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Afrique du Sud: La crise électronique continue de miner la croissance économique. - PANA RADIO
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré dimanche que la crise de l’électricité dans le pays continue de miner la croissance économique et les investissements.

« Les délestages portent préjudice aux entreprises, perturbent les ménages, compromettent la fourniture de services sociaux et affectent la sécurité et le bien-être de la population », a fait remarquer M. Ramaphosa, également président du parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), lors du lekgotla (agora) du Conseil exécutif national de l’ANC.

« Résoudre la crise énergétique et mettre fin aux délestages est l’un de nos défis les plus immédiats et les plus urgents », a-t-il indiqué.

En raison des délestages, les entreprises hésitent à investir, la productivité est freinée, la croissance économique ne peut être soutenue et les emplois ne peuvent être créés à l’échelle nécessaire, a poursuivi M. Ramaphosa. Le président a rappelé avoir signé des accords avec des producteurs d’énergie indépendants pour 26 projets d’énergie renouvelable, qui généreront environ 2.800 mégawa tts (MW) d’électricité, ils négocient également pour importer 1.000 MW des pays voisins. Certaines des centrales électriques qui arrivent en fin de leur vie seront réorientées du charbon vers les énergies renouvelables, a-t-il ajouté.

L’abandon du charbon ne se fera pas du jour au lendemain (président sud-africain)

L’Afrique du sud, qui tire 80% de son électricité du charbon ne va pas abandonner d’un coup ses centrales dans le cadre de sa transition énergétique, a prévenu dimanche le président Cyril Ramaphosa.

Lors d’un meeting avec de hauts responsables de son parti, l’ANC, M. Ramaphosa a évoqué la nécessité de corriger « la perception selon laquelle nous sommes appelés à faire un compromis entre la sécurité énergétique et une transition juste vers une économie à faible émission de carbone ».

Il ne s’agit pas de « faire un choix entre le charbon et les énergies renouvelables », a-t-il poursuivi. « Notre mix énergétique repose à 80% sur le charbon, il n’y a tout simplement pas moyen que nous fermions ces centrales juste comme ça », a ajouté le président sud-africain.

Deux centrales récemment construites, figurant parmi certaines des plus grandes centrales à charbon au monde, ont des problèmes de conception. Elles devraient néanmoins rester opérationnelles jusqu’à la fin de leur durée de vie de 40 ans, a-t-il assuré.

« Nous avons investi beaucoup d’argent dans ces centrales », a -t-il souligné devant les cadres de son parti. Les centrales à charbon approchant de leur fin de vie seront quant à elle reprogrammées pour produire de l’énergie propre. Pour tenter de sortir du tout charbon, le gouvernement a présenté l’an dernier un plan pour une « transition juste ».

Maintenance, importation d’électricité et déploiement vers les énergies renouvelables en sont les principaux axes. Une enveloppe de 98 milliards de dollars a été approuvée pour l’Afrique du Sud à la COP 27.

KIZA DJUMA AKBAR (Afrique du Sud)

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