, nous nous assurons que 60 % des femmes sont impliquées. Parce que les femmes sont des véritables actrices du changement. Nous avons d’ailleurs mis en place ce que l’on appelle forum des femmes. Tout cela dénote de notre encagement à promouvoir la femme dans l’exécution de nos projets » a fait savoir Adrien. « Je suis sûr que la femme a contribué en grande partie dans la réussite de ce projet en cours depuis 2017. Il y a eu vraiment beaucoup d’avancées en matière de genre, et nous avons commencé à enregistrer des femmes qui deviennent cheffes de village et qui nous représentent dans des grands forums et ateliers, »… A-t-il poursuivi et fini.
Volet alphabétisation
Pour venir en appui aux paysannes et paysans en terme d’instruction, FOPAC a, dans l’exécution de son projet, organisé des séances de formation de renforcements des capacités en écriture et lecture. « Je ne savais ni lire ni écrire. FOPAC m’a formée. Je vendais sans savoir si je gagnais ou non. Mais grâce à la FOPAC, je sais lire, écrire et compter. Grace à elle, j’ai maintenant une activité génératrice des revenus propre à moi et je ne dois que dire merci… » a témoigné et reconnu devant le public, Sifa ALICE, venue de Katale.
Augmentation de la production
« Le projet Protection et moyens de subsistance nous a rendu très heureux. Nous avons commencé à enregistrer d’importantes récoltes grâce aux formations nous fournies par la FOPAC. Grace au paquet dénommé « Impact de l’agro-écologie dans la culture de la pomme de terre », nous avons appris comment produire des engrais naturels qui présentent beaucoup d’avantages dont trois sont les principaux. Premièrement, c’est que, ces engrais produits localement ne détruisent pas l’environnement ; deuxièmement ils accroissent la production tout en gardant les propriétés naturelles tant des sols que des récoltes et troisièmement ils sont moins chers… » A expliqué Delphin SHIRAMBERE venu de la communauté de Shasha.
Commercialisation
FOPAC accompagne ses producteurs jusqu’au niveau du marché pour leur permettre d’écouler leurs produits en toute sécurité. A ce niveau, FOPAC a mis en place la stratégie dite des ventes groupées, qui consiste par ailleurs, à organiser les producteurs de façon à mutualiser les efforts en accumulant les récoltes pour les vendre lorsqu’elles sont en stocks importants. Cela leur permet d’imposer le prix aux acheteurs, contrairement à ce qui se faisait avant, où les consommateurs imposaient leur prix aux pauvres producteurs, à leur grande défaveur malheureusement. « Grâce au système de la vente groupée, nous vendons pendant 4 mois en en 2 saisons, en raison de 2 mois par saison. Et à ce niveau, nous parvenons à réaliser une moyenne de 30 tonnes du moins pour le haricot, sans tenir compte d’autres produits qui sont aussi en quantités importantes dans nos entrepôts. Actuellement, ils sont plus de 600, ces agriculteurs qui ont accepté de se joindre à nous dans la vente groupée au sein de notre coopérative dénommée « Tuji tegemeye » »… a expliqué Niyitege KAHABYARA Aimable, président de l’association des paysans agriculteurs APA, dans la communauté de Lushebere.
Utilisation des bonnes semences
« Tous les agriculteurs que nous accompagnons et qui suivent les bonnes pratiques que nous leur transmettons produisent mieux. Nombreux d’entre eux ont donc compris l’importance de l’usage de la semence améliorée même si elle est chère. Même dans les cas où elle n’existe pas à la FO¨PAPAC, Beaucoup d’agriculteurs se débrouillent et s’en procurent ailleurs.» a précisé lors de son exposé, l’Ingénieur Samson KIHUNDU de la FOPAC, revenant sur l’impact de l’usage des semences améliorées dans les pratiques culturales.
« Protection et moyens de subsistance » un projet réussi mais aux multiples défis
S’il faut que FOPAC et ses partenaires se félicitent des exploits et acquis du projet, il faut reconnaitre qu’aux cotés, il y a eu des défis majeurs. En effet dans son exposé sur l’état général d’exécution du projet, Adrien, de la structure Oxfam, a soulevé d’énormes difficultés : d’abord celles liées à l’impraticabilité des routes menant vers les lieux d’exécution du projet, alors que le projet n’a pas défini le volet réhabilitation ; Ensuite l’insécurité dans la zone d’exécution, et En fin, l’arrêt du projet alors que les paysannes et paysans n’ont pas arrêté leur progéniture… A-t-on senti dans les dires d’Adrien.
Fini, le projet ; la soif des agriculteurs maintenue
Alors que le projet prend fin en fin Décembre 2021 prochain, les agricultrices continuent de demander à la FOPAC une gamme de choses à faire. C’est par exemple le cas de Sifa Alice, qui souhaite que FOPAC élargisse ses actions aux autres communautés n’ayant pas été bénéficiaires du projet, pour les mettre également à niveau. Même chose pour Niyitege KAHABYARA, qui veut que la FOPAC s’implique courageusement dans la résolution du problème lié à la surtaxation et les tracaceries dont sont victimes les producteurs, une fois arrivés sur le marché de vente de leurs produits issus des champs.
Les personnes vivant avec handicap, sont des individus aux potentiels physiques et intellectuels importants.
“Invalides” à les voir, elles ne sont pourtant pas naïves ou incompétentes comme d’aucuns le prétendent.
Mais hélas, en depis de leurs impressionnantes capacités, elles sont souvent victimes de la marginalisation sociale et cela affecte leur psychisme.
Dédiée particulièrement aux personnes vivant avec handicap, la journée du 3 décembre 2021 a été marquée d’une couleur un peu différente de l’ordinaire en ville de Goma.
Dans les enceintes du centre pour handicapés sis à face de la prison centrale de Munzenze en commune Karisimbi en ville de Goma, quelques personnes vivant avec handicap se sont regroupées pour faire un état de lieu des PVH et leur degré de considération par la société.
Tous les commentaires sont allés de quoi être négativement surpris, dans le sens de décrier une stygmatisation, un étouffement de la personne vivant avec handicap, en depis de son rôle irréprochable à jouer dans la communauté.
Pour Marie NZIAVAKE, les personnes vivant avec handicap restent encore l’objet de la stygmatisation sociale. << Je suis très consternée. La journée du 3 décembre est biensûr dédiée aux personnes vivant avec handicap, mais la situation de la personne vivant avec handicap dans notre pays laisse à désirer, si bien que nous avons commencé à accorder moins d’importance à cette journée. Nous ne voyons aucune de ses utilités, c’est tout comme on pouvait même l’annuler. Les dirigeants ne nous considèrent pas. Nous avons étudié, mais nous n’avons pas de boulot. Les PVH sont mariginalisées. Dans d’autres pays les PHV sont prisées, mais ce n’est pas le cas chez nous. Tout ce que nous voulons c’est le respect de notre dignité. Malgré que je sois handicapée, je peux faire ce qu’une personne normale peut échouer. Être handicapé peut surgir à n’importe quel moment de la vie…>>, se plaint-elle.
Byanikiro Shadrack Kaghoma Claude, fait par contre savoir, que les personnes vivant avec handicap sont étouffées dans leurs activités génératrices des revenus, qu’elles tentent de créer pour leur survie.
<< Nous sommes menacés. J’ai un atelier de couture où j’encadre des personnes vivant avec handicap. Mais les taxateurs nous mettent en mal. Je demande à notre gouvernement de sécuriser et protéger les personnes vivant avec handicap. Cela nous permettra de nous sentir heureux dans tout ce que nous entretenons et qui nous permet de nourrir nos familles. Parce que l’Etat Congolais n’a pas créé des boulots pour les PVH. Mais grâce à leurs propres initiatives, les PVH vivent et elles voudraient se sentir heureuses et libres… >> plaide t-il.
Les sinistrés du volcan Nyiragongo cantonnés dans le camps de fortune de Kisoko Katoyi en ville de Goma, sont toujours sans assistance, plus de 6 mois maintenant, qu’ils y sont cantonnés.
Quoique la souffrance y soit générale, la situation des enfants semble plus particulièrement difficile.
Entre faim et non scolarité, entre mauvaise santé et contrôle compliqué de ces enfants, la situation desdits enfants demeure en dehors du confort.
“ Ici nous passons nuit à la belle étoile avec nos enfants, malheureusement exposés à tout danger…” a expliqué Jeanette.
” J’ai 7 enfants. Je sais les garder péniblement, seulement par la grâce de Dieu…” a ajouté Madeleine.
Pour gérer ces nourrissons surtout en terme de provision alimentaire, plusieurs familles ont décidé de rassembler les enfants à chaque fois que l’une ou l’autre a trouvé de quoi mettre sous la dent…
” Tous ces enfants que vous voyez autour du repas, ne sont pas de la même famille. Nous les réunissons autour des repas minimes soient-ils, toutes les fois que l’un ou l’autre d’entre nous trouve un petit sou à partager aux autres enfants…” explique Odette Musayi, casserole de sauce à la main, en plein partage de la nourriture aux enfants, regroupés devant sa case.
Mais la quantité leur distribuée est parfois insuffisante…
” Chers enfants, c’est tout ce que j’ai à vous donner. Prennez-en s’il vous plaît, soins; pour que chacun de vous en tire sa part… ” conseille t-elle aux enfants.
Mais déjà, sous ses yeux même, c’est l’un des enfants qui ravit une motte à son compair, et les pleurs s’en suivent…
Cela fait souvent, que des combats s’improvisionnent entre enfants autour du repas, surtout en cas de gloutonnerie de certains d’entre-eux…
” Remets-moi ma part s’il te plaît,… Remets-moi ce qui m’appartient…”.
Pleure ensuite un enfant à qui son voisin de gauche vient de ravir sa demi tartine…
” Remets-lui sa part s’il te plaît, pourquoi çà ?”… Réplique la grande sœur du gamin lésé, avant de l’exhorter à venir à ses côtés pour assurer sa sécurité : “ Nicolas, viens à mes côtés !” appelle t-il.
Ils sont plus de deux cents, ces enfants en situation difficile vivant dans ce Camp de fortune, rapporte Meso MUSAVULI, l’un des membres du comité de ces sinistrés.
Leurs conditions de vie laissent toujours à désirer…
” N’importe quand vous pouvez apprendre une nouvelle de décès d’un des habitants de ce Camp, surtout ces enfants. Parce qu’ils n’ont rien. Que ce soit en terme des médicaments ou des vivres. S’une pareille situation arrive, ne vous en doutez et ne soyez même pas surpris…” met en garde MUSAVULI.
Ils ont besoin des vivres, des soins médicaux, ou encore d’être inscrits à l’école du moins pour ceux qui ont atteint l’âge scolaire…
La libération de Vital KAMERHE ancien directeur de cabinet du chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI, est loin de faire l’unanimité dans le chef de la classe politique Nord-Kivucienne.
Bien qu’ayant enchanté les pro-KAMERHE en ville pour le cas d’espèce, à l’opposition c’est un autre épisode de “théâtre à la tête du pays”.
Réagissant à chaud à ce sujet, le coordonnateur national de la plateforme soutenons Vital KAMERHE, SVK, Monsieur Gaudens LUENDO MUNIHIRE, a dit:
“ Nous sommes animés par un sentiment de Joie. Nous continuons de reconnaître que l’honorable Vital KAMERHE a été victime d’un emprisonnement politique, victime des accords de Nairobi. Innocent qu’il était, nous attendions sa liberté. Nous demandons alors son acquittement, pour qu’il soit libéré définitivement. Car c’est bien lui qui est, au regard de son grand projet de société, sensé devenir président de la République Démocratique du Congo”.
Mais au niveau de l’engagement citoyen et le développement ECIDÉ de Martin FAYULU, ce qui s’est passé, notamment par la libération de KAMERHE, est une question d’un pure théâtre au sommet de l’État et de la justice Congolaise.
” Pour l’ECIDÉ, nous assistons depuis l’arrivée de TSHISEKEDI au pouvoir, à la théâtralisation des institutions du pays. Des condamnations et des acquittements au niveau de la justice du pays, on ne fait que des sketchs. Comment comprendre qu’un homme politique qui a été condamné pour détournement de plus de 47 millions de dollars à première instance à 20 ans de prison et deuxième instance à 13 ans de prison soit libéré, sous prétexte d’une liberté provisoire ? “… a tonné Monsieur William BALUNGWE, chargé de communication au sein de l’ECIDÉ au Nord-Kivu.
À l’union pour le développement et le progrès social UDPS, les voix vont dans le sens d’appeler les citoyens à l’apaisement et la mise en confiance en la justice…
“Vital KAMERHE est un Congolais comme tout le monde. Si la justice s’était prononcée pour qu’il aille en prison, je crois que nous pouvons croire à la justice. Si aujourd’hui la justice lui accorde une liberté provisoire, nous ne devons que nous soumettre à la décision de la justice. La liberté provisoire ne signifie pas qu’il est totalement libre. Nous allons toujours nous mettre à la disposition de la justice, le temps que cette dernière respecte toute la procédure… “. a de son côté laissé écouter le fédéral de l’UDPS rurale en province du Nord-Kivu, Monsieur Maombi KAMBALE Jean Platon.
Détenu depuis le 8 Avril 2020, Vital KAMERHE obtient libération sans n’avoir passé en prison même un sixième de sa sentence, laissant entre les 4 murs, son co-accusé; le libanais Sammih Jammal.
Le commerce des vivres et en particulier la pomme de terre, est une bonne affaire qui maintenant, fait vivre et prospérer plusieurs familles en ville de Goma. Dans cette ville, capitale de la province du Nord-Kivu, ce commerce semble avoir beaucoup plus intéressé les femmes.
En cette semaine où le monde est en pleine semaine dédiée à l’entrepreneuriat, radio Moto est allée à la rencontre de Naomie, une jeune fille qui n’a que 16 ans d’âge, mais devenue commerçante de la pomme de terre par l’initiation de sa mère.
Tenancière d’un dépôt de la pomme de terre à 2 lampes, Naomie se souvient que sa mère, de qui elle hérite ce travail, avait été tiquée par le chômage de son père pour démarrer cette activité. A force d’accompagner sa mère au boulot, Naomie est finalement aussi bien que sa mère, entrepreneure. La vente est parfois fluide ou non, et les prix varient et s’adaptent au revenu des clients, explique-t-elle.
Le prix de la pomme de terre varie entre 700 ; 800 ; voire 500 francs Congolais.
Le travail de vente de la pomme de terre, est un véritable terrain fertile pour un entrepreneuriat agricole. Des avantages, il y en a trop. Outre le fait que Naomie participe déjà au paiement de ses frais scolaires, le financement de son style vestimentaire, elle a aussi gardé en cœur, les grandes réalisations faites en famille grâce à ce commerce.
Les avantages obtenus du commerce de la pomme de terre sont légion. Depuis que nous l’exerçons nous avons réalisées beaucoup d’avancées. Avant ce commerce, nous n’avions ni fauteuil au salon, ni écran téléviseur, nous ne passions nuit que dans un chantier,… mais aujourd’hui ce n’est plus le cas toujours grâce à la pomme de terre.
Tout comme des avantages, des difficultés,… il y en a aussi. Des tracaceries des taxateurs, la multiplicité des taxes, ou encore l’accès difficile aux produits suite à l’impraticabilité des routes de desserte agricole, débouchant des lieux d’approvisionnement,… Mais Naomie évoque également un autre défi.
La grande difficulté c’est que nous perdons notre marchandise par perte de poids. A force de subir le coup du soleil et de la chaleur, la pomme de terre finit par perdre du poids.
En ville de Goma, plusieurs femmes et filles se sont courageusement lancés dans le monde entrepreneurial, mais les grands défis restent toujours la multiplicité des taxes qui étouffent les jeunes entrepreneurs, d’un côté et l’accès difficile pour ces jeunes entrepreneurs, aux subventions bancaires pour se lancer dans le monde l’entrepreneurial ; de l’autre.
Pourtant négligé par plusieurs personnes et surtout les jeunes filles, l’entrepreneuriat agricole est aussi une bonne affaire pour assoir son bien être économique…
En ville de Goma, une fille d’une vingtaine d’années, a décidé de se lancer sur ce terrain peu fréquenté. Elle a créé depuis 4 ans, un poulailler dans sa parcelle au Quartier Kyeshero.
Nicole, BARUNGU c’est bien elle, elle dispose d’un poulailler de plus ou moins deux centaines de poules, qu’elle importe de Nairobi au Kenya, radio Moto est allée à sa rencontre.
Tôt le matin dans son poulailler, Nicole abreuve des poulets qui n’ont que deux semaines et fait quelques travaux d’hygiène.
Au même moment, elle tente de nous expliquer comment elle commençait son entreprise…
Suis éleveuse des poules depuis que je faisais la cinquième année des humanités. Comme j’ai fait mes études en nutrition, nous avons étudiée la zootechnie et comme j’avais une vision d’entreprendre, je l’ai soumise à mes parents, ils m’ont soutenus, car je leur avais précisé que je ne comptais pas faire les études supérieures. Aujourd’hui l’entreprise m’appartient et le reste c’est moi qui gère. nous a raconté Nicole.
Nicole n’aura commencé qu’avec 28 poussins, mais son capital n’aura été son intelligence.
J’avais commencé mon entreprise, je n’avais que 28 poussins. Mais aujourd’hui mon poulailler a une taille de 200 têtes indique t-elle.
Soutenue par ses parents bien sûr, Nicole nous chuchote où puiser le tout premier capital pour commencer son entreprise.
Que les gens ne vous trompent pas ! Le grand et tout premier capital se trouve dans la tête. Il faut avant toute chose, avoir l’idée d’entreprendre. L’argent liquide rejoint l’idée… révèle cette nutritionniste de formation.
Nicole gagne plus ou moins 200 dollars Américains par lot de 200 poulets au bout de trois mois. Cela lui permet de subvenir correctement à ses besoins sans dépendre de qui que soit et elle rêve aller plus loin dans le monde entrepreneurial.
Aujourd’hui, je dépends presque de moi-même, du moins de part ce guette mes besoins personnels. C’est vrai je suis chez mes parents, ils me logent, me nourrissent,… mais les principaux besoins comme l’habillement, les frais de transport, la communication et tout autre besoin ayant trait à ma vie d’être femme,… je couvre moi-même. Et ben, ma tête est pleine des rêves et des projets. Je rêve créer une maison de shopping (maison de vente d’habits) et beaucoup d’autres projets que je ne vais pas dévoiler ici… ! opine Nicole.
La création d’une entreprise n’attend ni âge ni argent pour commencer, tout prend racine dans le mental, fait savoir Nicole.