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Journée nationale de l'arbre: L'ANIMF sur les pas de la construction des villes vertes... - PANA RADIO
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L’association nationale des institutions des micros finances département de Goma, a planté ce Samedi 3 Décembre 2022 en prélude de la journée nationale de l’arbre, 300 arbres le long de la rue allant de l’entrée présidentielle à l’entrée Kilijiwé en municipalité de Karisimbi en ville de Goma au Nord-Kivu.

L’objectif de cet écogeste à en croire le répondant local de l’ANIMF, Monsieur Bushri FAZILI, est de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, ce problème qui a besoin de la conjugaison des efforts pour une dose de solutions inclusives.

L’initiative ne concerne pas que Goma…

Dans les villes de Kinshasa, Goma, Bukavu, Butembo, tout comme de Kindu, l’ANIMF attend planter 1000 arbres, tel que prévoit son plan annuel de 2022.

Et pour se rassurer qu’après plantage mort ne s’en suivra, l’association a engagé un jardinier qui, durant 3 à 4 mois, se chargera d’arroser les plantules et replanter d’autres dans les espaces où les sujets auront fané ou détruits.

Ce n’est pas tout !…

Loin des objectifs tels qu’annoncés ci-haut, le geste de ce samedi était aussi vecteur d’un message de sensibilisation.
Oui, sensibiliser les institutions des microfinances, qu’outre l’inclusion financière, elles doivent accompagner de façon participative, le processus de restauration des écosystèmes, victimes depuis des années, de la dégradation, ce qui se traduit immédiatement par le réchauffement climatique.

<< Alors, aujourd’hui l’association invite les institutions des micros finances à intégrer le principe de « la microfinance verte »...>>, A sensibilisé Bushiri Fazili.

Il a poursuivi à dire, je cite: << C’est à dire, elles sont appelées à développer des nouveaux produits et services qui sont financés et qui sont de nature à accompagner les populations dans l’adaptation aux défis du changement climatique mais également soutenir l’accompagnement et le développement d’une agriculture durable, l’économie circulaire, les énergies renouvelables...>>, Fin de citation.

L’ANIMF, se sent concernée par les retombées du réchauffement climatique…

<< Les enjeux climatiques et la dégradation de l’environnement préoccupent au plus haut point l’association. C’est pourquoi depuis 2019, elle s’est engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique, notamment par le reboisement…>> A pour autant indiqué le répondant de l’ANIMF.

Planter les arbres, a-t-il poursuivi, << doit être une culture responsable et une éthique pour tout citoyen. Car ces arbres présentent des effets qui profitent à toute la population…>>.

D’où cet appel…

<< Toutes les populations doivent s’inspirer de cette action. S’il s’agit d’arroser, elles peuvent nous aider, mais aussi aller planter des arbres dans leurs parcelles respectives. Cela sera également une bonne action pour le développement de l’économie verte…>> A encore une fois cru savoir Bushiri Fazili.

Face au changement climatique, personne n’a droit au Sommeil…

Alors que les projections faites par les démographes démontrent que d’ici 2050 plus de 70 % de la population mondiale vivra dans les villes, swisscontact.org pense qu’il est temps de prendre des précautions nécessaires qui s’imposent, pour s’adapter à ces nouveaux enjeux qui ne laisseront pas intact l’environnement.

Swisscontact estime par exemple à cet effet que, les solutions palliatives à cela, devront prendre en compte les aspects tels que:

1. La planification de l’énergie et des ressources dans les villes ;
2. La structure urbaine et les systèmes énergétiques ;
3. La mobilité urbaine et l’énergie durable ;
4. La gestion de l’air pur ;
5. Des pratiques et un environnement économes en énergie et en ressources ;
6. Les systèmes de gestion intégrée des déchets ;
7. Les plans stratégiques pour stimuler l’économie circulaire et les entreprises vertes ;
8. Des stratégies visant à impliquer la société civile dans la gestion de l’environnement ;
9. Le traitement des eaux usées ;
10. L’emploi vert et l’attractivité économique, sans oublier de faire de nos villes, des véritables « villes vertes », ce qui suppose l’introduction de la verdure dans les différents plans de construction, que ce soit pour des infrastructures publiques ( Routes, marchés, Écoles,…) que privés.

John TSONGO/Goma-RDC

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