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Archives de catégorie développement

RDC: DEP, la définition d’une résilience…

Nombreux ont toujours défini Goma par la violence, la guerre et l’instabilité… Mais aujourd’hui, “Goma se définit par la résilience et la créativité de ses fils…“.

Ces paroles du général de brigade Kabeya MAKOSA François, officier de Police et Maire en exercice de la ville de Goma au Nord-Kivu sous état de siège, relancent l’épineuse question de diabolisation de la RDC, sa présentation comme une véritable terre déserte, où aucune vie n’est et ne peut être ou persister…

Pourtant, la RDC c’est aussi la définition d’une résilience, la créativité, l’investissement… Goma par exemple, malgré ses 30 ans sous sang, sa menace permanente sous les effets du volcan et le gaz méthane du lac Kivu, se présente comme une véritable cité spectacle qui sort du feu!

En effet avec son arsenal hôtelier, des routes bien pavées, ses monuments bien construits entrenus, Goma, c’est aussi et surtout l’oasis d’un entrepreneuriat émouvant. Dieu exauce protection en est l’une des preuves.

Solution à l’insécurité…

 

Pour une sécurité maximale, Goma dispose d’une maison de gardiennage dite “Dieu exauce protection”. Elle est le contraire d’une simple perception de ceux qui se sont bernés et investis à sapper les efforts des Congolais. Et son directeur général Sadiki KASEREKA en explique le contenu : “Dieu exauce protection est une grande maison de gardiennage avec un équipement moderne. Nous avons des caméras de surveillance de la dernière génération. Nous sommes prêts en hommes et en matériel, à assurer votre sécurité et vous placer à l’abri de tout ce qui peut troubler votre quiétude… Nous disposons des sacners, des détecteurs des métaux et des systèmes d’alerte. Nous sommes même en mesure de contrôler votre maison à distance, suite à notre système de sécurité digitale, l’une des innovations de la DEP…”, A-t-il confié.

DEP, la symbolique du professionnalisme…

“La façon dont je vois ces démonstrations, je suis sûr que “Dieu exauce protection” va s’accaparer à elle seule, de tous les marchés de gardiennage non seulement dans la ville et partout ailleurs dans le pays… Franchement je suis épaté !”, A dit Jean-Rostand Vusangi Mwitsikulu, présent à la cérémonie de lancement de cette maison de gardiennage et qui a vécu les différents scénarios de démonstration des jeunes de la DEP.

Les quelques 300 jeunes, échantillon de la première vague de la DEP, ont démontré chemin faisant, comment protéger une autorité en cas de menace, quelle attitude prendre en termes de discipline sportive, ou encore comment franchir à la corde, les grands obstacles à l’instar des rivières, comment faire la rambe ou encore comment organiser une intervention rapide en cas d’urgence sécuritaire.

Un charrois qui rassure…

Avec 3 jeeps VIP de marque TX et Noah et 3 pick up d’intervention, la DEP se félicite d’avoir un dispositif conséquent pour fournir un service professionnel et distingué à tous ses clients sans les décevoir. “Le parc immobilier ira croissant en mesure de la demande de notre clientèle”, rassure Sadiki KASEREKA, son directeur.

La confiance à la première impression…

“Je dis sincèrement merci à Sadiki KASEREKA pour ce qu’il a fait en créant cette maison de gardiennage car elle va nous aider à sécuriser notre population surtout dans le volet “sécurité individuelle”…” Confie le Maire de Goma, le Commissaire divisionnaire adjoint Kabeya MAKOSA François.

Si tout dépendait de moi, poursuit-il, “j’aurai dû demander ici et maintenant à tout le monde de s’affilier à la DEP pour sa sécurité et celle de ses biens. Car, que ce soit en hommes ou en matériel, la DEP vient de nous démontrer de quoi elle est capable… Sincères félicitations encore une fois à son initiateur Sadiki KASEREKA. Je nous supplie de l’applaudir”.

La police et l’armée à l’honneur…

“Chers jeunes, autant que vous l’avez fait pour la DEP, je vous demande d’aller sensibiliser nos frères que vous avez laissés à la maison de venir affluer dans les rangs de la police et l’armée. Car nous avons besoin des jeunes forts et braves comme vous, pour assurer l’intégralité de notre territoire national et la sécurité de notre population et de ses biens…” exhorte ce Général de police, à l’occasion.

Il explique dans le même angle, que l’existence des maisons privées de gardiennage n’est pas une faiblesse des services techniques acquises à la sécurisation des populations et leurs biens. En outre, le cadre organique de la police indique que “la sécurité collective prime sur la sécurité individuelle”. Et par conséquent, les maisons privées de gardiennage viennent en appui aux services de sécurité dans son volet “sécurité individuelle”, eclaire-t-il.

DEP, au-delà de la sécurité…

“Au-delà de participer à la sécurité des citoyens, votre maison vient résorber le chômage. Je vous demande de respecter le prescrit du Salaire minimum interprofessionnel garenti, (SMIG) de la RDC”, a confié le chef de division de l’emploi, travail et prévoyance sociale Monsieur PALUKU KIMUHA.

Spécialisé avant tout dans les entreprises d’habillement, l’établissement Dieu exauce a aussi des investissements dans le domaine de l’immobilier notamment les hôtels. Ses établissements basés à Goma en RDC, ont un office sis sur le Boulevard Julien PALUKU Kahongya, en diagonale de la chapelle Kanisa la Mungu, au quartier Murara en municipalité de Karisimbi.

John TSONGO

RDC-SUISSE: Le salut du Congolais viendra-t-il de 8 984,7 Km ?

Les populations Congolaises ont été depuis longtemps abandonnées. Cela a fait qu’elles développent une culture de penser que les solutions à leurs problèmes viendraient d’ailleurs. La visite du président Suisse en RDC ne viendra pas résoudre grand chose dans ce pays. Car si c’est à la Suisse de résoudre les problèmes du Congo, qui résoudra ceux de son pays ? Les citoyens congolais doivent tout simplement décider de bâtir leur pays, ce qui leur manque c’est la volonté.

Un Paradoxe : Les populations Congolaises de l’intérieur accueillent plus les Présidents étrangers que le leur… Félix Antoine Tshisekedi est toujours dans les airs, alors que sa population se meurt…

La visite du président de la confédération Suisse, Monsieur Alain Berset, n’est pas à analyser dans un sens unique. Mais dans dans plusieurs, en incluant la honte de l’État Congolais…

Du passage du roi Philippe à celui ce jour d’Alain Berset, en passant par ceux de Macron, Nicolas Sarkozy ou encore du pape François, sans oublier celui de la délégation du conseil de sécurité de l’ONU,… la RDC devrait s’interroger sur qui sert sa population, qui dirige son État ou mieux quel est son avenir, sinon sa mort…

Humanitaire… Un concept jamais compris…

D’aucuns pourraient se demander si tous les personnages passés à Kinshasa ce dernier semestre, auraient planifier la crise qui secoue l’Est de la RDC… Car, toutes les délégations qui sont passées sauf quelques exceptions près, ont eu des mots à placer au sujet de ladite crise…

Elles sont même allées jusqu’à condamner le présumé agresseur: le Rwanda. Mais personne n’a osé infliger des sanctions contre cet État… Pourquoi ? Parcequ’on ne peut pas se punir soi-même.

Nombreux ont annoncé des ponts humanitaires, mais n’ont proposé aucune aide militaire à l’endroit de la RDC agressée. L’on croirait très rapidement que la crise actuelle est un montage d’un camp, pour appuyer sur le levier d’endettement de la RDC, après l’avoir placé devant un fait accompli d’acquisition des dons… C’est peut-être aussi une façon de vendre des céréales et des légumineuses des commerçants et gouvernements occidentaux, sous menace des charançons dans d’immenses entrepôts.

Une population abandonnée…

Avec plus de 150 voyages à l’extérieur du pays, Tshisekedi n’a pas fait preuve d’une bonne foi de s’illustrer par une gouvernance de proximité. À l’inverse, il effectuerait toutes ces visites en provinces, pour se rendre compte d’abord du degré de souffrance de sa population, ensuite de l’effectivité de quelques actions lancées sur terrain conformément à son programme. Mais ce n’est jamais arrivé.

Une honte… Mais qui peut sauver…

Avant d’applaudir Berset pour sa tournée, l’on calculerait d’abord la distance entre Genève d’où il vient et Bukavu où il a fini sa tournée le 16 Avril 2023. Avec 133 heures de vol pour une distance de 8 984,7 Km (huit mille neuf-cent quatre vingt-quatre kilomètres ), ce n’est pas Genève qui descendrait voir les démunis Congolais, où Tshisekedi qui n’est qu’à 2000 kilomètres n’a jamais foulé ses pieds. C’est une honte ! Une honte, même si ladite visite peut aussi peindre d’autres facettes d’analyses… Ça coûte combien à la RDC, au président Félix Antoine Tshisekedi, de passer ses moments à côté de sa population qui attend la métamorphose forcée du Congo sali, à un “congo-allemagne d’Afrique ?”…

Une grossesse qui a pu trainer, c’est celle que portent les politiques Congolais qui n’apprennent et ne s’inspirent jamais des états émergents. La Chine a pris 4 décennies pour se constituer, l’Ouganda moins que ça, le Rwanda également, l’Angola n’en parlons pas,… Mais aucun des dynamismes de ces États ne donne aucune leçon aux politiques Congolais : drôle !

Même la Suisse, plus pauvre peut être 1000 fois que l’ancien Zaïre, a une économie assise sur les cerveaux de ses fils. Nulle ne l’ignore, elle est parmi sinon le premier Etat au monde à assoir une gouvernance bancaire exceptionnelle et à perpétuité innovante. Ce qui lui génère une bonne partie de ses avoirs publics. Ce qui tue le Congo, c’est aussi la mise en valeur des cerveaux Congolais au service du mal: le népotisme, la corruption, l’égocentrisme, le manque de vision, la témérité, l’insouciance et le manque de patriotisme pour le pays!

La Suisse, un partenaire géant…

Avec près de 30 millions de dollars que la Suisse déploie en RDC pour ses prestations dans les domaines du développement, de la santé, la formation professionnelle ou encore des médias, la Suisse est fière d’être dans une sphère politique multilatérale avec la RDC, sa partenaire.

Appauvrir la pauvreté…

Si les populations Congolaises ont toujours du mal à assoir une économie posée sur des bases solides, c’est parce qu’elles ont été habituées aux dons. Si c’était par les aides qu’on développait un pays, la RDC serait le pays le mieux développé au regard même de la mosaïque d’organisations non gouvernementales qu’elle renferme et des donations qu’elle reçoit des pays partenaires. Mais la réalité est tout autre. Le produit intérieur brut s’enfonce, la dette publique s’accroît, la monnaie locale perd sa valeur et les pauvres deviennent de plus en plus encore pauvres. Alors que les États fondent leur développement sur des plans, pour la RDC c’est sur la témérité…

Que manque donc la RDC pour s’affirmer en tant qu’Etat ? Elle manque d’hommes de volonté.

Plus de 3800 membres dans les institutions: encombrement, théâtre… des vérités impossibles à digérer…

Avec 500 députés et 500 assistants parlementaires à la chambre basse, 108 sénateurs à la chambre haute, plus de 2600 membres répartis dans une soixantaine de ministères, plus de 80 conseillers, quatre directeurs de cabinets adjoints, des conseillers « spéciaux » et « principaux », des ambassadeurs itinérants, une soixantaine de membres dans son (président) cabinet. Le cumul des chiffres porte à près de 3800, les membres de la cohorte institutionnelle de la RDC (Chambres haute et basse et la présidence). Pourtant, les statistiques fournies dans cet article ne sont pas exhaustives. Il n’est donc pas surprenant que ledit chiffre atteigne même 5000 membres, mais le grand facteur irritant c’est son rendement.

Des ONGs, mouvements citoyens et l’observatoire de la dette publique ODEP, ont plusieurs fois démontré que plus de 50 % du budget National est consommé dans les institutions. Ça ne fait la honte pour personne (membres du gouvernement), que la disparité entre les politiques et les fonctionnaires de l’État est d’autant plus criante, qu’elle engraisse l’injustice sociale et la méfiance entre les dirigeants et les dirigés. Pourtant la Suisse pour qui la RDC a réservé un accueil en date du 12 Avril à Kinshasa, ne renferme que 7 ministres avec un cumul de porte-feuille.

Ce fait de prendre la politique pour une seule voie pour réussir sa vie en RDC, a fait de ce pays d’Afrique centrale et son peuple, victimes d’une main toujours tendue vers l’extérieur dans un espoir (malheureusement erroné) que les solutions à leurs problèmes viendraient d’ailleurs. Et si ce statut-quo se maintiendra, il faudra encore attendre 30 ou 50 ans, pour sortir du gouffre. Toutefois, la RDC a toutes les chances d’émerger, pourvue qu’elle trouve un homme d’État à sa tête. Sinon, actuellement elle n’a que des gloutons perpétuellement inassouvis, emballés dans une euphorie du pouvoir saigné sans aucun soucis pour un peuple qui se meurt ! Tenez: le salut de la RDC ne viendra de l’orient ni de l’occident mais des Congolais eux-mêmes… Il suffira qu’ils le décident.

John TSONGO

GRANDS LACS: La BDEGL au service de l’inclusion économique des États membres…

Nombreux en entendent parler, mais ils ne savent exactement pas de quoi s’agit-il, qu’est-ce qu’elle fait, et sa vraie politique: la Banque de développement des États des Grands Lacs BDEGL ayant son siège à Goma.

Dans une interview accordée à la Radio Panafricaine, son Directeur Général, Monsieur Emmanuel Ntaganda, a brossé ce qu’elle est, fait et sa politique dans la résorption du chômage des jeunes.

Panaradio : Que retenir de la BDEGL ?

Emmanuel Ntaganda : Nous sommes une banque de développement des États membres. Le statut de la Banque nous permet d’initier des opérations de financement par des emprunts mais aussi par des prises de participation, et par des dons.

Panaradio : que faites-vous concrètement pour collaborer avec le monde extérieur ?

Emmanuel Ntaganda : Dans la phase actuelle des institutions, nous demarons avec des opérations de financement d’emprunt. Nous avons l’ampition de réaliser beaucoup plus d’opérations diversifiées en termes de nature. Cela va avec les possibilités de financement et de mobilisation des ressources que nous allons acquérir au fur et en mesure, dans le processus de relance de la Banque.

Que fait la BDEGL pour accompagner les jeunes dans leurs projets ?

Emmanuel Ntaganda : Si vous voyez l’accord cadre de coopération que nous venons de signer avec la Mairie de Goma, Et les accords cadre que nous avons signés avec d’autres partenaires, que nous allons signer aussi au niveau de la province du Nord-Kivu dans un proche à venir, nous pronnons un grand nombre de domaines, dans lesquels la banque voudrait intensifier sa présence.

Dans tous ces domaines, il y a des projets des infrastructures économiques, il y a des projets de communication et transport, des projets du domaine du tourisme, des projets du domaine de l’éducation, de la santé, et du secteur minier.

Panaradio : Où se situe l’intérêt de la jeunesse dans tout ça ?

Emmanuel Ntaganda : Tous ces projets sont orientés vers la génération significative des emplois. Et nous pensons que les questions auxquelles les jeunes font face, c’est surtout le problème d’emploi.

Donc, le facteur génération de l’emploi pour la jeunesse, va être prise en compte dans tous les dossiers qui seront inscrits, pour nous assurer que la banque est en train de réaliser une contribution significative pour la résorption de la question de l’emploi des jeunes.

La BDGEL dans le concret…

Un peu moins connue, la BDEGL cherche à s’imposer sur terrain. En force de parler d’elle depuis qu’elle s’est lancée dans le processus de collaboration avec la Mairie de Goma dans le cadre de la construction du marché central des Virunga, la BDEGL revient avec une visibilité.

Pour le cas d’espèce Vendredi 14 Avril 2023, il y a eu signature entre la Mairie de Goma et la Banque de Développement des États des Grands lacs (BDGEL), d’un accord-cadre de coopération qui s’achemine peu à peu vers la signature de l’accord de prêt pour la levée des fonds en vue de la construction du marché central des Virunga, en ville de Goma.

Il a également été l’occasion d’échanger des documents paraphés pour la cause, dans l’enceinte même du bâtiment de la Banque, en ville de Goma au Nord-Kivu.

Cette signature, il faut le préciser, qui précède celle de l’accord de prêt, qui est aussi attendu incessamment, pour le début effectif des travaux, a connu la présence-témoignage du Maire de Goma, le commissaire divisionnaire adjoint (Général de brigade) Kabeya MAKOSA François, les équipes techniques côté Mairie et BDEGL.

Au cours de cette occasion, les deux parties se sont dites heureuses et satisfaites des avancées importantes enregistrées dans le processus.

Une étape décisive…

Cette étape est décisive, “car elle ouvre à la BDEGL, une voie d’ouverture au monde extérieur, pour le soutien aux projets entrepris par les population et entreprise des États membres”, s’est réjoui Emmanuel Ntaganda directeur de la Banque.

Il a, l’occasion le lui permettant; laissé entendre que la réussite de ce projet de construction du marché, dépend de l’engagement et de son accompagnement par les deux parties prenantes, sentiments qu’attendent toutes les deux parties concernées l’une de l’autre.

Une infrastructure… Une histoire…

L’Étape de ce jour, est historique ! Car elle arrive à l’issu d’un long processus entamé depuis bientôt un an, (entamé depuis Juin 2022) par l’autorité urbaine, le commissaire divisionnaire adjoint Kabeya MAKOSA François, en compagnie de son adjoint le commissaire supérieur Principal Kapend Kamand Faustin.

Les deux gestionnaires de l’hôtel de ville, se réjouissent que le marché des Virunga dont le paraître “ne correspondait pas au boom de l’immobilier dont est revêtu la ville”, sera changé de configuration et sera en conséquence, “digne d’une infrastructure d’une ville aussi grande, propre et belle que Goma” et par dessus tout, touristique.

Située au rond-point des Banques au Boulevard Kanyamuhanga, quartier les volcans en commune et ville de Goma au Nord-Kivu partie Est de la République Démocratique du Congo, la BDEGL est une des anciennes banques qui oeuvrent pour la promotion du bien-être socio-économique de ses États membres en l’occurrence la RDC, le Rwanda et le Burundi.

John TSONGO

RDC/SICOMINES : Stupidité ou naïveté ?

Potentielle minière planétaire, mais leader sur la liste des Etats fragiles… la RDC devient de plus en plus un Etat de la honte !

Depuis sa création, la RDC n’est restée Etat que de nom ! Ses gestionnaires peinent à transformer ses mannes en richesses à même d’être bénéficiaire à sa pauvre population malheureusement paupérisée. Comme si ces dirigeants ont été imputés d’âmes rêveuses, ils continuent de négocier des contrats avec ses entreprises partenaires qui ne l’aident malheureusement pas à tirer toutes les dividendes de ses ressources minières. Pourtant il est possible d’aller au-delà de la SICOMINES. Il est seulement question de le vouloir et de mettre en avant les actions au détriment des spéculations et discours…

En effet, ministres et conseillers ont été enjoints par le président de la République Félix Tshisekedi, « de définir les principales revendications et exigences à porter devant la partie chinoise au sein de la Sicomines » car les deux parties attendent renégocier pour une “revisitation” de la convention minière.

Après une étude de l’Inspection Générale des Finances IGF en date du 22 Mars 2023 à la Sicomines, le directeur de cabinet du président de la République, Guylain Nyembo, avec dans sa suite Antoinette N’samba Kalambayi (Mines), Nicolas Kazadi (Finances), Aimé Boji Sankara (Budget), Alexis Gizaro (Infrastructures), Rose Mutombo Kiese (Justice) et quelques conseillers du chef de l’Etat,… conduit une mission de renégociation de ce contrat signé entre la RDC et la Chine depuis Avril 2008.

Agents et argent…

La RDC doit exiger de la coentreprise Sicomines, 10 milliards de dollars d’investissements dans les infrastructures contre 3 milliards initialement escomptés. Et pour cette année 2023, le gouvernement congolais attend également réclamer 48 % du capital de la Sicomines, contre 32 % actuellement détenus par la société d’Etat Gécamines. Bien plus, il attend renégocier la composition de la direction qui, à l’exception du directeur général adjoint, « tous les postes stratégiques reviennent à des ressortissants chinois. Kinshasa regrette cette situation qui la prive de regard tant sur la situation de la production que sur l’état des finances » ; … D’après les recommandations de l’IGF, sous les auspices de Jules Alingete, son patron.

Outre tous les points sus-évoqués, il sera également au menu, que Kinshasa table sur « le rapatriement des devises générées par la vente de minerais par la Sicomines ». Ce n’est pas tout ! « L’entreprise est aussi suspectée de céder à des prix préférentiels, sa production à des entreprises chinoises, ce qui génère un préjudice estimé par l’IGF, à 7 milliards de dollars depuis 2016, sa première année de pleine production ».

Kinshasa doit-il tous les temps être la victime de ses ressources ?

Les mêmes têtes dont disposent les chinois, sont celles dont disposent les congolais. Mais est-il vraiment d’honneur que les questions de gestion des ressources congolaises soient toujours sous-traitées ? Non !

Plein de professeurs, des chimistes, des métallurgistes, des ingénieurs polytechniciens, des géologues,… Pourquoi la RDC ne parvient-elle toujours pas à transformer elle-même ses minerais ? Pourtant elle en a les capacités et toutes les ressources nécessaires, il suffit seulement de le vouloir et passer aux actions.

Le joug d’un néocolonialisme économique…

Entre stupidité et Naïveté… les termes sont crus, mais la RDC est demeurée trop complaisante dans sa façon de gérer. Sa non prise au sérieux des questions économiques, la sous-traitance des entreprises et contrats miniers, fait perdre fait perdre au pays plusieurs centaines de milliards de dollars, en contraste avec son budget qui n’est que de 15 milliards de dollars en cette année 2023. Pourtant rien qu’avec le pétrole de l’Angola, Kinshasa vient de perdre en 10 ans, 78,8 Milliards de dollars, qui s’ajoutent aux 10 milliards dus par la SICOMINES et plusieurs autres milliards logés par des entreprises de sous-traitance sur lesquelles elle n’a même visiblement pas de contrôle.

Il est pourtant possible de coopérer avec les opérateurs économiques congolais pour entrer dans la sphère des grandes entreprises d’exploitation minière. Dans le cas échéant, réactiver les entreprises publiques, enfin de leur convier la responsabilité. Sinon, à force de sous-traiter le secteur minier, la RDC devient demeurera sous le joug d’un néocolonialisme économique et victime de ses propres richesses.

Dans un autre chapitre, pour tenter de recadrer les choses et jouer à l’avocat de la SICOMINES, l’ambassadeur chinois à Kinshasa Zhu Jing, tente de plaider pour que le gouvernement desserre ses cordes. Il dénonce dans cette démarche, « une forme d’acharnement », une façon de contester les rapports de l’IGF.

La chine a également été à maintes reprises, accusée de jouer un jeu d’esclavage vis-à-vis des citoyens congolais, dans la plupart des mines de l’Ituri.

©John TSONGO

RDC-PETROLE : Affaire ZIC, Kinshasa est-il anesthésié par Luanda ?

Kinshasa vient de perdre en seulement 10 ans, 78.8 milliards de dollars, suite au “pillage” de son pétrole par son voisin l’Angola. Alors qu’il dispose en principe de toutes les preuves que Luanda suce ses mamelles pétrolières de la ZIC, Kinshasa croise les bras face à une opportunité à saisir pour racheter son économie via ses ressources naturelles, alors que sa dette publique vient de partir 5.6 à 10 milliards de dollars. Intenter un procès en justice contre l’Angola, oui! Car la RDC pourrait s’en sortir gagnante. Mais comment oser quand on sait que l’Angola mène sous l’égide de l’Union Africaine, la médiation entre Kinshasa et Kigali ? Quand on sait que Luanda a annoncé l’envoie sur le sol Congolais de 500 de ses militaires en appui à la RDC agressée ? L’enjeu est certes de taille, et mérite d’être traité avec rigueur !

La banque mondiale, il faut que d’aucuns le sachent, a produit et remis à Kinshasa en Août 2022, un rapport dans lequel, elle estime à 78,8 milliards de dollars les pertes causées à la RDC par l’exploitation pétrolière par l’Angola, entre 2009 et 2021, dans la scicion des blocs pétroliers situés dans les zones maritimes auxquelles la RDC a pourtant un droit.

Prenant en compte la production du pétrole et du gaz, la banque mondiale estime que ces estimations faites pourraient même être plus que ces valeurs elles-mêmes.

C’est depuis 2020 que ce rapport a été néanmoins sorti et demeure jusqu’ici secret. Pourtant il a déjà été remis au cercle du conseil Présidentiel de veille stratégique CPVS (dirigé par François Muamba Tshishimbi).

Qui bloque le déclenchement d’une enquête là-dessus ?

<< L’Angola a coutume d’utiliser ses réseaux à Kinshasa pour anesthésier toute velléité de la part des politiques congolais de se pourvoir devant une quelconque juridiction…>>, qui expliquerait qu’aujourd’hui Huit mois après sa remise, aucune action n’ait été initiée.

Où se situent lesdits blocs ?

Localisés le long de la zone d’intérêt commun (ZIC) dans la province du Kongo-central, il S’agit des blocs 15, 15/06 et 31.

Avec une production allant jusqu’à 500 000 barils par jour, le bloc 15 à lui seul, est en même de faire basculer les revenus jusqu’à une exponentiation plus que prévue.

À lire le rapport, il saute aux yeux que c’est depuis 2012 que l’Angola exploite ces blocs. Pourtant c’est dès la fin des années 1990, même sous Mobutu que L’Angola tire profit de cette manne. Leur exploitation s’est poursuivie par ENI, TatalEnergies, et Galp avant de les passer à Somoil, ExxonMobil, ou encore à Chevron.

Si le gouvernement Congolais n’y focalise pas son attention, il risque de se réveiller et constater qu’en 2050, son pétrole d’entre la côte Angolaise et son pays ne sera plus existant. Car même s’il faut anticiper les calculs, le rapport démontre par exemple, que Luanda attend gagner autour de 15 milliards de dollars entre 2022 et 2032, soit en seulement 10 ans.

Pourtant, l’accord signé en 2007 à Kinshasa sur fonds de quoi fut créée la ZIC (zone d’intérêt commun), prévoit que l’exploration et la production soient effectuées à parts égales, pour les sociétés pétrolières publiques angolaise Sonangol et Congolaise Sonahydroc (Société nationale des hydrocarbures).

João Lourenço tout comme son prédécesseur Édouard Do Dosantos, n’ont jamais tenu compte des accords passés, et ont privilégié des arrangements avec Joseph Kabila et Dan Gertler, homme d’affaires Israélien, patron de la société Nessergy au détriment des intérêts inclusifs des Congolais.

Et Tshisekedi tait le dossier…

<< Si Kinshasa traduit en justice Luanda, il aura plus de chance de sortir victorieux >>. Mais pourquoi ne le fait-il pas ? Les mêmes arrangements avec Kabisa se sont-ils étendus jusqu’à Tshisekedi ?

Pourtant, ces ressources ne seront pas éternelles ? Car les données de Sonangol précisent je cite : << Les puits s’amenuisent et une extinction est envisagée aux environs de 2032>> fin de citation. car “Au fur et à mesure que le temps passe et que l’exploitation à grande échelle continue, la RDC risque de se réveiller trop tard et d’apprendre que les gisements de pétrole se trouvant dans sa zone maritime sont épuisés.”

Outre une quelconque probable anesthésie corruptionnelle injectée à Tshisekedi par Lourenço, la politique régionale fragile actuelle du successeur de Kabila qui évoque les enjeux de rapport des forces n’a pas permis d’entamer une procédure pour recadrer les choses.

Mais n’empêche que l’on fasse ici mention aujourd’hui, aux tentatives initiées par BUDIMBU alors ministre des hydrocarbures, qui a osé d’aborder le sujet et de renégocier en septembre 2021 avec son homologue Angolais, les termes de la ZIC.

Jusqu’en quand faudrait-il alors continuer de taire le dossier encore que la convention du droit de la mer de Montego Bay, stipule que << tout Etat côtier dispose d’un accès à la haute mer et la RDC verrait ainsi certains permis angolais coupés en deux avec une partie se retrouvant côté congolais, captant ainsi une manne pétrolière dont elle est aujourd’hui privée ? >>.

Kinshasa n’a droit à aucun sommeil…

© John TSONGO/Goma-RDC

L’Afrique, le rendez-vous d’adieux à la France…

Après l’Afrique de l’Ouest, c’est le tour du Maroc à manifester une grogne vis-à-vis de la France. Les Officiels Marocains ont reçu la consigne de s’abstenir de recevoir l’ambassadeur Français dans le pays, quoique dans les cérémonies officielles, ce dernier est toujours invité. Ces types d’agissements sont-ils des signes précurseurs d’une perte d’influence en Afrique ?, c’est peut-être le début d’une nouvelle ère vers l’émancipation Africaine.

Christophe Lecourtier a désormais du pain sur la planche. Ambassadeur de la France accrédité au Maroc, ce sexagénaire est piégé par Casablanca, et ne sait plus s’y prendre après que « plusieurs ministres et officiels Marocains aient reçu pour consigne en mi-février, de ne plus le recevoir ». Casablanca joue jusqu’ici à l’hypocrisie. Ladite « mesure ne fait l’objet d’aucune circulaire ou note interne », oui, mais son application est déjà en cours. Pour preuve, « plusieurs ministres et représentants du royaume ont décommandé ces dernières semaines, rendez-vous et dîners avec cet ancien directeur général de Business France ».

Christophe Lecourtier, un sujet désavoué ?

De retour à Rabat en mi-mars après un séjour en France son pays, Christophe Lecourtier ne croise aujourd’hui les autorités que dans des circonstances bien cadrées. Le 18 Février par exemple, « il a croisé une poignée de responsables gouvernementaux à l’occasion d’événements, comme lors de l’anniversaire de l’Ecole centrale de Casablanca ». Néanmoins, bien qu’invité, Christophe n’a été reçu par aucun ministre du gouvernement depuis la fin du mois de Janvier. Le même scénario a vécu lors du 11e Congrès mondial de l’UIC (International University of Casablanca) qui eut lieu à Marrakech du 7 au 10 mars et qui a connu la participation  du ministre délégué chargé des investissements, Monsieur Mohcine Jazouli.

A l’allure où vont les choses, Christophe Lecourtier se sent visiblement intimidé et ne comprend pas le jeu de Rabat. Il faut, pour renforcer cette évidence, préciser que sa dernière rencontre en tête-à-tête avec un ministre marocain en date du 24 janvier, jour où il s’était entretenu avec le patron du portefeuille de l’économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui.  L’unique occasion de rencontrer les autorités, n’est donc restée que les cas où il est  invité aux cérémonies et aux évènements protocolaires.

Lecourtier à l’Elysée

Avec le président Français lors de son dernier séjour à Paris, « Lecourtier a évoqué sa délicate situation à Rabat ». Le revers que subit  Lecourtier aujourd’hui à Rabat, est aussi expliqué selon plusieurs analyses, par la détérioration des relations entre les deux pays, consécutivement notamment au fait que quelques jours plus tôt, la douane Française avait déjà contrôlé le jet Falcon 7X de l’ancien puissant ministre marocain de l’industrie, lors de son arrivée au Bourget, Monsieur Moulay Hafid Elalamy. Le média marocain Le Desk, le confirme aussi. Cette inspection a suscité la colère de Rabat, même s’il faut déceler tout autour, plusieurs zones d’ombre sur les circonstances exactes qui l’ont caractérisée.

Les éclaircissements sur le déroulé des évènements à ce sujet, qui ont d’ailleurs fait l’objet d’un appel téléphonique de l’ambassadeur français au fondateur du groupe Saham  Moulay Hafid Elalamy, n’ont pas dilué la colère de Rabat. 

Le même climat de sérénité dont avait bénéficié Lecourtier dès son arrivée dans la capitale marocaine, au début de l’année, n’est plus actualisé en dépit des tentatives de décrispation initiées lors de l’appel du 3 novembre 2022 entre Emmanuel Macron et Mohammed VI et « symbolisé par la visite de la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, au Maroc mi-décembre ».

L’ambassadeur français a ses pairs… 

 Rabat voudrait, au-delà de tout, privilégier l’Anglais et l’Arabe au détriment du Français. Et de ce côté-là, il ne cache plus ses griffes. En effet, lors de sa visite suivie d’un accueil minimal lors de son séjour au Maroc en fin février où il était venu inaugurer l’exposition “Modernités arabes” de l’IMA au musée Mohammed VI, le Directeur de l’Institut Monde Arabe (IMA), Monsieur Jack Lang, n’a pas bénéficié d’une compagnie autoritaire Marocaine. Seul le peintre, le président de la fondation nationale des musées, Medhi Qotbi a été présent à la cérémonie, sans aucun ministre Marocain.

Aujourd’hui, le primat des langues Arabe et Anglaise sur le français dans le royaume, est une « disposition déjà mise en pratique lors de plusieurs adresses de représentants de l’Etat marocain ». Et la méfiance est beaucoup plus pressante, que depuis plusieurs années, la diplomatie marocaine « rechigne à délivrer les autorisations nécessaires à l’ouverture de nouvelles écoles françaises dans le royaume chérifien ».

Macron ne sera pas le bienvenu à Rabat…

D’aucuns ne veulent pas y croire. Mais entre Rabat et Paris, il n’y a pas franc-jeu qui se joue. Rabat a, depuis un moment, décidé de geler l’axe Rabat-Paris. Mais cette question du Sahara occidental « apparaît de nouveau comme le principal casus belli entre les deux capitales ». 

C’est une “résolution qui n’engage nullement la France” ! a dit l’ambassadeur de la France au Maroc, lors d’un entretien avec le quotidien Marocain, TelQuel. Pourtant c’est un dossier sur lequel le ministre marocain des affaires étrangères souhaite « afficher une position de fermeté vis-à-vis de Paris ». 

Alors qu’il fallait s’attendre à une décrispation de la crise, le sujet du sahraoui a surgit et à ce dernier s’est ajouté « le vote de la résolution du Parlement européen dénonçant les atteintes à la liberté d’expression au Maroc ». 

Cette prise de position allemande qui a déclenché la colère de Rabat, n’a finalement été apaisée que lorsque Berlin, via son chancelier Olaf Scholz à son arrivée au Maroc en 2021, a exprimé une reconnaissance par l’Allemagne de la “contribution importante” du Maroc à la résolution du conflit au Sahara, “à travers un plan d’autonomie au Sahara en 2007” pour entreprendre une détente entre les deux pays.

A l’image de Berlin et Madrid, le premier ministre Pedro Sanchez avait annoncé il y a un an ; que le plan marocain “d’autonomie” pour le territoire du Sahara occidental était “la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend”. Ainsi, « Rabat attend fermement un infléchissement de la position de Paris ».  

Dans cette situation, la diplomatie marocaine n’attend plus nommer de successeur à son ambassadeur à Paris, Mohammed Benchaaboum, jadis nommé à la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement en octobre 2022, le Maroc a définitivement mis un terme à ses fonctions le 19 janvier.  Dans un climat similaire, la visite de Macron au Maroc devient hypothétique. Pourtant, il était déjà initialement programmé au printemps 2023.

©John TSONGO / Goma-RDC

Néocolonialisme en Afrique : Adieux occident, bienvenu Moscou !

En prélude du sommet Russie-Afrique prévu en juillet 2023 à  Saint-Pétersbourg, pour discuter coopération et lutte contre l’influence des « anciennes puissances coloniales » en Afrique, une quarantaine de délégations africaines se sont rendues à Moscou les 19 et 20 Mars 2023.

Quatre ans après le sommet de Sotchi,  celui de Saint-Pétersbourg prévu en juillet 2023 s’annonce décisif.  À la Douma, dans le centre de Moscou, le siège du Parlement russe à quelques mètres du Kremlin ; s’est tenue les 19 et 20 mars, la conférence « Russie-Afrique dans un monde multipolaire », en prélude du prochain sommet Afrique-Russie, qui doit se tenir à Saint-Pétersbourg fin juillet. Cette rencontre est consacrée au renforcement de la coopération entre parlementaires africains et russes.

« Chers collègues, ce n’est pas Washington qui doit nous apprendre comment construire nos relations amicales ni des plans pour le futur », a dit Viatcheslav Volodine, président du parlement Russe, à l’ouverture de la réunion. Il poursuit : « les intérêts russes en Afrique n’ont jamais été mercantiles ».

Pékin et le Kremlin, une histoire de confiance     

Invité d’honneur à l’occasion, le Président Chinois Xi Jinping était lui aussi en visite officielle en Russie pour trois jours. Le président russe a notamment insisté sur la nécessité de coopérer davantage avec les pays africains. Ce qui est pour lui, « une des  priorités de sa politique étrangère ».  

Il a aussi annoncé la livraison gratuite des céréales aux pays du continent en cas de non-renouvellement de l’accord alimentaire entre la Russie et l’Ukraine. Il a tout aussi indiqué que « des militaires africains, originaires d’une vingtaine de pays, étaient actuellement en formation en Russie ». 

Réaménagée pour accueillir les quarante délégations africaines, c’est de l’enceinte du bâtiment de type soviétique où s’est tenue la rencontre, que l’on pouvait déceler de nombreux parlementaires du continent. 

A l’instar du président du Conseil national de la transition au Mali (CNT), le colonel Malick, membre de la junte au pouvoir à Bamako, allié de taille de la Russie, a dénoncé la « perpétuation [de la] domination » des « anciennes puissances coloniales » ;

Le Burkinabè Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de la transition (AST), ainsi que le vice-président du CNT tchadien, Malloum Yoboïdé Djeraki, et le président du CNT guinéen Dansa Kourouma.

Outre ces personnalités, le président de l’assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji, et porte-parole de l’Assemblée nationale du Zimbabwe, Jacob Mudenda, sans oublier le vice-président du Conseil de la nation algérienne, Hamoud Abdenasser, ont aussi été présents et ont pris part à des tables rondes à Moscou.

Ce n’est pas tout ! L’on a aussi remarqué dans la foulée, le président du parlement Bissau-Guinéen Monsieur Cipriano Cassamá, qui s’est d’ailleurs entretenu avec Viatechslav Volodine en marge de la conférence, sans omettre Simplice Mathieu Sarandji, Malick Diaw et Ousmane Bougouma. 

En particulier, Bougouma a, à l’issue de leur entrevue, a évoqué « la création d’une commission de travail bilatérale entre la Russie et le Burkina Faso ». Il a également réitéré « sa volonté de coopérer avec Moscou » en affirmant je cite : « Le partenariat avec la Russie n’est pas un phénomène de court terme, c’est un choix de long terme et de confiance ».

Après cette série d’entretien, le président de la Douma a tout de même rencontré le Président du sénat congolais, Pierre Ngolo, ainsi que le porte-parole de l’ l’Assemblée nationale sud-africaine, Monsieur Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Coté Maroc, l’on a remarqué à Moscou, une cohorte venue de Rabat sous la conduite du premier vice-président de la Chambre des représentants, Mohamed Sabbari. Sabbari, dont le pays se débarrasse peu à peu de la France, et par-dessus tout de l’occident, a tenu lui, un discours à peu-près cosmétique : « Les pays du continent africain ne soutiendront jamais des gens qui ont les mains tâchées de sang et qui veulent nous apprendre la démocratie. Ces pays ont colonisé le continent africain, mais heureusement nos États ont réussi à leur dire au revoir…» A-t-on entendu du discours de ce ressortissant du royaume Chérifien.

Le néocolonialisme, une histoire des vérités en face ?

« Néocolonialisme de l’Occident : comment éviter que l’histoire ne se répète ? » C’est une thématique très franche et virulente, de par même la teneur des mots usés lors de sa formulation. Mais c’est devenu un nouveau mode de la jeunesse Africaine de braver son ennemi d’en face, qui depuis des temps, a fait subir aux aïeux du continent, l’enfer sur terre.

Sujet débattu lors d’une conférence interparlementaire à Sotchi en 2019 par la Militante Suisso-Camerounaise Nathalie Yamb et le franco-Béninois Kémi Séba, deux influenceurs connus pour leurs liens avec les réseaux russes, l’influence de l’Occident était souvent au cœur des allocutions. 

Le même discours, est celui qui, après s’être rendu compte de la franchise de la jeunesse Africaine, a inspiré les hommes politiques et l’ont eux-aussi, apprivoisé. « Ce n’est un secret pour personne que l’indépendance que les puissances coloniales nous auraient accordée était une autre forme d’oppression », a déclaré le président du CNT malien, Malick Diaw.

Mais, la Russie n’est-elle pas elle aussi, une nouvelle face du néocolonialisme orientale, conçue sur fonds d’une diabolisation occidentale et une guerre d’influence militaire par un désillusionnement de l’Occident ?

L’Afrique ne devrait en tout cas pas se diriger vers la Russie pour une nouvelle inféodalité matée. Elle doit plutôt penser à s’émanciper !  C’est désolant qu’un continent plein d’intellectuels peine toujours à se tenir debout pour décider de son propre destin et celui de son peuple.

« Les représentants de plusieurs pays nous ont dit qu’ils étaient sous pression des Occidentaux qui leur avait demandé de ne pas venir ici », A mentionné le vice-président de la Douma, Piotr Olegovitch Tolstoï. Qui a dit cela à Piotr ? L’Afrique devrait éviter une diplomatie d’enfance.

Poutine a une soixantaine d’années et est moins je l’estime, âgé que certains présidents africains. Le prendre pour un nouveau Dieu de la planète, serait une perte de tête pour ceux qui y vont aveuglement. Toutefois, plutôt que de l’adorer, il faut s’inspirer de lui et chercher à faire mieux que lui, car c’est possible.

Après avoir su terrorisé l’occident, le président Russe qui s’est déjà rallié à son homologue Chinois Xi jinping, est aujourd’hui sous mandat d’arrêt de la cour pénale internationale CPI. Cette décision attire l’attention de ses amis Africains, que Jacob Mudenda, à la tête de la délégation zimbabwéenne, a fini par déclarer je cite : « La Charte des Nations unies et le droit international sont manipulés comme bon leur semble », a-t-il tonné, comme pour fustiger la flexibilité de la CPI en faveur de l’occident.

©John TSONGO Goma-RDC

Afrique-Pétrole: L’ENI au point d’intégrer l’eldorado pétro-gazier africain…

Le pétrole Africain est l’une des ressources qui attirent les attentions des Majors occidentales et européennes spécialisées dans l’exploitation et l’exploitation pétrolières. Après le succès de Shell et TotalEnergies, c’est la Major Italienne ENI, qui prépare son assaut sur le continent et direction spéciale : la Namibie. C’est ce qui justifie que depuis un temps, tout comme certaines Majors asiatiques, l’Eni mène des tractations avec l’Etat Namibien, pour intégrer elle-aussi, l’offshore de cette ressource devenue un ascenseur économique de taille pour les investisseurs dans le domaine.

En effet, aujourd’hui les nouvelles découvertes d’hydrocarbures en Namibie par la Major Anglo-Normandaise Shell, renforcent de plus en plus l’attractivité de l’offshore Namibien.

Le bassin d’Orange qui renferme des puits d’exploration Jonker-1X (PEL 39), a fait qu’aujourd’hui, cette zone soit devenue “le hotspot” africain.

Ça renforce encore le choix visiblement cadré de l’ENI, car il y a 12 mois à peine, TotaEnergies et Shell venaient de réaliser des découvertes (Graff-1 et Rona-1) dans la même région Namibienne, ce qui porte à croire et à rassurer que le potentiel pétro-gazier dans ce bassin frontalier avec l’Afrique du Sud, est digne de nourrir la confiance des Majors.

N’y aurait-il pas un risque de collision des Majors ?

Alors que Shell et TotaEnergies se concentrent dans les blocs Orange et Jonker situés dans le bassin frontalier avec l’Afrique du Sud, ENI attend s’installer au Nord, dans le bassin de Walvis.

C’est d’ailleurs qui explique qu’elle ait tantôt, entamé la dernière ligne droite des négociations pour s’emparer des permis 2312 et 2412A, plus connus sous le nom de Central Blocks. Anciennement propriétés des Britanniques de Chariot Oil & Gas. Ces forages ont d’ailleurs récemment été rendus à l’Etat après des forages non concluants sur le prospect S 5 ans plus tôt, soit en 2018.

Pourquoi le gaz Namibien attire-t-il l’ENI ?

Il faut avouer que Shell et TotalEnergies ont connu un essor économique spectaculaire suite au pétrole et au gaz Namibiens. Loin de là, Chevron qui a fait son entrée sur le permis 2813B (PEL 90) en octobre 2022, et Woodside Energy sur le permis Pancontinental (PEL 87), début mars, ont aussi consolidé leurs investissements grâce aux ressources pétrogazières Namibiennes.

Il n’est surtout pas question par ailleurs, d’ignorer ExxonMobil, qui, depuis 2019; opère quatre blocs d’exploration (1710, 1810, 1711 et 1811A). Ce qui ouvre d’ailleurs ici la brèche d’un rappel important sur la place de la Namibie dans le concert des nations Africaines à fort potentiel pétro-gazier et qui ont, il faut le souligner, boosté plusieurs Majors Américaines.

ENI ne sera pas seule…

Alors qu’ENI enracine et accélère ses démarches pour relier Windhoek, les Chinois de la China National Offshore Oil Corp (Cnooc ndlr) affûtent leurs armes.

Leur attractivité est renforcée par l’attitude conciliante du gouvernement vis-à-vis des opérateurs privés. En fait, la Namibie, contrairement à son voisin sud-africain, qui n’a cessé de repousser la publication de sa loi pétrolière, laissant planer un climat d’incertitude sur les investisseurs, “dispose déjà d’une législation claire et fait preuve d’adaptabilité”.

D’ailleurs, en vue de “gérer les appétits” des Majors dont les demandes vont croissantes, l’Etat a dû faire des nouveaux aménagements. Dans le même angle, la grande société nationale Namibienne Namcor, chapeautée par Immanuel Mulunga a ascensé son nombre du personnel, de 100 à 170 agents, preuve que ce secteur génère.

Netumbo Nandi-Ndaitwah…

Actuelle vice-première ministre et ministre des affaires étrangères, c’est en principe Netumbo Nandi-Ndaitwah, potentielle succeceuse de Hage Geingob, alors actuel Président Namibien, et qui devra accueillir le “first gas”.

Car aux allures de l’engouement des Majors au pays, le bassin d’Orange connaîtra une forte activité dans les mois à venir. TotalEnergies par exemple, “prévoit de dépenser en 2023 la moitié de son budget d’exploration dans une nouvelle série de forages. Shell devrait également creuser plusieurs puits cette année. Des programmes de développement sont à l’étude, avec, en ligne de mire, un début de production prévu vers 2027-2028″… Ce qui annonce une ère chaude et décisive que devra gérer Netumbo Nandi-Ndaitwah, qui en principe doit prendre la commande du pays d’ici 2024.

Cette évidence est d’autant plus certaine qu’en Novembre 2022, Netumbo Nandi-Ndaitwah a remporté les élections du congrès de l’organisation du peuple du Sud-Ouest Africain (SWAPO ndlr), ce qui a fait d’elle d’office; la prochaine candidate du parti au pouvoir depuis les années 1990, année où la Namibie accéda à l’indépendance.

© John TSONGO/Goma-RDC

RDC-PETROLE : Des appels d’offres autour des blocs pétro gaziers, entre blocage et réticence des majors, que comprendre ?

Il n’est plus un secret pour personne ! « Sortir du tout minier »… enfin de faire des hydrocarbures une locomotive économique, est l’actuelle grosse ambition de Félix Tshisekedi, président Congolais pour le reste de sa gouvernance. Mais cela rencontre la réticence des majors.

Les autorités du Congo-Kinshasa rêvent faire de ce pays, « l’un des géants des hydrocarbures en Afrique » ! Le ministre congolais des hydrocarbures, Didier Budimbu est fier de l’affirmer ! Oui, car les terres congolaises renferment selon plusieurs études, 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz naturel.

Et oui, parce que c’est autour de 30 milliards de dollars par an, l’argent que génèreraient ces ressources une fois exploitées, s’il faut croire aux estimations de Kinshasa.

Ce vœu, quoique plus prisé par le gouvernement, « est contesté par les ONG environnementales et ne semble pas aiguiser l’appétit des majors… ». Pourtant, pour diversifier son économie, Kinshasa veut à tout prix accélérer l’exploitation de 30 blocs (3 gaziers 27 pétroliers) en lieu et place de 16 comme initialement prévu.

Blocage dans le processus d’appels d’offres… Pourquoi ?

C’est en Octobre 2022 que les appels ont été clôturés, du moins pour les trois blocs gaziers du Lac-Kivu, après leur annonce depuis Juillet de la même année. En principe, la clôture de ces appels d’offres se ferait en Janvier 2023. Mais ceux relatifs aux blocs pétroliers, ont été prolongés.

Seules deux américaines (Symbion Power & Red (bloc Makelele) et Winds Exploration and Production LLC (bloc Idjwi), et une canadienne, Alfajiri Energy Corporation (bloc Lwandjofu), ont été sélectionnées de toutes les treize qui ont soumissionné pour l’offre d’exploitation du gaz sur le Lac-Kivu.

Alors que Kinshasa tente de se nourrir d’espoir pour un aboutissement heureux du processus, dans le monde d’outre-mer, le pessimiste prend le dessus sur l’espoir et la confiance de réussir. « Les acteurs qui ont soumissionné pour les blocs gaziers présentent peu de références sur le marché. Et, quand de parfaits inconnus arrivent dans un appel d’offres, ce n’est jamais bon signe pour la suite », confiait il ya peu, le Directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris, à Paris), Monsieur Francis Perrin.

Les ONGs environnementales, à l’œuvre de l’échec du processus ?

Greenpeace, Rainforest Foundation, Extinction Rebellion et Réseau pour la Conservation et la réhabilitation des écosystèmes forestiers (Cref), travaillent visiblement pour faire bâcler les ambitions de Kinshasa, pour, se convainquent-ils, « éviter un désastre pour le climat, la biodiversité et les populations locales ».

Dans la même affaire, Perrin revient en pointant du doigt un autre délit du gouvernement congolais, lié cette fois-ci à la communication « Avancer des données peu crédibles (22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz naturel, ndlr) peut calmer les ardeurs des pétroliers en raison du peu d’explorations qu’il y a eu en RDC », estime-t-il, surtout en sa peau de  spécialiste de l’industrie extractive. Il pense que le ministre congolais des Hydrocarbures devrait  « opter pour plus de prudence ».

Il est aujourd’hui difficile de comprendre si oui ou non, il y aurait une rivalité entre les firmes qui ont gagné et celles qui n’ont pas su glaner le marché. Car, la mémoire retient qu’un moment, Didier Budimbu – a été mis en cause dans une note d’Oil Change International pour avoir conclu, à Paris, un accord secret concernant l’octroi de certains blocs avec le magnat nigérian Chukwuma Ayodeji Ojuroye et le cabinet de conseil américain GeoSigmoid… Quoi qu’il nie cela en alléguant que « Tout a été fait dans les règles de l’art ».

Un retard justifié…

« Après que l’octroi des permis gaziers a pris du temps pour se finaliser, j’ai jugé bon de donner plus de temps aux sociétés soumissionnaires pour préparer leur dossier », explique Budimbu, pour justifier le retard encaissé dans le règlement des questions relatives aux appels d’offres.

Mon ministère, poursuit-il, « doit également avoir le temps nécessaire pour exécuter les roadshows en vue de promouvoir nos blocs pétroliers ». Point n’est en outre besoin de le rappeler, qu’il était initialement prévu qu’en janvier 2023, le traitement de tous les dossiers soit déjà clos. Il a été repoussé en avril et le verdict du processus des appels d’offres pour les 27 blocs pétroliers devrait finalement être rendu en octobre 2023.

D’après les normes, « le processus d’attribution de licences d’hydrocarbures prend d’ordinaire entre 12 et 15 mois à partir de son lancement ». explique Didier Budimbu, qui ; Fort d’en dire sans se gêner, il ne semble visiblement reprocher de rien le gouvernement auquel il appartient.

La main tendue du gouvernement, boudée par les Majors ?

Au lendemain de l’annonce des appels d’offres de la vente aux enchères des blocs gaziers et pétroliers, plusieurs géants de l’exploitation domaniale ont manifesté leur intérêt. TotalÉnergies, ExxonMobil et d’autres grandes sociétés du continent asiatique,… « Figuraient parmi les pétroliers à avoir manifesté un intérêt pour l’acquisition des blocs mis aux enchères », explique Budimbu.

Mais pourquoi une réticence ?

Le gouvernent estime lui, que tous les chemins sont balisés pour une exploitation pétrogazière sereine ! Mais les spécialistes des questions du monde des hydrocarbures y voient autrement. « L’aspect risque politique n’est pas forcément un atout pour la RDC, où le contexte, un peu troublé, peut contribuer à une plus grande prudence de l’industrie pétrolière », c’est ce que pense Francis Perrin à la matière. A cette évidence qu’évoque Perrin, s’ajoute le fait qu’en RDC, le problème des vraies prospections non quantifiées des ressources pétrolières et gazières  s’invite. Et cela pourrait faire à ce que  les « compagnies pétrolières peuvent investir ailleurs en Afrique, où des ressources pétrogazières réelles ont été déjà identifiées ».

La renaissance du secteur minier face au contrepoids du passé Kinois

« Le passé préjudiciable du domaine minier ne devrait pas handicaper l’attrait des investisseurs, y compris les majors du secteur des hydrocarbures », tente de sensibiliser Didier BUDIMBU. L’ancien climat de la gouvernance du Congo-Kinshasa a malheureusement épandu des semences dont les fruits produits et qui seront encore peut-être produits affectent et affecteront les investissements du pays.

Perrin, fixe également son regard dans le même sens : « L’historique de l’industrie minière ne garantit pas la reproduction du même schéma dans le secteur pétrolier, mais c’est un défi auquel le gouvernement doit faire face en RDC », lâche Perrin, face à un ministre qui ne tarit des mots : « Notre gouvernement mène une lutte acharnée contre toutes les formes de corruption », note Didier Budimbu. Il invite les investisseurs potentiels à « se rendre compte que la RDC est en train de changer en ce qui concerne la bonne gouvernance ».

Avec environ 95 % des exportations congolaises, le secteur minier congolais est perçu comme un pivot de l’économie de cet Etat d’Afrique centrale et son gouvernement veut renverser la tendance.

John TSONGO / Goma-RDC

La Fondation Mwanza aide la Société Civile de Nyiragongo à se moderniser avec une trousse informatique

La Société Civile du territoire de Nyiragongo a reçu une dotation d’un kit informatique ce mercredi 8 mars 2023 à son bureau. Cette dotation composée d’un ordinateur et d’une imprimante est de la Fondation Mwanza Singoma Amisi du député national portant le même nom élu de ce territoire.
Cette assistance s’inscrit dans le cadre de son projet « Débout Nyiragongo » qui vise à redorer l’image de cette entité via les actions caritatives et humanitaires en faveur la population en détresse et des nécessiteux.

Ces outils informatiques remis des mains de l’équipe de la Fondation pourront renforcer le travail quotidien a confié Mambo Kawaya son président la Société Civile du Territoire de Nyiragongo.
« La société civile c’est la communication, lorsqu’on parle de la communication on voit principalement l’ordinateur qui est au centre de tout ; nous écrivons beaucoup, nous imprimons aussi beaucoup et transmettons de rapports par-ci par-là, surtout pendant cette période ancrée des violations de droits humains qui sont perpétrés par l’ennemie dans notre région ».

Avant de poursuivre : « Ici, on travaillait avec un ordinateur qui est presque amorti, parfois même faisions usage d’un téléphone mobile pour écrire des rapports à transmettre à qui de droit mais aujourd’hui on vient de recevoir un kit neuf, cela va nous permettre de produire d’autres actions de grande envergures ». Signalons que le Député National Mwanza Singoma est le président du caucus de députés nationaux du Nord-Kivu au niveau de l’Assemblée Nationale. Sa fondation s’active à travers ses actions à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de milliers de congolais.

Magloire MUTULWA (R.D.C/Goma)