Savoir quand et comment avoir son cycle menstruel est un véritable casse-tête chinois. Et ceci n’est pas sans conséquences chez les adolescentes en générale et les jeunes filles en particulier. Un problème qui résulte du manque de dialogue entre parents et enfants.
Le cycle menstruel est un phénomène qui se prépare avec beaucoup de précautions. Car, il annonce la maturité de la jeune fille. Et, les personnes en charge de véhiculer l’information et les connaissances sont, soit les grand-mères, soit les tantes ou encore les mamans elles-mêmes. Mais, comment cette phase est-t-elle vue de nos jours ? Les mamans éduquent-elles leurs filles dans ce sens à bien gérer leur cycle menstruel?
Une petite causerie avec les filles et mères, nous a permis de constater la gravité de ce problème.
En Afrique, plus particulièrement au Tchad, le constat révèle que, ce mal est visible partout où nous nous sommes rendus. La nouvelle est apparue pour les uns comme une surprise, et pour d’autres un souvenir de mauvais goût.
Une victime aujourd’hui mère de quatre enfants dont deux filles, raconte ce qu’elle a vécu : « j’ai vu mes premières règles à l’âge de 12 ans, lorsque j’étais au CE1. Et la troisième fois seulement, j’ai contracté une grossesse et j’ai regagné l’auteur en tant que sa femme. J’étais trop petite et je ne savais quoi faire. Je regrette vraiment ce qui m’était arrivée. Si seulement je suis informée de cela, je ne serai pas tombée dans cette erreur, je pouvais continuer mes études et mon troisième enfant, qui sera peut-être mon fils aîné aujourd’hui.» C’est un mauvais souvenir que la victime nous raconte avec beaucoup de peine et d’amertume, dans l’anonymat.
Elle ne souhaite plus que ses deux filles vivent la même situation qu’elle. «Ma prière est que, tout ce qui s’est passé, doit s’arrêter sur moi. Mes filles doivent fréquenter l’école et pousser loin dans leurs études», souhaite-t-elle.
Comme pour beaucoup, Ndata aussi est surprise de constater sa première menstruation : « j’ai vu ma première menstruation dans un moment inattendu. C’est lorsque j’étais aux toilettes pour me libérer la vessie que j’ai découvert que je saignais. J’ai beaucoup pleuré. J’ai fermé la porte sur moi environ une heure du temps. Après avoir constaté mon absence, ma grande-sœur, avec qui je vis, entend ma voix dans les toilettes et vient me voir. Et, au lieu de m’expliquer pour que je comprenne, elle se met à me gronder. Elle m’a même dit, est-ce que c’est juste ça qui te fait pleurer ainsi. Ce n’est qu’après qu’elle m’a fait comprendre que, c’est quelque chose qui arrive à tout le monde. C’est à partir de là que j’ai compris.»
Contrairement à Ndata, Sam-sam Rose, estime que cette situation ne doit pas être bouleversante. Elle au moins, a su comment gérer ses premières règles. « Bien que personne ne m’a prévenu, mais quand c’était arrivé, je ne suis surprise ni paniquée, je me suis arrangée à me protéger discrètement », nous a-t-elle confié.
Quant à Claudine, mère de deux filles, la question de la gestion menstruelle ne doit plus être un tabou. Car, ajoute-t-il, avec l’évolution de la technologie, les parents doivent parler de tout, avec leurs progénitures afin de les éviter des surprises. Car, il y a des filles qui ont des organismes fragiles et cela occasionne une menstruation précoce à l’âge de 11 ans chez certaines filles. Si l’on ne partage pas ces informations avec elles, on s’attendra qu’à des dégâts qui compromettront leur avenir.
Pour Manassé, la vie est un système de transfert des connaissances. Et ces connaissances d’où nous parlons aujourd’hui, concernant la menstruation, ce sont les mamans qui doivent les partager avec leurs filles. Un adage dit que : « si tu veux épouser une fille, regarde sa mère». C’est pour dire que, les mamans doivent transmettre la bonne éducation à leurs filles pour qu’elles adoptent leur comportement. Elles doivent expliquer aux jeunes filles le fonctionnement de leur corps.
Manassé de dire qu’aujourd’hui, avec la technologie, les enfants ont plusieurs possibilités d’apprendre, sans qu’on ne leur dise de ces choses. Tout de même, les parents doivent instaurer un climat de confiance avec leurs filles, dialogué avec elles au préalable sur des sujets considérés comme tabous.
Madjilem Alphonsine (stagiaire)
Vous ne parlez que de la période menstruel chez les femmes alors.cez les jeunes hommes vous n’avez aucune leçon à leurs prodiguer car eux aussi en ont les leurs qu’en dites vous ?les jeunes hommes qu’est ce que pouvons nous leurs faire communiquer please tell me what it’s about