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RDC/Formation militaire, où en est-on pour les étudiants du Nord-Kivu ? - PANA RADIO
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<< Quant à la formation des étudiants, leur initiation à la formation militaire, la première cohorte va bientôt commencer au mois d’avril 2023. Mais bien évidemment, ça ne commencera pas par le Nord-Kivu, parce qu’ici on n’a pas d’infrastructures adéquates pour le faire…>>.

Ces propos sont du Ministre Congolais en charge de l’enseignement supérieur et universitaire, Muhindo NZANGI Butondo.

Il les a tenu en début de semaine lors de son passage à Goma au Nord-Kivu, lors d’un échange avec les journalistes de la zone.

Mais au delà du manque d’infrastructures pour une formation militaire digne à offrir aux étudiants, NZANGI fait mention à la conjoncture socio sécuritaire du Nord-Kivu, qui n’augure pas un bon climat pour une initiation militaire acceptable et non risquée.

<< Également, nous sommes dans un climat qui ne nous le permet pas. Imaginez-vous que nous regroupions par les exemple des étudiants à Mubambiro et qu’ils soient attaqués par des groupes armés,… Ça sera de la catastrophe !>>, Explique t-il.

Sans omettre cette province de la carte, l’ESU et les autorités du pays, ont préféré commencer cette expérience formative par des provinces qui, d’un côté connaissent une certaine accalmie sécuritaire, et de l’autre, disposent d’infrastructures adéquates pour une formation à l’allure d’une excellence.

<< Nous sommes encore en réflexion. Mais nous allons commencer par Kisangani, Kananga et Lubumbashi, parce qu’en ces endroits, nous avons des camps d’entraînement et de formation militaires que nous allons utiliser pour la cause >>, a ajouté le ministre.

La décision pour le Nord-Kivu…

<< Pour le cas du Nord-Kivu, nous sommes en train d’étudier la question, et allons envisager une stratégie spécifique pour le Nord-Kivu, qui pourra bien évidemment être à la deuxième phase, parce que je ne peux pas le devoiler ici pour des raisons évidentes…>>, a précisé le patron de l’ESU Congolais.

En outre, quant à la reprise des enseignements dans les zones sous contrôle des terroristes du M23/RDF, Butondo tient à mettre en confiance : << Pour les étudiants qui sont dans des zones occupées, je leur demande de prendre leur mal en patience. La libération de ces zones va bientôt arriver et ils vont devoir vaquer librement à leurs occupations >>, fait écouter le ministre.

<< Nous sommes dans une zone des turbulences, suite à cette agression qui nous est imposée. Nous ne savons pas autoriser que les enseignements commencent là bas, alors qu’il y en a qui sont à l’écart à Kanyabayonga, d’autres sont éparpillés ailleurs, et un peu partout >>, poursuit-il.

Partageant la même désolation que les étudiants de la province et de surcroît ceux des zones en turbulences sécuritaires, Nzangi se veut ouvert à l’endroit de ceux qui, dans la mesure du possible, auraient des propositions à faire au gouvernement pour une solution à la coupure prolongée des activités universitaires.

<< Et s’il y a des propositions à nous faire dans ce sens, que certains d’entre ces étudiants qui sont à Goma viennent nous nous rencontrer, pour qu’ensemble, nous puissions tabler sur la question, pour des solutions probables adéquates à expérimenter…>>, s’est-il voulu attentif.

Depuis que la RDC a mis en route la nouvelle loi sur la programmation militaire qui promeut << la montée en puissance des vaillantes forces armées de la République >>, le ministère de l’ESU en RDC s’est jeté dans la danse, pour, disait alors Nzangi son patron : << mettre l’expertise de la jeunesse et du corps scientifique à l’œuvre pour la construction d’une armée forte, capable de défendre l’intégrité territoriale et de parer à toute menace quelle qu’en soit la taille…>>.

Une telle lancée, permettrait à ce grand pays d’Afrique centrale victime permanente d’attaques de convoitise de ses richesses, de se défendre le mieux qu’il le faudra face à tout genre de menace, estiment plusieurs habitants Congo-Kinshasa.

John TSONGO et Denise KYALWAHI Goma-RDC

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