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Archives de catégorie Economie

Nord-Kivu /Alphamin bisie Mining SA : Une nouvelle énergie à la tête du syndicat.

C’est une nouvelle ère qui s’annonce, après les élections suivies de l’investiture des nouveaux membres à la tête de la délégation syndicale au sein d’Alphamin Bisie Mining. À la tête de l’équipe, Monsieur Alex KASINDI, alors Président, qui se fera aider par une dizaine d’autres personnes qui composent son comité. Son discours, tout comme son intervention devant la presse dans les heures qui ont suivi son investiture, sont en tout cas porteurs d’espoir: défendre les droits des travailleurs, tout en protégeant les intérêts de l’entreprise.

<< La priorité de notre mandat est de défendre les droits de nos travailleurs, tout en sauvegardant également les intérêts de notre société, Alphamin Bisie Mining…>>.

C’est un résumé court, mais plein de sens, c’est qu’a dit le nouveau président de la délégation syndicale au sein de l’entreprise Alphamin Bisie Mining, Monsieur Alex KASINDI, à l’occasion de son investiture ce samedi 27 Mai 2023 à Goma au Nord-Kivu.

Élu pour un mandat de 3 ans, soit de 2023 à 2026, Alex se fera aider par une autre dizaine des membres, élus eux aussi à l’issue d’un suffrage universel direct. << Nos prédécesseurs ont beaucoup fait. Et là qu’ils se sont limités, c’est par là que nous allons commencer…>> assure Alex.

Et d’ajouter, s’adressant à ses co-employés: << Nous allons nous occuper de vos problèmes, qui sont les nôtres aussi…>>.

Alex KASINDI a, au nom de son équipe, rassuré aussi le côté employeur. << Chers employeurs, nous vous promettons un accompagnement et vous rassurons que nous allons militer pour la culture de la paix au sein de l’entreprise… Nous vous demandons en outre avec insistance, de mettre les moyens nécessaires pour la formation de vos travailleurs que nous sommes…>>, Plaide-t-il.

Parallélisme oblige, militer au sein d’un syndicat, c’est aussi rouler selon les prescrits de la loi de la République. Et le nouveau comité syndical tente également d’assurer de ce côté là, que le respect des lois de la République sera de mise. << Nous vous assurons que nous allons vraiment défendre les lois de notre pays, en matière de sécurité sociale ainsi que celles de la législation du travail…>>, déroule le président.

Travailler chez Alphamin et de surcroît exercer au sein du syndicat, c’est aussi et avant tout servir les citoyens congolais. << À tous les citoyens Congolais, nous promettons le dévouement dans la défense de leurs intérêts et droits, en tant que Congolais et travailleurs…>>, Commente à ce sujet Monsieur Alex KASINDI.

Entreprise Multinationales, Alphamin Bisie Mining est active au Nord-Kivu et axe ses actions dans la filière minière. Outre ses dizaines d’employés, l’entreprise Alphamin joue, selon Alex, un rôle non négligeable en termes de génération des recettes dans l’assiette fiscale de la province.

John TSONGO

Rapport de l’IGF: Un réseau mafieux démantelé dans la paie des agents de l’Etat en R.D.C.

L’ Inspection Générale de Finances a rendu public ce jeudi 27 Avril 2023 un rapport détaillé de l’enquête sur la fiche de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Il ressort de cet audit un réseau mafieux démantelé qui absorbe environ 148.999.749.440,95 Francs Congolais, soit près de 65 millions de dollars américains mensuellement au trésor public.

Dans un communiqué signé par Dieunit Kanyinda Mampinda en charge de communication de l’IGF, l’on note que 53.328 agents disposent à eux seuls, plus d’un numéro matricule dans le fichier avec le même nom; 93.356 agents partagent un même numéro matricule avec d’autres agents également payés. Les noms de 43.725 agents payés sans figurer sur les listes déclaratives provenant de leurs services d’origine et 961 agents chargés du traitement de la paie se retrouvent sur les listes de paie de plusieurs ministères. Plusieurs d’entre eux sont sur plus de 15 listes de paie.

lls sont par ailleurs au total 145.604 agents payés disposant des numéros matricules incorrects, fantaisistes et fabriqués pour les besoins de la paie alors que le système de contrôle des effectifs lancé par le Vice-Premier Ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, dès sa prise de fonction à la tête de ce ministère en septembre 2022, dans le but d’identifier et certifier tous les fonctionnaires de l’Etat congolais, avait relevé près de 380 000 agents publics imaginaires gonflent cette liste dans la ville de Kinshasa.

Les Inspecteurs de l’IGF étaient largués sur terrain pour pouvoir auditer le fichier de paie des agents de l’Etat, ce contrôle a abouti à pouvoir établir ce rapport renseigne le communiqué de cette agence anti corruption qui, en vertu du décret n° 2006-1213 du 4 octobre 2006, exerce une mission générale de contrôle, d’audit, d’étude, de conseil et d’évaluation en matière administrative, économique et financière, pour le compte de ministres chargés de l’économie et du budget.

Magloire MUTULWA

Ali SAIDI, nouveau dirigeant officiel de la Coopec Bas-peuple

La coopérative d’épargne et de crédit Bas-peuple a désormais Ali SAIDI comme nouveau président du conseil d’administration. Quoique contestée par un camp, sa reconnaissance officielle a été mise à la merci du public par le Général Kabeya MAKOSA François, Maire sortant de Goma. Entre-temps, l’ancien président du conseil d’administration, Thierry Nzanzu MAYALA, promet d’attaquer cette décision du gouverneur de province.

Le désormais président du conseil d’administration de la coopérative Bas-peuple Ali SAIDI, a été notifié de sa reconnaissance officielle lors d’une séance au cours de laquelle la décision de l’autorité provinciale l’instituant a été lue ce Mardi 11 Avril 2023 par l’autorité urbaine de Goma, le Maire sortant, le commissaire divisionnaire adjoint Kabeya MAKOSA François, lors d’une rencontre organisée pour la circonstance à l’hôtel de ville.
Dans la lettre du gouverneur de province lue devant les membres de la coopérative, il a été démontré qu’après toutes les tentatives judiciaires entreprises par le PCA sortant déchu lors d’une décision des membres exprimée à l’occasion d’un suffrage universel direct tenu lors de l’assemblée générale organisée il y a quelques mois, Nzanzu MAYALA Thierry accusé de mégestion, n’a pas su convaincre la justice. Le même document note qu’il a changé sans l’aval des membres ni des organes attitrés encore moins de la commission de discipline, le logo et le sceau de la coopérative…
Ainsi, la note du gouverneur instruit à Thierry, l’organisation de la remise et reprise entre lui sortant et Ali SAIDI, entrant.

Reconnaissance de SAIDI, un passage à force ?

Il n’est pas question ! S’il faut du moins se référer aux explications fournies par l’autorité urbaine, via le chef de division unique à la Mairie, Alexis Ndalihoranye UZARIBARA. À en croire le rapport synthèse de suivi du dossier, Nzanzu MAYALA Thierry doit s’être reproché d’une culpabilité telle que l’exhibent même plusieurs membres de la coopérative.
Ce rapport présente une dizaine de faits “incohérents” par lesquels s’est illustré Thierry et qui font prévaloir qu’il a méprisé l’autorité légalement établie.
À titre d’exemple, ledit rapport cite le changement par Thierry, du logo et du sceau de la coopérative, sans l’aval de l’assemblée générale, organe attitré pour en décider ; le boycott de l’audit externe demandé par le gouverneur de province enfin de le laver de tout soupçon de détournement et de megestion, son opposition à la décision de l’autorité provinciale, ordonnant l’investiture d’Ali, élu par les membres, l’intentation d’une procédure judiciaire contre les décisions du gouverneur, en violation du règlement d’ordre intérieur de la coopérative…
Toutes ces évidences ont fait que l’autorité provinciale reconnaisse la légitimité d’Ali SAIDI, se posant la question de savoir pourquoi Thierry n’aurait jamais accepté qu’un œil de l’autorité soit attentionnée sur ses agissements au sein de la coopérative.

Ali a-t-il bénéficié d’une complaisance du Maire ?

“C’est moi qui ai demandé au gouverneur de sursoir l’installation de SAIDI. Parce qu’il fallait d’abord comprendre toute la scène: De la mort de l’ancien président KALENGA OMER en passant par la déchéance de Thierry jusqu’à l’élection d’Ali SAIDI.” A expliqué le Maire.” Tout ce que vous faites, c’est pour que nos enfants vivent mieux. Alors s’il vous plaît, faites des choses dans l’harmonie. C’est aussi pour l’intérêt économique de notre pays…” a conseillé le Maire.

SAIDI prend acte mais Thierry s’en méfie…

“Je suis fier que l’autorité provinciale ait reconnu ma légitimité. Je n’ai pas beaucoup à dire. Mais je rassure que je vais travailler pour et avec tout le monde. J’ai été élu président et je promet de mieux faire, car j’ai des personnes compétentes dans mon entourage…” A dit à la presse SAIDI au sortir de la rencontre avec l’autorité urbaine.

“Pas question de nous laisser faire. Nous allons continuer les démarches jusqu’à ce que l’ordre revienne dans notre coopérative…” A lâché pour sa part Thierry.
Le rapport synthèse continue de remémorer par ailleurs, qu’aux premières heures post élections de SAIDI, Thierry avait foui avec les clés du bureau de la coopérative, le sceau et le symbole du pouvoir, en boycottant la remise et reprise à l’amiable avant que les services de renseignement ne l’avaient immobilisé et entendu sur procès verbal.
Le même rapport a encore déploré que les avant-midi de ce Mardi, le même acteur a mobilisé même des non membres de la Coopérative y compris des enfants, pour perturber la communication de l’autorité et contester la décision du gouverneur de province.
Devant le portail de la Mairie, une ribambelle de manifestants ont brandit des calicots sur lesquels on pouvait lire je cite: “Nous, membres et fondateurs du bas-peuple,  nous ne voulons pas le groupe d’Ali SAIDI au sein de notre coopérative Bas-peuple…” fin de citation.

Mais le message du gouverneur est unique…

“Monsieur le Maire, j’ai l’honneur d’accuser réception de la lettre référencée, m’adressée en date du 13 Décembre 2022, au sujet de la crise qui persiste au sein de la coopérative du bas-peuple et vous en remercie. Je vous demande de procéder à l’installation officielle de Monsieur SAIDI ALI, élu lors de l’assemblée générale et que Thierry fasse une remise et reprise avec le président élu. Veuillez agréer Monsieur le Maire, l’expression de mes sentiments patriotiques…” rapporte ledit message issu du patron de la province.
À son tour, l’autorité urbaine a donné 48 heures à l’équipe sortante pour organiser la remise et reprise. À défaut, “le procureur de la République se sentira dans l’obligation de faire exécuter la décision de l’autorité provinciale…” A chuté par rappeler le Maire.
John TSONGO 

Livraison de motos à Goma dans le cadre d’un projet de lutte contre le chômage et la délinquance juvénile

Les Etablissements KASEREKA NZOLI ont récemment livré 40 motos neuves de la marque ‘Haojue’ à 40 bénéficiaires dans le cadre du projet « Umoja ni Nguvu » visant à lutter contre le chômage et la délinquance juvénile dans l’Est de la RDC. Selon Clovis KAMBALE, responsable du service Marketing de l’entreprise, les bénéficiaires ont acquis leur moto en versant des contributions journalières de 8 500 francs congolais dans une caisse mutualiste.

Le Maire de la ville de Goma, présent lors de la cérémonie de remise de motos, a exhorté les bénéficiaires à faire un usage responsable de leur nouvel engin et à éviter tout comportement contre les valeurs morales et le respect du code de la route.

Notons que cette livraison de motos est la dixième pour cette entreprise qui s’est spécialisée dans la vente d’engins roulants. Après la récente livraison de trente autres motos en février dernier, l’entreprise totalise à ce jour un nombre de 480 motos dans la ville touristique de Goma.

 

Magloire MUTULWA

Egypte/économie: Compagnies pétrolières et population, toutes en direction de l’enfer.

Après son apogée économique aux années 1979 et 2020, l’Egypte est aujourd’hui en difficulté. Perte de 40 % de la valeur salariale des fonctionnaires, et sa population devient candidate à l’émigration. Pour prendre le poil de la bête, Le Caire se courbe vers les sociétés pétrolières.

Depuis Mars 2022, l’Egypte sent la dégringolade de son économie. Ce coup dur pour le Caire que d’aucuns tentent de qualifier de Marasme économique, a affecté le budget du pays jusqu’à le rendre déficitaire. Le Caire en conséquence aujourd’hui, est contraint de « puiser dans les fonds des groupes publics d’hydrocarbures ». Et cette manœuvre retarde les paiements aux sociétés productrices privées installées sur place. « Ces dernières souhaitent céder leurs participations à des groupes internationaux et locaux ».

Pour financer un déficit budgétaire qui préoccupe les bailleurs de fonds internationaux, l’Etat égyptien “siphonne” la trésorerie des deux sociétés publiques d’hydrocarbures, l’Eyptian General Petroleum Corporation EGPC et l’Egyptian Naturel Gas Holding Company EGAS.

« La situation est d’ailleurs identique pour le secteur gazier qui est soumis, selon le même principe, à l’EGAS : là aussi, la compagnie publique paye au compte-gouttes ses dettes au secteur privé ».

Dans cette logique, une gamme de sociétés se désengagent de l’Egypte et les conséquences y afférentes risquent de détruire encore davantage l’économie qui, déjà se meurt. Consécutivement à cette situation, certains actionnaires « ont poussé pour la cession des actifs en Egypte », c’est à l’instar de Capricorn Energy (35 000 barils par jour) et de Palisser Capital. D’ailleurs, il y a peu, Capricorn, « qui a failli être racheté par son compatriote Oïl puis par les Israéliens  de NewMed Eenergy, a acheté ces blocs égyptiens en plein milieu de la crise du Covid-19, à Shell ». 

Où va l’économie Egyptienne ?

Le climat des affaires ne rassure plus… les désengagements se consomment du jour au lendemain. Dans une grande douleur, la société pétrolière privée Apex International Energy (15 000 barils par jour), Pincus et d’autres anciens de l’américaine Apache en Egypte, travaille aussi discrètement sur un plan de départ du pays. « Elle devrait prochainement ouvrir une data room pour que les sociétés intéressées puissent consulter ses données ». Curieusement, la firme Anglaise SDX Energy avec une capacité de 7000 barils par jour, a « également lancé un processus de cession de ses actifs égyptiens ». La société émiratie Dana (25 000 barils équivalent pétrole), attend également se désengager.

Où va l’économie Egyptienne ? La question est autant plus complexe qu’elle affecte aujourd’hui selon le Journal La Croix, plus de 60 % des 104 millions d’habitants que compte le pays. Cairn.info rebondit pour sa part, que cette situation qui découle d’une mauvaise application par le Caire, de la politique de la banque mondiale, aura des conséquences très graves plus que l’on en a connues jusqu’ici.

Et après ?

Suite à une situation qui ne rassure plus, la population Egyptienne ne s’intéresse plus qu’au prix du pain, mais très inquiète de l’avenir des enfants. Les employés des entreprises tant publiques que privées, assistent aujourd’hui, à une perte de valeur de leur salaire, allant jusqu’à 40%.

Candidats obligés…

Rien ne va ! Il faut que l’on quitte le pays ! Plusieurs Egyptiens préfèrent maintenant émigrer vers le golf ou encore aller outre-mer en Europe. La situation a pris de l’ascenseur, que l’on évalue à près de 30 milliards d’Euros, l’argent renvoyé au pays par les Egyptiens de l’Etranger, s’il faut toujours croire au Journal La Croix dans un de ses articles publiés en Janvier 2023.

Du Sénégal au Maroc en passant par l’Erythrée, l’Egypte, la Libye ou encore la Tunisie,… l’on observe aujourd’hui, à une dévalisation du continent de ses ressources humaines. Cette situation pourvoyeuse des migrants qui meurent malheureusement par milliers aux larges des côtes Libyennes et Tunisiennes, ne devraient pas laisser indifférents les dirigeants Africains. Le plus tôt serait le mieux car, la première richesse d’un Etat, c’est sa population.

©2023 John TSONGO

La « destination du Maroc » dans le monde des affaires.

Une pierre, cinq coups ! Le Maroc veut faire un élan. D’Israël en Inde, en passant par la Chine, la France et l’Allemagne ; les autorités Marocaines ont mis de côté le sommeil. Ils veulent améliorer l’économie du pays, qui est l’une des plus compétitives du continent.

Patron du secteur des investissements depuis 2021, Mohcine Jazouli se bat bec et ongle pour relever une économie qui, depuis son arrivée à ce poste, les choses ont été en cas révolutionnées.

Rien qu’au sujet de la coopération Indo-Marocaine, les statistiques de New Delhi (ministère indien du Commerce et de l’Industrie), prouvent que les « échanges bilatéraux entre les deux pays ont dépassé pour la première fois, la barre des 3 milliards de dollars en 2022, contre 1,9 milliard l’année précédente et 1,2 milliard en 2018 » ; ce qui fait de l’économie marocaine, une économie en pleine floraison.

Sans se lasser, Jazouli franchit les airs. En mars 2023, il a effectué une mission gigantesque en Chine, Israël et en Inde, après Londres, Berlin, New York, Tokyo et Singapour. À son passage partout, l’ancien patron de Valyans Consulting « multiplie les rencontres avec des acteurs publics et privés pour vanter les opportunités qu’offre le royaume en matière d’investissement ».

 ➡ A Lire : MAROC : LA STABILITE POLITIQUE EST ESSENTIELLE POUR UN MAROC FORT.

Les arguments de Jazouli…

« Nos infrastructures sont aux meilleurs standards internationaux, notre capital humain est notre première richesse, plus de 50 accords de libre-échange nous ouvrent l’accès à un marché de plus de 2,3 milliards de consommateurs. Et en tant que premier producteur d’énergies renouvelables en Afrique, le royaume est également devenu le leader continental du développement durable ». Sont toujours les propos par lesquels Mohcine tente de convaincre ses sollicités.

New Delhi…

Avec ce pays potentiellement médical et l’une des puissances économiques de la planète, le royaume chérifien tissé déjà une coopération dans les secteurs de l’automobile, l’industrie pharmaceutique ou encore le digital, les mines, les infrastructures et l’hydrogène vert.

Ces évidences ont fait de New Delhi, le quatrième client de Casablanca, grâce aux exportations marocaines d’engrais. Quoi de plus normal que le Ministre se sente fier et se félicite d’une mission réussie, Jazouli déroule : « Nous avons rencontré plus d’une dizaine de grands groupes indiens qui sont très intéressés par ce que le Maroc a à offrir et que nous allons accompagner de près pour faire de cette puissance mondiale l’un des principaux investisseurs étrangers dans le royaume ».

L’Israël…

De 13,7 à 55,7 millions de dollars réalisés entre 2019 et 2022, sont aujourd’hui d’autres chiffres qui expriment les échanges entre Rabat et Jérusalem… cet autre partenaire ignoré.

Longtemps ignorés, les échanges entre les deux augurent aujourd’hui une assurance. « On assiste depuis la création du Conseil d’affaires Maroc-Israël, à un vrai engouement des entreprises des deux pays pour renforcer les partenariats financiers et économiques. Pour l’heure, nous sommes dans une phase d’exploration et de prise de connaissance mutuelle qui prépare le terrain, je l’espère, à de vrais développements industriels, commerciaux et technologiques », se réjouit Ghita Lahlou, membre pesant dans la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Le sentiment de Lahlou, paraît aussi celui de Jazouli qui lâche : « La reprise des relations entre le Maroc et l’Israël s’est traduite par des mesures concrètes, symbolisées par la signature de plusieurs accords de coopération, l’ouverture des bureaux de liaison, la reprise des vols ou encore la mise en place d’équipes de travail couvrant des secteurs prometteurs, comme la recherche et l’innovation, le tourisme, l’aviation, l’agriculture, l’énergie, l’environnement, le commerce et l’investissement ». Il se montre à cet effet confiant de voir les résultats concrets de ces efforts le plus rapidement possible, et qu’ils s’incarnent dans des investissements nouveaux et des emplois de qualité à l’attention de nos jeunes, en phase avec les ambitions du royaume.

Un gros légume…

Avec 200 entreprises générant 100 000 emplois, Pékin est aussi un partenaire de haute carrure du royaume chérifien. Pour l’heure, le royaume attend « saisir l’aubaine pour drainer des investissements et continuer à diversifier ses partenaires ». Les analyses économiques retiennent qu’entre Pékin et Rabat, il y a eu « un déficit commercial de 58,5 milliards de dirhams en 2021 » et le royaume entend renverser la vapeur.

« Il y a toujours eu une ouverture, d’un point de vue commercial et économique, sur la Chine, qui est sortie de son modèle de continent-usine pour délocaliser elle-même ses entreprises », ce point de vue de l’analyste économique Larbi Jaïdi, survient consécutivement aux démarches qu’initie la Chine d’installer un complexe industriel dans le Nord du royaume.

 ➡ A Lire : MAROC : RABAT, UNE NOUVELLE PUISSANCE NUCLEAIRE DU CONTINENT ?

Rabat… au-delà de l’économie

Au-delà de l’économie, Rabat façonne sa sécurité. Outre l’Espagne et la France, Rabat fonce et consolide ses acquis militaires, technologiques et culturels avec de nombreux pays comme les États-Unis, Israël, la Chine, le Royaume-Uni ou encore la Russie.

D’ailleurs, Rabat a su ces dernières années grâce à sa politique de coopération multilatérale, payer à ses Forces Armées Royales (FAR) auprès du constructeur indien Tata Advance Systems, un lot de 90 camions LPTA 2445 6×6 (utilisés à la fois pour le transport d’équipements, de munitions et de troupes, mais aussi comme armement grâce aux lance-roquettes et autres unités de tir de missiles pouvant y être installés). Cela confirme selon plusieurs observateurs, que la « diversification des partenaires tient lieu de nouvelle doctrine diplomatique au royaume ».

© 2023 – John Tsongo, LNL News

 ➡ Lire Aussi : MAROC : UNE ECONOMIE BASEE SUR LE TOURISME

Rabat ne peut-elle pas donner des leçons à Kinshasa ?

On ne réussit que lorsqu’on s’inspire de ceux qui ont réussi… Alors que Rabat voit son économie fleurir, Kinshasa voit son économie flétrir… C’est dommage !

Avec plus de 200 voyages à l’extérieur du pays à la « Recherche des investisseurs », le président congolais Félix Antoine Tshisekedi semble n’avoir pas gagné le pari. Ses voyages sont vivement critiqués et sont perçus par l’opinion comme « un gaspillage inutile des moyens de la République, alors que la population croupit dans la misère ».

Pourtant, avec un esprit entrepreneurial qui caractérise les Congolais, il suffirait de les organiser, les subventionner, les suivre, les exonérer de certaines taxes, pour éclater le « noyau de la production intérieur ».

Quelle leçon tirer de Rabat ?

À la différence, en lieu et place du roi, au Maroc, c’est le ministre en charge des investissements, qui effectue des déplacements pour établir une coopération avec les potentiels investisseurs. Dans le cas d’espèce en RD Congo, en lieu et place du Président, ce sont les ministres de l’économie nationale, du commerce extérieur et des affaires étrangères, qui se constitueraient en bloc pour mener une telle démarche. Le Président se concentrerait sur des questions internes du pays, à l’instar des missions de travail dans les provinces, en vue de s’enquérir de la vraie vie et du vrai état de l’État à l’intérieur du pays.

En dépit de ces efforts on dirait non cadrés et non adaptés, la banque mondiale regrette dans son rapport de 2022, que « l’économie congolaise reste vulnérable aux fluctuations des prix des produits de base et aux performances de ses principaux partenaires commerciaux, l’exposant ainsi aux perturbations liées aux conflits géopolitiques et à la résurgence de la pandémie de COVID-19 ».

Le site internet investindrc.cd note qu’entre 2013 et 2020, le cumul de demandes de création d’entreprises et d’établissements a atteint 3320, mais cela n’a pas éteint la flamme de l’incidence de la pauvreté établie en moyenne à 80% et le taux de chômage à 84%, s’il faut se fier aux chiffres fournis par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements « ANAPI ».

Comment renverser la vapeur ?

Le plus grand des problèmes de la RDC, ce sont les têtes de ses dirigeants dépourvus d’initiatives pour des projets salutaires pour la population, mais doués en stratégie de pillage et de planification des calculs tactiques politiques pour se maintenir au pouvoir.

L’extraversion de son économie encrée sur le secteur minier et puis avec des partenaires très peu crédibles, n’aide pas le pays à « avancer et à construire une économie solide et compétitive ». Les investisseurs et partenaires étrangers présents au pays, profitent malheureusement de ce climat « d’euphorie du pillage et de la politique du ventre » des dirigeants pour saigner à grande échelle les ressources minières du pays et c’est le citoyen lambda qui en pâtit.

 ➡ A Lire : RDC : LE PATRIMONIALISME DE TSHISEKEDI

La construction des centrales hydrauliques, la construction des routes y compris de desserte agricole, la création des parcs agro-industriels à l’instar de l’initiative de Bukangalonzo, la traque acharnée contre les réseaux de la corruption, ou encore la transformation locale des minerais par et avec des investisseurs locaux, la nouaison des relations avec des partenaires crédibles… Sont autant des pistes pour relever l’économie congolaise. À ces astuces, il est de mise que l’état songe à rendre robuste son système pour parer à toutes les convoitises des pays voisins et des soi-disant grandes puissances. « Sinon, aussi longtemps que la politique prendra le dessus sur l’économie et la sécurité du pays, la RDC restera un enfer à ciel ouvert ».

 ➡ Lire Aussi : RDC : LE PAYS SE TRANSFORME EN UN ETAT PLUS MEPRISABLE !

© 2023 – John Tsongo, LNL News

 

RDC-PETROLE : Des appels d’offres autour des blocs pétro gaziers, entre blocage et réticence des majors, que comprendre ?

Il n’est plus un secret pour personne ! « Sortir du tout minier »… enfin de faire des hydrocarbures une locomotive économique, est l’actuelle grosse ambition de Félix Tshisekedi, président Congolais pour le reste de sa gouvernance. Mais cela rencontre la réticence des majors.

Les autorités du Congo-Kinshasa rêvent faire de ce pays, « l’un des géants des hydrocarbures en Afrique » ! Le ministre congolais des hydrocarbures, Didier Budimbu est fier de l’affirmer ! Oui, car les terres congolaises renferment selon plusieurs études, 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz naturel.

Et oui, parce que c’est autour de 30 milliards de dollars par an, l’argent que génèreraient ces ressources une fois exploitées, s’il faut croire aux estimations de Kinshasa.

Ce vœu, quoique plus prisé par le gouvernement, « est contesté par les ONG environnementales et ne semble pas aiguiser l’appétit des majors… ». Pourtant, pour diversifier son économie, Kinshasa veut à tout prix accélérer l’exploitation de 30 blocs (3 gaziers 27 pétroliers) en lieu et place de 16 comme initialement prévu.

Blocage dans le processus d’appels d’offres… Pourquoi ?

C’est en Octobre 2022 que les appels ont été clôturés, du moins pour les trois blocs gaziers du Lac-Kivu, après leur annonce depuis Juillet de la même année. En principe, la clôture de ces appels d’offres se ferait en Janvier 2023. Mais ceux relatifs aux blocs pétroliers, ont été prolongés.

Seules deux américaines (Symbion Power & Red (bloc Makelele) et Winds Exploration and Production LLC (bloc Idjwi), et une canadienne, Alfajiri Energy Corporation (bloc Lwandjofu), ont été sélectionnées de toutes les treize qui ont soumissionné pour l’offre d’exploitation du gaz sur le Lac-Kivu.

Alors que Kinshasa tente de se nourrir d’espoir pour un aboutissement heureux du processus, dans le monde d’outre-mer, le pessimiste prend le dessus sur l’espoir et la confiance de réussir. « Les acteurs qui ont soumissionné pour les blocs gaziers présentent peu de références sur le marché. Et, quand de parfaits inconnus arrivent dans un appel d’offres, ce n’est jamais bon signe pour la suite », confiait il ya peu, le Directeur de recherche à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris, à Paris), Monsieur Francis Perrin.

Les ONGs environnementales, à l’œuvre de l’échec du processus ?

Greenpeace, Rainforest Foundation, Extinction Rebellion et Réseau pour la Conservation et la réhabilitation des écosystèmes forestiers (Cref), travaillent visiblement pour faire bâcler les ambitions de Kinshasa, pour, se convainquent-ils, « éviter un désastre pour le climat, la biodiversité et les populations locales ».

Dans la même affaire, Perrin revient en pointant du doigt un autre délit du gouvernement congolais, lié cette fois-ci à la communication « Avancer des données peu crédibles (22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz naturel, ndlr) peut calmer les ardeurs des pétroliers en raison du peu d’explorations qu’il y a eu en RDC », estime-t-il, surtout en sa peau de  spécialiste de l’industrie extractive. Il pense que le ministre congolais des Hydrocarbures devrait  « opter pour plus de prudence ».

Il est aujourd’hui difficile de comprendre si oui ou non, il y aurait une rivalité entre les firmes qui ont gagné et celles qui n’ont pas su glaner le marché. Car, la mémoire retient qu’un moment, Didier Budimbu – a été mis en cause dans une note d’Oil Change International pour avoir conclu, à Paris, un accord secret concernant l’octroi de certains blocs avec le magnat nigérian Chukwuma Ayodeji Ojuroye et le cabinet de conseil américain GeoSigmoid… Quoi qu’il nie cela en alléguant que « Tout a été fait dans les règles de l’art ».

Un retard justifié…

« Après que l’octroi des permis gaziers a pris du temps pour se finaliser, j’ai jugé bon de donner plus de temps aux sociétés soumissionnaires pour préparer leur dossier », explique Budimbu, pour justifier le retard encaissé dans le règlement des questions relatives aux appels d’offres.

Mon ministère, poursuit-il, « doit également avoir le temps nécessaire pour exécuter les roadshows en vue de promouvoir nos blocs pétroliers ». Point n’est en outre besoin de le rappeler, qu’il était initialement prévu qu’en janvier 2023, le traitement de tous les dossiers soit déjà clos. Il a été repoussé en avril et le verdict du processus des appels d’offres pour les 27 blocs pétroliers devrait finalement être rendu en octobre 2023.

D’après les normes, « le processus d’attribution de licences d’hydrocarbures prend d’ordinaire entre 12 et 15 mois à partir de son lancement ». explique Didier Budimbu, qui ; Fort d’en dire sans se gêner, il ne semble visiblement reprocher de rien le gouvernement auquel il appartient.

La main tendue du gouvernement, boudée par les Majors ?

Au lendemain de l’annonce des appels d’offres de la vente aux enchères des blocs gaziers et pétroliers, plusieurs géants de l’exploitation domaniale ont manifesté leur intérêt. TotalÉnergies, ExxonMobil et d’autres grandes sociétés du continent asiatique,… « Figuraient parmi les pétroliers à avoir manifesté un intérêt pour l’acquisition des blocs mis aux enchères », explique Budimbu.

Mais pourquoi une réticence ?

Le gouvernent estime lui, que tous les chemins sont balisés pour une exploitation pétrogazière sereine ! Mais les spécialistes des questions du monde des hydrocarbures y voient autrement. « L’aspect risque politique n’est pas forcément un atout pour la RDC, où le contexte, un peu troublé, peut contribuer à une plus grande prudence de l’industrie pétrolière », c’est ce que pense Francis Perrin à la matière. A cette évidence qu’évoque Perrin, s’ajoute le fait qu’en RDC, le problème des vraies prospections non quantifiées des ressources pétrolières et gazières  s’invite. Et cela pourrait faire à ce que  les « compagnies pétrolières peuvent investir ailleurs en Afrique, où des ressources pétrogazières réelles ont été déjà identifiées ».

La renaissance du secteur minier face au contrepoids du passé Kinois

« Le passé préjudiciable du domaine minier ne devrait pas handicaper l’attrait des investisseurs, y compris les majors du secteur des hydrocarbures », tente de sensibiliser Didier BUDIMBU. L’ancien climat de la gouvernance du Congo-Kinshasa a malheureusement épandu des semences dont les fruits produits et qui seront encore peut-être produits affectent et affecteront les investissements du pays.

Perrin, fixe également son regard dans le même sens : « L’historique de l’industrie minière ne garantit pas la reproduction du même schéma dans le secteur pétrolier, mais c’est un défi auquel le gouvernement doit faire face en RDC », lâche Perrin, face à un ministre qui ne tarit des mots : « Notre gouvernement mène une lutte acharnée contre toutes les formes de corruption », note Didier Budimbu. Il invite les investisseurs potentiels à « se rendre compte que la RDC est en train de changer en ce qui concerne la bonne gouvernance ».

Avec environ 95 % des exportations congolaises, le secteur minier congolais est perçu comme un pivot de l’économie de cet Etat d’Afrique centrale et son gouvernement veut renverser la tendance.

John TSONGO / Goma-RDC

Afrique du Sud: La crise électronique continue de miner la croissance économique.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré dimanche que la crise de l’électricité dans le pays continue de miner la croissance économique et les investissements.

“Les délestages portent préjudice aux entreprises, perturbent les ménages, compromettent la fourniture de services sociaux et affectent la sécurité et le bien-être de la population”, a fait remarquer M. Ramaphosa, également président du parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), lors du lekgotla (agora) du Conseil exécutif national de l’ANC.

“Résoudre la crise énergétique et mettre fin aux délestages est l’un de nos défis les plus immédiats et les plus urgents”, a-t-il indiqué.

En raison des délestages, les entreprises hésitent à investir, la productivité est freinée, la croissance économique ne peut être soutenue et les emplois ne peuvent être créés à l’échelle nécessaire, a poursuivi M. Ramaphosa. Le président a rappelé avoir signé des accords avec des producteurs d’énergie indépendants pour 26 projets d’énergie renouvelable, qui généreront environ 2.800 mégawa tts (MW) d’électricité, ils négocient également pour importer 1.000 MW des pays voisins. Certaines des centrales électriques qui arrivent en fin de leur vie seront réorientées du charbon vers les énergies renouvelables, a-t-il ajouté.

L’abandon du charbon ne se fera pas du jour au lendemain (président sud-africain)

L’Afrique du sud, qui tire 80% de son électricité du charbon ne va pas abandonner d’un coup ses centrales dans le cadre de sa transition énergétique, a prévenu dimanche le président Cyril Ramaphosa.

Lors d’un meeting avec de hauts responsables de son parti, l’ANC, M. Ramaphosa a évoqué la nécessité de corriger “la perception selon laquelle nous sommes appelés à faire un compromis entre la sécurité énergétique et une transition juste vers une économie à faible émission de carbone”.

Il ne s’agit pas de “faire un choix entre le charbon et les énergies renouvelables”, a-t-il poursuivi. “Notre mix énergétique repose à 80% sur le charbon, il n’y a tout simplement pas moyen que nous fermions ces centrales juste comme ça”, a ajouté le président sud-africain.

Deux centrales récemment construites, figurant parmi certaines des plus grandes centrales à charbon au monde, ont des problèmes de conception. Elles devraient néanmoins rester opérationnelles jusqu’à la fin de leur durée de vie de 40 ans, a-t-il assuré.

“Nous avons investi beaucoup d’argent dans ces centrales”, a -t-il souligné devant les cadres de son parti. Les centrales à charbon approchant de leur fin de vie seront quant à elle reprogrammées pour produire de l’énergie propre. Pour tenter de sortir du tout charbon, le gouvernement a présenté l’an dernier un plan pour une “transition juste”.

Maintenance, importation d’électricité et déploiement vers les énergies renouvelables en sont les principaux axes. Une enveloppe de 98 milliards de dollars a été approuvée pour l’Afrique du Sud à la COP 27.

KIZA DJUMA AKBAR (Afrique du Sud)

L’Afrique du sud déploie l’armée autour des centrales électriques

Les coupures d’électricité se multiplient dans le pays sur fond de crise énergétique.

Face à cette situation, l’Afrique du sud a déployé l’armée autour des centrales électriques afin d’empêcher les sabotages, alors que la crise énergétique s’aggrave et que les coupures d’électricité se multiplient, ont annoncé samedi le fournisseur ESKOM et la présidence.

Les coupures d’électricité sont régulières depuis une quinzaine d’années dans le pays le plus industrialisé du continent, mais la situation a empiré cette année avec des coupures quotidiennes de plusieurs heures imposées par le fournisseur d’électricité Eskom.

“Eskom est en mesure de confirmer que la SANDF (Armée de défense nationale sud-africaine) est en train d’être déployée”, a déclaré le fournisseur d’électricité d’Etat. Eskom “a accueilli des déploiements sur quatre sites”, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Le déploiement de l’armée vise à empêcher les “sabotages” et le “vol” de charbon et de diesel dans les centrales électriques, avait expliqué auparavant à la presse en marge de la conférence du Congrès national africain (ANC) Vincent Magwenyale, porte-parole du président sudafricain Cyril Ramaphosa.

Les coupures d’électricité record de cette année ont fait perdre des centaines de millions de dollars à l’économie sud-africaine, déstabilisant profondément le commerce et l’industrie.

Elles provoquent la colère de la population, les coupures répétées totalisant certains jours plus de 11 heures.

Le PDG de Eskom, Andre de Ruyter, a annoncé cette semaine sa démission, citant la corruption et la criminalité comme étant les principaux défis auxquels fait face le fournisseur d’électricité.

KIZA DJUMA AKBAR (Afrique du Sud)