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GOMA: COMMENT PROTEGER LA TERRE, SEULE RICHESSE À LEGUER AUX GÉNÉRATIONS FUTURES ? - PANA RADIO
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Tout le monde, chacun à son niveau, devrait poser un geste de nature à protéger la terre, car il n’y a aucune vie sans terre.
C’est ce que l’on peut tirer d’essentiel des réflexions de plusieurs acteurs environnementaux, en ce 22ème jour du mois d’Avril, journée internationale dédiée à la terre.
En effet, il est aujourd’hui curieux de constater que le terre fait face à une pression multidimensionnelle: d’abord résultante des effets du changement climatique et ensuite des contraintes démographiques; si bien que mal affrontée ladite pression engendrerait des conséquences néfastes graves sur la population qui la ressent déjà.
L’environnementaliste Gédéon Bakereti, redoute par exemple  » la baisse de la production agricole au Nord-Kivu, si on arrive pas à prendre des précautions, pour gérer les sols. Et là, on risquerait de tomber dans l’insécurité alimentaire. On risque aussi d’enregistrer des pertes en vies humaines, occasionnés par des érosions et des éboulements de terre…« .
Des solutions pour y faire face ? Il en a-t-il ?
Pour riposter contre ce fléau qui est déjà en tout cas réel, Gédéon Bakereti estime qu’on doit «  Planter les arbres, les arbres contre tous ces changements climatiques. Les agriculteurs doivent cultiver sans brûler les herbes, ils doivent lutter contre les érosions en plantant des haies antiérosives, ils doivent planter des arbres légumineuses et autres espèces agro-forestières dans les champs, pour que le sol soit toujours productif. En plus de tout ça, l’Etat Congolais doit promulguer et appliquer les loi et politique sur le foncier... », Souligne t-il.
Le réchauffement climatique face à la terre, quel impact sur les populations ?
En ces jours, l’impact du réchauffement climatique sur la terre, fait que l’on documente déjà, 18,9 millions, le nombre de réfugiés environnementaux ; sous le coup des phénomènes climatiques extrêmes, s’il faut se fier aux données fournies par « The Internal Displacement Monitoring Center (IDMC)« .
Tout de même, toujours dans le même angle, les données publiées récemment par les scientifiques, montrent que plus de 150 millions à 1 milliard de migrants environnementaux, seront documentés dans le monde, d’ici 2050.
Mais la migration climatique n’est pas une solution,  » la seule facture à payer contre le réchauffement climatique via la protection de la terre, c’est l’engagement… » Soutient, Maître Dimanche KINYAMWANZA, du forum des amis de la Terre, FAT.
John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

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