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Opérations Springbok: un mariage homosexuel, pour quelle progéniture ? - PANA RADIO
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Après deux ans de léthargie face au M23 et à deux mois de la fin de son mandat, la mission de maintien de la paix en RDC MONUSCO, vient d’annoncer dès ce vendredi 3 Nombre 2023 à Goma, une opération militaire dite « springbok ». L’acceptation de cette opération conjointe MONUSCO-FARDC divise l’opinion qui remémore le rôle joué par la MINUAR au Rwanda, qui allait faire tomber le régime de Habyarimana pour l’instauration de celui de Kagame… Quelles pourraient être les dessous de Springbok ? Que perd la RDC en sous-traitant sa sécurité ? Quelles pourraient être les solutions durables pour sauver le Congo de cette crise infernale ?… Cet article de décriptage tente d’éventrer le boat et propose 5 solutions incontestables pour refaire le Congo…

Cette opération qui se veut conjointe entre MONUSCO et Forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC, vise je cite: à « arrêter toute envie des groupes armés illégaux d’envahir Sake et Goma », fin de citation. La MONUSCO envisage alors, dans le cadre de cette opération, de déployer des troupes dans les entités ciblées par Springbok. Car, prévient la mission, « si jamais les groupes armés s’approchaient de ces villes (Goma et Sake), la MONUSCO et les FARDC défendaient la population civile… ».

La MONUSCO assure tout de même, « avoir établi des périmètres de sécurité autour de sa base de Kitshanga, afin d’assurer la protection des civiles et aider ceux qui ont trouvé refuge autour de cette base… »

Lire aussi : RDC : EAC, USA, MONUSCO, M23/RDF : Les décombres d’un Congo vendu à vil prix ?

Un partenaire de langue date…

Crédit photo Justin KABUMBA

La MONUSCO, au départ MONUC, est au pays déjà depuis bientôt 24 ans. Elle a pris part à plusieurs opérations infructueuses de restauration de la paix au pays, ce qui a alimenté une méfiance entre-elle et la population Congolaise.

En 2013 en outre, alors que le M23 sévissait au Nord-Kivu, la MONUSCO avait décidé d’appuyer les FARDC en infligeant une défaite militaire à cette rébellion, après notamment 20 mois d’attitude de spectatrice. À l’époque, c’est la Brigade d’intervention composée de 3000 hommes, « créée spécialement par les Nations unies (Onu) pour neutraliser les groupes armés ou forces négatives dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) » qui avait été mise en contribution pour y arriver.

Même d’aucuns analysaient que ce changement de paradigme de l’ONU était de « se racheter de la honte » qu’une rébellion pouvait s’emparer d’une capitale provinciale sans voir toute une force onusienne en empêcher la progression. À ce sujet, le professeur Dirk Salomons de l’université Columbia à New York, expliquait en outre pour sa part, que deux facteurs expliquaient ce succès :« D’abord, le gouvernement a fait pression sur le Rwanda et l’Ouganda qui appuyaient secrètement le M23. Ensuite, l’Onu a finalement retroussé les manches, et a déployé sur le terrain une brigade compétente pour agir de manière énergique ».

Le professeur enchaînait son analyse à dire que le Conseil de sécurité avait fait juste preuve d’une grande intelligence « stratégique » car, dans la composition même de cette brigade, « le Conseil de sécurité a dit  »mettons des Sud-Africains, des Tanzaniens et des Malawites au sein de cette brigade. S’ils commencent à combattre le M23, et que le Rwanda et l’Ouganda appuient le M23, ce sera alors une guerre régionale ». Donc, l’avertissement a été essentiellement de déployer des Sud-Africains et des Malawites, et on ne plaisante pas avec eux » démontrait-il.

Cette victoire est depuis lors, demeurée historique pour la MONUSCO et un élément de langage pour se faire valoir et justifier sa présence en RDC. Au point qu’aujourd’hui, la MONUSCO est un « partenaire privilégié du gouvernement Congolais », selon les propres termes du porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant colonel Guillaume Ndjike Kaiko.

Springbok, une contradiction légitimitée ?

En juillet 2022, alors que le M23 allait de victoire en victoire en conquisant des espaces, la population a émis le vœu de voir la MONUSCO venir en appui aux FARDC pour bouter dehors l’ennemi. Mais c’était le contraire. La mission avait alors réagi que la mission de défendre l’intégrité du territoire national était la première responsabilité des FARDC. En cette même logique, Mathias Gillmann, alors porte-parole de la mission de stabilisation de la RDC, avait au cours du même mois de juillet, faisant allusion à la capacité militaire du M23; noté je cite: « le M23 opère de plus en plus comme une armée conventionnelle, s’appuyant sur des équipements beaucoup plus sophistiqués que par le passé.”

Des sources crédibles avaient alors renchéri que le M23 « est actuellement capable d’opérer 24 heures sur 24, grâce à des dispositifs et équipements de vision nocturne ». Tous ces propos avaient le plus vite été relayés par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies Madame, Bintou Keita, puis, par le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guteress lui-même, qui avait encouragé le gouvernement Congolais à régler ce problème par la voix du dialogue.

Ces prises de position avaient enflammé la colère des congolais, qui avaient dénoncé le soutien de l’ONU aux ennemis de RDC. Nombreux manifestations populaires scène étaient suivies, pour dénoncer cela et exiger carrément le départ de la MONUSCO. Curieusement, une année et quatre mois après ces déclarations, l’opinion publique Congolaise se demande si toutes les zones d’ombre sont déjà elaguées pour maintenant combattre… Et comment Gouteresse et Keita ont abandonné la voix du dialogue, la voix politique pour enfin migrer si vite vers l’option militaire… Sinon, qu’c’est-ce qui rassure ? On dirait, une auto-contradition au sein même de la MONUSCO et de surcroît de l’ONU.

Des questions sans réponses…

Si telles étaient les évidences, pourquoi la MONUSCO résoud-t-elle, deux ans plus tard, depuis le début de la crise, d’intervenir militairement aux côtés des FARDC ? Pourquoi seulement protéger Goma et Sake et toutes les zones en crise ? Pourquoi à seulement deux mois de la fin de son mandat ? Cette résolution a-t-elle été stimulée par le gouvernement Congolais ou carrément une proposition de la MONUSCO elle-même ? Que se cache-t-il dernière cette intervention tardive ? De quelle valeur ajoutée dispose maintenant la MONUSCO pour opérer sans peur de se faire ridiculiser par le M23, « armée conventionnelle »? Qui finance cette opération ? Quelle durée prendra-t-elle ? Est-elle une urgence ou un motif de plus pour se pérenniser sur le sol Congolais ? Entre les différents acteurs au front qui constituent déjà une mosaïque sinon une superposition des forces armées, qui commandera les opérations ? Est-ce la 34ème région militaire ? Est-ce le gouverneur militaire ? Est-ce le commendant des opérations Sokola1? Est-ce le commendant des forces de la MONUSCO ? Est-ce le commendant de l’EAC-RF ? Est-ce celui de la Force de la SADC ? Est-ce le chef des troupes Wazalendo ?…

Autant de questions sans réponses font penser une fois encore aux perceptions de l’analyse des questions de défense, le professeur Jean-Jacques Wondo. En effet, dans une interview accordée à Actualité.cd en Février 2023, et répondant à la question de savoir si l’EAC-RF serait en mesure de contrer le M23, le prof avait réagi en ces termes : « Que peut faire la force régionale de quelques milliers de soldats de l’EAC là où environ 20.000 casques bleus de la MONUSCO sont incapables de ramener la paix depuis plus de 20 ans ? Absolument rien ». Et si durant plus de deux décennies elle n’a pas réussi, qu’c’est qui garantit qu’elle va réussir ?

Loin de toutes ces préoccupations, la RDC et notamment le Nord-Kivu, est devenue un laboratoire des forces infructueuses de sécurité (?). Sur le champ de combat, FARDC, EAC-RF, Wazalendo, MONUSCO et bientôt les forces de la SADC (communauté des États d’Afrique australe), face à une seule troupe (M23) qu’elles n’arrivent même pas à vaincre. De plus en plus, la population se sent déboussolée et en impasse d’en qui croire…

Où est l’armée nationale pour sauver la patrie ?

En dépit d’être dans le top 10 des armées les plus puissantes d’Afrique, les forces armées de la RDC, « FARDC » semblent en difficulté. Quand bien-même elles se défendent mieux sur le terrain, elles semblent étouffées par une ribambelle d’accords politiques signés entre le gouvernement Congolais et différents partenaires, on ne sait pour quels objectifs. À cela il faut ajouter le cessez-le-feu qui a le plus profité au M23 soutenu par l’EAC à en croire les témoignages des habitants des zones concernées. En dehors de ces aspects, des sources crédibles, nous apprenons « un bicéphalisme entre la maison militaire du chef de l’Etat et le ministère de la défense » pour suivre les opérations.

Ce n’est pas tout ! Pour Jean-Jacques Wondo, auteur du livre : «Les armées au Congo-Kinshasa : radioscopie de la Force publique aux FARDC», l’enjeu est encore de taille. Car, poursuit-il, outre cet improglio autour même des forces engagées au front, « il faut ajouter la présence de certaines unités militaires indépendantes du commandement opérationnel local et de la région militaire. Sur le terrain, on note une absence de motivation des troupes combattantes ». Au même sujet, le site « the conversation.com » renchérit que « l’armée nationale de la RDC est extrêmement dysfonctionnelle, corrompue, mal équipée et a un faible moral »… Le site rebondit « qu’Il est bien connu que les rations des soldats disparaissent dans les mains des généraux » et que « dans de nombreux cas, les soldats peuvent passer des jours sans soutien logistique simplement parce que les officiers supérieurs et les généraux militaires sont plus préoccupés par l’accumulation de ressources, même aux dépens de leurs soldats de rang », malheureusement.

Partant de tous ces faits, la MONUSCO, dans sa peau de soif de rester en RDC le plus longtemps possible, doit s’être sentie dans l’obligation de sauter sur l’occasion. Il n’est pas non plus exclu, que cette même mission ait vu de loin l’échec du M23, après deux ans de bataille sans aboutir à ses résultats les plus fous à savoir: « prendre la ville de Goma et contraindre Kinshasa à négocier avec lui pour un nouveau renouvellement des accords, ou carrément le respect de certains points qui tardent à l’être ».

Dans ce scénario, l’affaiblissement du M23 serait acté comme ayant été le résultat des efforts de la MONUSCO, une autre façon de se faire encore du crédit auprès de la population qui a depuis longtemps désavouée « une force au service de l’ennemi »…

Défaite du M23, pour quel avenir de Kagame ?

La question du M23 est en soi « une nébuleuse ». C’est plutôt une distraction qui, en fond, porte des objectifs incompréhensibles. Membre de l’opposition, cadre de la commission « défense et sécurité » à l’assemblée nationale, le député national élu de Goma, Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa en sait plus!

En effet, dans sa conférence du samedi 28 Octobre avec sa base autour du thème : « les enjeux autour de la persistance de l’ADF et du M23 en RDC », Kasekwa a dévoilé, que le régime de Félix Antoine Tshisekedi avait en dates du 11 et 12 Juillet 2019, rencontré à Kigali les membres du M23, pour discuter de « l’amnistie de ses membres et de leur intégration dans l’armée nationale FARDC ». Ces échanges avaient abouti, poursuivait Kasekwa, à un accord en foi duquel, « 6 000 éléments du M23 devaient être intégrés dans les rangs des FARDC, sans tenir compte ni de leur identité, de leur nationalité encore moins de leur passé… » Et ce, dans l’objectif de « renouveler leurs pairs devenus vieux au sein de l’armée », tout en poursuivant dénonce le député, l’objectif principal de « la mise en place de l’Etat fédéral autonome de l’Est », principal objectif des guerres de l’Alied democratic forces ADF, et du mouvement du 23 Mars M23…

Une autre inquiétude ambarrassante

Crédit photo Justin KABUMBA

Partant de ces informations fournies par Kasekwa, l’intervention de la MONUSCO résoud-t-elle toutes ces veléités, quand bien-même elle aboutirait à une défaite militaire du M23 ?

Partant de cette question et des informations susmentionnées, il y a lieu de croire que l’opération « Springbok » est une transition entre la « défaite planifiée » du M23 et la mise en place d’une autre stratégie par le M23 et ses patrons, sans changer par contre la vision : « la balkanisation » en vue de la formation de « l’Etat fédéral autonome de l’Est ». Il y a donc lieu pour le peuple Congolais, d’en être prudent.

En outre, cet essai raté du M33 et ses parrains, sera un coup dur pour Kagame. The conversation.com mentionne à ce point, que le prix à payer pour Kagame, une fois que le M23 est defait ou est sommé de se retirer de zones conquises, « serait la perte de crédibilité parmi ses partisans de moins en moins nombreux dans son cercle restreint rwandais. Cela affecterait également sa base de soutien, principalement parmi les Tutsis congolais en RDC qui comptent sur son soutien dans un contexte de violence les visant au Nord-Kivu », l’on note aussi son vieillissement qui n’est pas en congé.

Que pense le peuple Congolais ?

« Où était la même MONUSCO quand l’ennemi s’emparait de toutes les zones conquises ? Pourquoi seulement aujourd’hui, alors que cette mission est au pays depuis plus de 22 ans ? », S’interroge Marrion Ngavho, membre de la société civile forces vives. Dans le camp des mouvements citoyens, l’analyse est nourrie par l’histoire, arrive ensuite, un appel à la vigilance : « Nous demandons à la population d’être très vigilante. Nous devons contrôler les mouvements entrée et sortie de cette MONUSCO… », Conseille Espoir Mwinuka de la Lucha (lutte pour le changement).

Espoir remémore encore le triste scénario de la chute de l’ancien régime rwandais de Juvénal Habyarimana, où c’est la mission de l’ONU au Rwanda « MINUAR », qui avait joué la transition entre l’assassinat de Habyarimana et la prise du pouvoir de Paul Kagame : « C’est la MINUAR qui avait facilité l’entrée au pouvoir de Paul Kagame à Kigali. Elle avait dit à la population rwandaise et au gouvernement de Habyarimana qu’elle sécuriserait Kigali, et par après, c’est elle qui avait facilité l’entrée de Kagame à Kigali. Nous devons être vigilants. Si on ne se met pas debout, cette MONUSCO risque de faire tomber Goma. Que le gouvernement Congolais prenne ses responsabilités en main… »

Par ailleurs, dans un communiqué conjoint des mouvements citoyens lu ce lundi Novembre à Goma devant la presse, le message est clair : « Nous disons non à cette opération qui ne vise que la protection de Goma et Sake tandis que le Nord-Kivu n’est pas seulement Goma ou Sake. Les opérations doivent commencer dans les zones occupées par le M23/RDF », souligne le document.

Lire aussi : RDC : Au-delà des clivage et idiotie politiques, comment ressusciter le Congo ? 

Que faire enfin ?

Il est connu que pour gagner la guerre, la politique, la diplomatie et l’armée couplée au renseignement, entrent en ligne de compte. Aujourd’hui, la diplomatie tout comme la politique, semblent avoir suffisamment démontré des limites à procurer la paix, quitte à Kinshasa de saisir la troisième option.

Il est vrai qu’aujourd’hui, il y a rupture de confiance entre la population et les différentes forces engagées sur le front contre le M23, excepté les « Wazalendo », groupe d’auto-défense populaire. Curieusement, partant des FARDC en passant par la MONUSCO jusqu’à l’EAC-RF, la population n’y voit personne sur qui compter, pire encore, les évènements du 30 Août 2023 qui ont éclaboussé les FARDC dans une tuerie des civils à Goma, ont encore envenimé la situation. Mais faut-il laisser la situation s’embraser ? Pas du tout ! Il faut agir.

Aujourd’hui, résoudre cette crise passe par cinq grandes stratégies :

  1. Dans l’urgence, la population doit soutenir les forces d’auto-défense « Wazalendo » pour défaire le M23, car un peuple se libère, dit-on. Et le gouvernement Congolais doit en profiter en se méfiant du cessez-le-feu, pour enfin frapper fort l’ennemi, en mettant en avant les crimes contre l’humanité dont est responsable le M23 depuis le début de la crise. Dans cette foulée, Kinshasa doit user de tout son arsenal militaire, pour en finir une fois pour toute avec cette aventure.
  2. Une fois les armes éteintes, Kinshasa devrait être prudent à collaborer avec Kampala, Kigali et Bujumbura, trois grands pays qui ont été très présents dans toutes les scènes rebelles qui ont secoué le Congo. À ces pays, Kinshasa devrait ajouter l’ONU, représentée justement au pays par la MONUSCO, la mission des Nations unies pour le maintien de la paix en RDC ; cette mission qui a « trahi » le Congo. Et Lumumba, paix à son âme, en appelait déjà à la solidarité africaine pour vaincre cela. Il réaffirmait alors son intention de résister en alléguant je cite : « Tous ont compris que si le Congo meurt, toute l’Afrique bascule dans la nuit de la défaite et de la servitude. Voilà encore une fois la preuve vivante de l’Unité africaine… » Fin de citation.
  3. Ainsi fait, Kinshasa doit tuer tous ceux qui ont tué au Congo, détourné les soldes des militaires, il doit exproprier les terrains ravis aux autochtones par des communautés alloctochtones aux visions hégémoniques lors des précédentes rébellions, il doit également récupérer les différentes carrières minières en ne donnant leur exploitation qu’aux seules entreprises de l’État. Cela passe par la résiliation des contrats anciens et dont les clauses n’ont même pas été respectées, alors que la population en attendait des retombées positives et non la guerre comme c’est le cas aujourd’hui.
  4. Kinshasa doit restructurer son armée. Et cela ne peut être possible que s’il dispose d’un budget et d’une volontés conséquents. Hors, penser construire un budget conséquent en RDC sans activer la justice contre la corruption, c’est comme chercher de l’or au Rwanda : c’est impossible.
  5. Kinshasa doit investir dans ses cerveaux. Aujourd’hui, il n’est un secret pour personne : le pays a connu une fuite immense de ses cerveaux. Si le monde, si l’Afrique se construit aujourd’hui, c’est grâce au cerveau Congolais. La RDC n’est pas que riche en minerais et en forêts, plutôt en cerveaux. Et une fois capitalisés, ces cerveaux sont en mesure de faire en 5 ans, ce que les autres ont fait en 50 ans.

Lire aussi : MONUSCO-RDC : Programme DDR de la MONUSCO, deux décennies de perte de temps ou de distraction des Congolais ?

Car il faut le dire: compter toujours sur les voisins pour résoudre ses problèmes, Kinshasa se refait comme un bal d’émasseration des abrutis des multinationales, qui suceront ses ressources jusqu’au dernier siècle de la vie, pour enfin canaliser toutes les âmes Congolaises dans un second enfer: la géhenne de Satan!…

Sinon, croire en Springbok, en pensant qu’il est possible de reconstruire en 2 mois ce qui a été démoli en 23 ans, c’est comme faire alaîter un orphelin aux mamelles de la sorcière qui ensorcela sa mère… C’est plutôt être plus sorcière que la sorcière elle-même !

John TSONGO, Journaliste environnementaliste, écrivain, chercheur et cofondateur de la radio Panafricaine

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