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Archives de catégorie Politique

Côte d’Ivoire : Ouattara balaie ses obstacles à la maligne…

Il le faut toujours en politique et ils le font toujours, les politiciens… Surtout à l’approche des élections. Ceux qui gouvernent cherchent se maintenir, ceux qui sont outre la gouvernance cherchent à débarrasser ceux qui gouvernent, et chacun use des stratégies qu’il peut pour gagner le pouvoir.

Alors que les élections locales, régionales et présidentielle se profilent d’ici 2025, le président Ivoirien Alassane Ouattara forge un laboratoire alchimique des manœuvres politiques pour remporter la présidentielle de 2025. Et d’amblée, il veut renforcer sa majorité. Son parti, le RHDP, s’est lancé dans une vaste campagne de ralliement qui affaiblit directement ses potentiels adversaires… je cite ici Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

Par une stratégie de non nuisance, Ouattara est à l’œuvre d’une manœuvre politique à l’allure d’une séquence on ne peut plus “historique“. L’homme fort d’Abidjan se veut s’imposer sans nuire ! Il prévoit à ce sens, rencontrer pour échanges ce 8 février, les deux ex chefs d’État ivoiriens et potentiels rivaux, Laurent GBAGBO et Henri KONAN Bédié dans la ville ivoirienne de Yamoussoukro.

Ouattara est-il sur les voies d’une tactique réussie ?

La politique, c’est aussi savoir profiter et saisir les opportunités. En dépit de ses ambitions présidentielles, couplées aux alliances conclues dans les temps avec Ouattara, Bédié est visiblement évasif et sans potentialités financières solides à même de bousculer Ouattara dans la course présidentielle. En effet, HBK n’a plus depuis un temps, accès à certains de ses comptes qui étaient domiciliés dans un établissement bancaire ivoirien tombé en faillite il y a peu. Une brèche pour Alassane de se féliciter en fond, de la perte d’un des obstacles à ses ambitions de 2025.

À cette opportunité, Ouattara tente de joindre des stratégies qui pourraient dissuader sans se nuire, le duo Bédié Gbagbo en éloignant d’eux une quelconque perspective “d’un front commun“, ce qui jouerait à sa défaveur.

La troisième opportunité pour Ouattara, c’est le défi de taille auquel fait face Bédié : la décomposition de son parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI ndlr), qui, outre les dissensions en son sein, subit le choc du départ de l’une de ses figures pesantes : Narcisse N’dri, alors directeur de cabinet de HBK, pièce rare du PDCI, mais qui a choisi de rejoindre le rassemblement des bouphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP ndlr) de l’ancien président Bouphouët Boigni.

Ouattara est ainsi de ce côté là, face à un serpent mort, sans venin ni dangerosité à craindre: Henri KONAN Bédié.

PDCI en difficulté, Ouattara en allégresse ?

N’dri n’est pas le seul baron à tourner le dos à HKB. Il est aussi suivi de cinq caciques pesant à l’image des maires de ville, qui ont aussi rejoint un couloir des discussions avec le RHDP pour finaliser une alliance aux élections locales de novembre, 2023.

Quoique les critiques ne cessent d’accompagner les caciques qui font défection au PDCI pour virer au RHDP, la loi des “jeux d’intérêt” qui oignent la politique, n’empêcheraient visiblement pas le dégonflement du PDCI au profit du RHDP. C’est le cas du départ de l’ancien maire de la commune du Plateau, Noël AKOSSI Benoît, de Raymond YAPI N’dohi, ancien Maire de la commune de Koumassi et de Richard Yara du bureau politique du PDCI, qui se sont rendus invulnérables aux commentaires et ont rallié quand même la majorité pour affronter la vague électorale de Novembre. Face à un PDCI vidé visiblement de toute substance car imputé de ses alliés, Bédié n’aurait d’autres choix que de désister à la présidence en faveur de Ouattara, auprès de qui il peut néanmoins solliciter des alliances, en faveur de l’avenir politique de ses rares membres qui lui sont restés fidèles et sur qui il pourrait encore compter lors de la refondation de son parti politique qui signe déjà sa descente aux enfers, on dirait.

Le PDCI à la croisée des chemins, entre dégonflement et scission…
Début, apogée et déclin,… le PDCI serait à la troisième de ces trois étapes… Comment pourrait ont en effet, comprendre qu’alors que le parti se reconsoliderait pour amortir le choc du départ de ses caciques, soit plutôt en train de connaître une division ? C’est très inquiétant pour son avenir.

Les défenseurs de Bédié qui plaident pour l’organisation d’un congrès extraordinaire au premier trimestre 2023, anticipativement à un autre, cette fois-ci ordinaire, qui n’a l’habitude de se tenir qu’à l’été 2023, produiront peut-être une gamme de stratégies salutaires pour épauler HKB, qui voit sa carrière politique baigner dans une piscine d’incertitude. Oui, car cet évènement doit, selon les partisans de HKB, “permettre de “toiletter” certains textes tout en mettant en conformité les statuts du parti“…

En outre, dans une autre tendance, celle de ceux qui semblent sulfureux vis-à-vis de Bédié, à l’instar de Georges Philippe Ezaley qui ont fait allégeance au numéro deux du PDCI, Monsieur Maurice KAKOU Guikahué , alors secrétaire exécutif du parti, se sont réunis pour organiser les élections au sein du parti pour aboutir on ne sait à quels résultats alors que l’heure serait à la réflexion autour de la réparation du parti ? On ne sait pas.

Pour ne pas en faire grands bruits, ils s’efforcent de ne jamais évoquer publiquement la crise qui secoue actuellement le PDCI, et s’opposent en coulisses à la tenue de tout congrès extraordinaire… Pourquoi s’y opposent ils ? L’approfondissement de la question ouvrirait peut-être aussi une autre brèche d’analyse en vue de fouiner et en comprendre les dessous des cartes…

Bédié abattu, comment amadouer GBAGBO ?
Stratégie de nuisance en coulisses et faire taire Gbagbo, l’un des potentiels rivaux de Ouatara ?, il fallait réveiller la sirupeuse question de la rente viagère, dont doit jouir Laurent Gbagbo, pour avoir créé le front populaire Ivoirien (FPI ndlr).

Africa intelligence, renseigne en effet, en date du 17 Janvier 2023, que Ouattara ordonnait le 10 janvier des mêmes mois et année, le paiement des arriérés de la rente viagère que réclamait le fondateur du (FPI) en tant qu’ancien chef de l’Etat depuis 2020.

Deux milliards de francs CFA (environ trois millions d’euros), ont alors, selon la même source, été réceptionnés six jours plus tard, via le compte bancaire ivoirien de Laurent Gbagbo.

AI, note à cet effet, que ce virement est pertinent, en ce sens “qu’il vient mettre fin à une séquence politique de près de trois ans, durant laquelle Ouattara aura été, de bout en bout, le maître des horloges. De la délivrance d’un passeport diplomatique à Laurent Gbagbo en novembre 2020, à son retour en Côte d’Ivoire; six mois plus tard, en passant par la grâce présidentielle dans l’affaire dite du “casse de la banque centrale des États d’Afrique de l’ouest (BCEAO ndlr)”. Alassane Ouattara aura alors en revanche, “abattu ses cartes l’une après l’autre selon un timing orchestré par ses soins”. 

Ces deux grands gestes de mise en confiance de Gbagbo par Ouattara n’ont pas suffi ! AI poursuit que deux jours après le virement du 10 janvier, “Alassane Ouattara s’est entretenu dans le plus grand secret au téléphone avec son prédécesseur”.

Ces gestes auront peut-être marqué un autre but de la détoxification des ambitions présidentielles de Gbagbo en faveur de Ouattara… Car les relations Gbagbo Ouattara paraissent fraîches, au point que Gbagbo se “montre désormais en privé moins critique à l’endroit de son successeur”… Comme qui dirait, Ouattara élague tactiquement les branches encombrantes qui lui bloqueraient la voie vers son vœu le plus profond : le gain de la présidentielle Ivoirienne de 2025.

Alliance avec le FPI, Gbagbo saura t-il défier Ouattara ?

Alors que le PDCI se défait, une nouvelle formation politique se constitue: le parti des peuples Africains Côte d’Ivoire (PPA-CI). Il est lancé par Gbagbo en Août 2021, mais il ne parvient pas à se mesurer avec le RHDP, qui lui ne fait qu’enfoncer ses racines.

Plus d’une année plus tard, le PPA-CI est aussi vraisemblablement frappé tout comme le PDCI, par d’importantes dissensions internes. Il peine en conséquence à “trouver sa dynamique et à engranger les soutiens escomptés”. Le cas de l’ancien ministre de la jeunesse de Gbagbo, Charles Blé Goudé qui refuse pour le moment d’adhérer à la formation et plusieurs cadres du PPA-CI se montre plus éloquent. Et les critiques sur le fonctionnement interne du nouveau parti ne font que gagner du terrain.

Gbagbo est parvenu certes à emmener plusieurs barons de son ancien parti, le FPI au sein de PPA-CI, mais nombreux ne lui ont pas fait allégeance. Le cas de son ex premier ministre Pascal Affi Nguessan, qui a lui aussi viré depuis le 28 janvier 2023, vers “une alliance inédite avec le RHDP”.

L’adhésion d’Affi au RHDP date d’intention. Son officialisation n’est qu’une résultante d’un long périple qui a même impliqué des parsonnages peu apparents, pourvu que les résultats probants aient été atteints.

Plusieurs indiscrétions renseignent même que dans le cadre toujours du processus d’entrée d’Affi Nguessan au RHDP, “l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne avait discrètement reçu à plusieurs reprises l’épouse de Pascal Affi Nguessan, Madame Angeline KILI, pour obtenir l’acceptation de la son mari au RHDP, parti à mouvance présidentielle.

La politique qui se dessine au regard de toutes ces tendances à l’endroit du RHDP qui rivalise avec le PDCI et le PPA-CI, augure le gain de la présidentielle par Ouattara, mais il devra faire face à un défi de taille: la gestion des ambitions politiques des caciques qui débouchent de partout en rompant les alliances avec leurs anciens partenaires.

Remaniement en avril ?

C’est l’une des habitudes que les dirigeants Africains devraient corriger : le remaniement au gré des gouvernements, ce qui, en quelques sortes, fragilisent la gouvernance.

À seulement quelques mois des élections locales et présidentielle et à seulement un an du remaniement du gouvernement de Ouattara, il serait hors des questions d’évoquer la question “Remaniement”. Car, ledit remaniement déconcentrerait les membres du gouvernement sensés être attentionnés sur la mise en route du programme du chef de l’État.

Mais hélas! “le RHDP multiplie les ouvertures et les nouvelles alliances, et des scénarios de remaniement ministériel sont évoqués à bas bruit à Abidjan”…

Oui, comme nombreux font la course aux intérêts et au pouvoir, cette opération est plutôt perçue comme celle devant “permettre de constituer un gouvernement de combat pour aller aux élections locales et régionales d’octobre et novembre 2023, mais aussi de récompenser des nouveaux soutiens de la majorité”…

S’il y en aura alors réellement, ce remaniement pourrait intervenir au mois d’avril, seulement un an après la dernière dissolution du gouvernement qui avait débouché sur la mise en place d’une équipe resserrée et sur la nomination d’un vice-président en la personne de Tiémoko Koné.

Ce remaniement, mal géré, fragiliserait les avancées réalisées par Ouattara en terme de réduction de la virulence de ses rivaux à la présidence de 2025. Il vaut mieux y aller avec tact, pour ne pas charcuter un RHDP et lui vider de ses gros bulldozers.

John TSONGO / Goma-RDC

RDC/EST: 30 ans sous sang, Kinshasa a-t-il vendu le Kivu ?

Plus de 75 millions de litres de sang des Congolais vivant au Kivu a déjà été innocemment versé depuis plus de 30 ans que cette zone est en guerre. c’est assez !

Les populations du Kivu et récemment celles de l’Ituri, subissent une mort à la norme et la vie à l’exception. Malheureusement…!

Des femmes violées, des enfants décapités et privés de l’éducation, des hommes et jeunes enterrés vivants, des jeunes femmes éventrées, des fœtus sabotés,… C’est le quotidien d’un peuple sacrifié et envoyé en enfer durant les trois dernières décennies.

L’histoire n’a pas oublié la genèse de la crise…

Dans son reportage rétrospectif historique du 5 Février 2023, marquant les trois décennies de guerre dans la partie Est, notre consœur journaliste Denise Lukeso, a brossé un chronogramme des péripéties ayant caractérisé le grand Kivu!

Tout remonte écrit elle, en 1993 avec le conflit interethnique dans la région de Ntoto en territoire de Walikale.
De nombreuses pertes en vies humaines, des blessés, la destruction et le pillage des biens furent enregistrées.
Ce fut alors le début du mouvement Maimai à travers le phénomène KATUKO soutenu par un certain MUTUKA MUNENE.

En 1994, on assiste à l’arrivée des réfugiés rwandais dans la région, suite à la chute de l’ancien président Rwanda Juvenal Habyarimana. C’est ce qui va marquer le début de l’avènement des éléments de la force de libération du Rwanda (FDLR ndlr).
A leur actif, on enregistre des milliers des pertes en vies humaines, des viols et vols, pillages, incendies des maisons et des villages, exploitation illégale des ressources naturelles et la destruction de l’environnement.

Deux ans après, entre 1996 et 1998, c’est l’avènement de l’Alliance des forces pour la libération (AFDL ndlr), puis du rassemblement Congolais pour la démocratie (RCD ndlr). Et là, les parcours ont été marqués par des déplacements des populations et des pertes en vies humaines.

En 2007, ce fut finalement la tenue de la conférence de Goma pour tenter de résoudre la crise des groupes armés dans la région.
Une année plus tard , on assiste à la reprise des hostilités par le Congrès National pour la Défense du Peuple, (CNDP ndlr), perçu par plusieurs comme la métamorphose du RCD. Les conséquences de son parcours sont malheureux.

En 2009, l’on assiste à la signature des accords de Paix de Goma entre le Gouvernement, le CNDP et les autres groupes armés.

En 2013, c’est la reprise des hostilités par le CNDP sous une nouvelle casquette du M23, rappelant les accords du 23 mars 2009.
En 2014, Beni entre également en sang. C’est ainsi le début des massacres, tueries et déplacements des populations dans la région de Beni. Ces actes perpétrés par l’Alied Democratic Forces (ADF/Nalu ndlr), sèment la terreur le désarroi et appauvrissent le plus cruellement les populations dans la zone.

C’est finalement vers mi 2021 que les stigmates d’une reprise de guerre entre le M23 et les FARDC renaissent.
Dans le troisième trimestre de 2022 jusqu’en début 2023, l’on note alors dans le Territoire de Rutshuru, puis du Nyiragongo et Masisi, des hostilités sanglantes qui ont comme conséquences : les massacres de Kishishe, le déplacement de plus de 400 milles personnes, la fermeture des écoles, la destruction des écosystèmes, le pillage spectaculaire des récoltes de la population et la destruction des ressources naturelles sur tout leur passage.

Jusqu’à la date de publication de cet éditoriale (en Février 2023), les terroristes du M23 et la Rwanda Défense forces (RDF ndlr), occupent de nombreuses localités des territoires de Rutshuru, Nyiragongo et de Masisi. Pire encore, la connotation tribalo ethnique s’invite comme alibi pour l’ennemi, le Rwanda notamment, pour justifier sa présence violente et hors norme en RDC.

À voir au clair la situation, c’est en tout cas 5 générations qui ont été sacrifiées durant les trois décennies. Ceux qui sont nés, grandi et morts dans la guerre, sont automatiquement supprimés de la liste de ceux qui, savoureraient la richesse et le bonheur du Congo Kinshasa, un paradis oublié.

Ainsi, les âmes des jeunes, enfants, vieux,… gisent ignorés dans les fausses communes et ne sont même pas dans les répertoires macabres des milliers des Congolais innocents forcés de mourir.

Un véritable enfer…

La façon dont elles sont forcées de mourir, les pauvres populations du Kivu sont malheureusement une herbe fauchée au gré de la coupe-coupe, pour préparer les terrains d’exploitation minière, même illégale… C’est horrible !

D’un côté, l’on voit que Kinshasa, emballé dans une euphorie du pouvoir acquis sur fond de la ruse et des accords contre-productifs pour le pays, est coincé par son patron: l’occident et les multinationales. Et la conséquence, c’est la surpopulation des cimetières et fausses communes au détriment des cités de vie…

De l’autre, l’on voit Kigali se balader sur le sol Congolais comme l’animal sacré de la cour royale, dorénavant, intouchable.

Mais hélas, les ruisseaux, les lacs, les étangs, les rivières et les flaques dans les zones humides de l’Est, ne sont restés enflés que du sang d’un peuple forcé sans choix à la mort. Qu’a fait le peuple Congolais de cette partie du pays pour mériter ça ?

Peut-on alors dire que Kinshasa a vendu le Kivu ?

D’aucuns pourraient s’en douter! Mais la seule preuve des morts sans raison d’un peuple émergent privé brutalement de son destin, en est une qui dépasse les bornes de l’éloquence.

Les compteurs des morts se sont arrêtés, personne ne connait le nombre exact des fausses communes dans l’Est. Personne ne sait exactement combien de Congolais sont morts et pris d’assaut par les termites, les charognards et beaucoup d’autres carnivores sauvages auxquels sont exposés les congolais, on dirait un peuple orphelin.

La population était au point de voir se cicatriser, les plaies encore béantes et saignantes lui imposées par des personnes aux crachats à la place de leurs cerveaux. Mais hélas, le M23 a surgit… C’est horrible non ?

M23, la redondance d’un pillage à ciel ouvert ?

Depuis mi-2021, le M23, mouvement défait en 2012, est ressuscité et a su conquérir jusqu’ici, plus de 80 % du territoire de Rutshuru, une grande partie du Nyiragongo et actuellement en progression dans celui de Masisi et menace de saboter Goma.

L’enjeu de cette résurgence est économique et d’occupation! éclairait déjà l’opinion l’ancien gouverneur du Nord-Kivu, Monsieur Julien PALUKU Kahongya. Il alertait alors lors d’un briefing de presse coanimé avec le ministre de la communication, que l’objectif du M23 était d’atteindre la mine de SOMIKIVU basé dans le territoire de Masisi, pour s’emparer du pyrochlore, du Niobium et ses dérivés, un minerais stratégique dans la transition énergétique.

Et cela, analysait un autre Congolais anonyme, pour répondre aux assignations prises par Kigali auprès des firmes multinationales, pour qui il fournit des minerais de sang. Pourtant Kigali n’a même pas de gisement minier.
Visiblement, Kigali s’y est préparé le mieux.

Mais Kinshasa combat naïvement…

Alors que Kigali soutenu par l’occident et l’ONU se mue en M23 pour attaquer le Congo, Kinshasa se laisse duper par une naïveté diplomatique sans égal.

Outre ses aventures meurtrières sur terrain, Kigali a ainsi tenté à trois reprises d’abattre les avions de chasse de l’armée Congolaise FARDC, pour tenter de mettre Goma en feu…

Mais drôle…

En lieu et place d’agir à la défensive, Kinshasa ne rédige que des communiqués, qui du reste restent sans effet devant un Kagame enflé d’orgueil car soutenu par les “grandes puissances autoproclamées”, qui, en lieu et place d’apporter un soutien militaire à la RDC, la contraint à une négociation avec l’ennemi, que Kinshasa considère pourtant comme mouvement terroriste.

En lieu et place de consolider sa défense, Kinshasa l’a émietté, en se laissant entraîner dans des distractions dans des sommets: d’abord celui de Luanda du 23 Novembre, puis celui de Nairobi du 28 Novembre 2022, et en fin celui de Bujumbura du Samedi 4 Février 2023, pour ne faire allusion qu’à ces derniers qui paraissent un peu remarquables.

En lieu et place d’armer moralement son armée et la mettre en confiance pour combattre l’ennemi, Kinshasa l’a plutôt substitué par une force fantôme dite “EACRF”. Une force composée malheureusement “des plombiers, des joueurs et des touristes, incapables de contrer l’avancée de l’ennemi mais capables de faciliter visiblement la balkanisation de la partie Est de la RDC”.

Loin de sa passivité sur terrain, l’EACRF est mal perçue par la société civile pour sa création d’une zone tampon, en vue de l’implantation d’un nouveau peuple, comme alertait déjà la société civile, le samedi 4 Février 2023.

Cette attitude d’une force on dirait corrompue et jouant le jeu de l’ennemi de la paix en RDC, aura déclenché une vague de manifestations de colère, qui, au delà de la situation socio-économique compliquée, a contraint les populations à choisir la rue en lieu et place de leurs travaux qui leur permettent la survie quotidienne.

En adhérant dans la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC ndlr), la RDC se rend plus tard compte, qu’elle s’est plongée dans une démarche téméraire, qui, à l’allure où vont les choses portent à croire que c’est un couloir vers l’implantation de l’empire Hima-Tutsi… Ce qui est désolant et dangereux.

La RDC a-t-elle raté l’occasion de s’émanciper ?

Oui! Alors sous embargo d’acheter les armes depuis 2003, la RDC, grâce à son potentiel minier, aurait dû se lancer dans l’aventure de fabrication d’armes, en mettant en profit les intelligences des étudiants et professeurs en chimie, métallurgie, Sciences appliquées, mathématiques, géologie et autres… Mais l’a-t-elle fait ? Non!

La RDC devait alors se questionner, pourquoi acheter les armes auprès de celui dont la matière première de fabrication de ces mêmes armes provient des terres de Kinshasa…

La population de l’Est en a marre

Toutes les évidences ci-haut démontrées, portent à croire que Kinshasa aura vendu au prix de la pacotille le grand Kivu. Car, << Si une force de sécurité n’arrive pas à éradiquer l’insécurité, c’est dire que la même force fait partie des semeurs de cette insécurité…>>, disait un officier militaire Zaïrois… Pourquoi les dirigeants, les forces déployés dans l’Est n’arrivent pas à en finir avec la guerre ? Ce sont les réponses à toutes ces préoccupations qui font que la population réponde chacun à sa manière. Et là conséquence directe, c’est la rupture de confiance entre les dirigeants et les dirigés.

Mais comment renverser la tendance ?

La crise à l’Est n’est pas irrésolvable. Il faut seulement y penser et écouter la population ordinaire pour y arriver. Ainsi, les solutions à ladite crise peuvent être séquencées:

1. Des solutions à court terme :

A. Kinshasa doit lancer un assaut militaire sur Kigali. Une telle démarche placerait Kigali dans l’embarras : en lieu et place de poursuivre les hostilités sur terrain avec et derrière le M23 en RDC, Kigali se précipitera à sauver sa capitale bombardée et dégonflera les lignes dans le Rutshuru, Nyiragongo et Masisi pour tenter de racheter sa capitale.

B. Kinshasa devait se retirer urgemment de la communauté des États d’Afrique de l’Est, ce qui aurait comme conséquence directe, le retrait de l’EACRF, qui contraste avec les forces de sécurité en jouant le jeu de l’ennemi. Il devrait se rallier ainsi: d’abord sa population, puis à l’orient, qui est en train de détrôner l’OTAN.

C. Kinshasa doit cesser d’être pleurnichard, face aux situations difficiles du pays. Car, si le gouvernement et la population tous pleurnichent,… qui sauvera qui ? Un État doit s’assumer et se défendre !

D. Kinshasa doit, grâce à une diplomatie forte, obtenir la décision de contraindre Kigali à dialoguer avec le FDLR, pour gouverner le Rwanda ensemble.

2. Des solutions à moyen terme :

A. Kinshasa devait accélérer la politique de recrutement des nouveaux militaires, en vue de se constituer une armée riche en effectifs, avec une forte capacité de dissuasion.

B. Kinshasa devait également déployer des jeunes stagiaires dans les industries métallurgiques russes, Coréennes, Allemandes, américaines, pour revenir au pays et lancer d’ici 3 ou 5 ans, sa propre usine de fabrication d’armes, en mettant en profit son sous-sol.

C. Kinshasa devait également ressusciter la loi sur la peine de mort, pour “tuer les tueurs” et tous les traîtres, les détourneurs, et corrupteurs présents dans l’armée, la police, le gouvernement et toutes les autres institutions du pays, en vue d’assainir surtout l’armée pourrie d’infiltration.

3. Des solutions à long terme :

A. Kinshasa devait non seulement penser à asseoir et consolider son économie, pour remonter le budget de son armée et la placer à la hauteur de la rendre invulnérable aux convoitises occidentales et de toute autre nature dont elle est la proie depuis des années, mais aussi, devait rompre tous les accords conclus avec les forces obscures qui traînent son décollage.

John TSONGO/Goma-RDC

Benin: Publication des résultats provisoires des élections législatives par la CENA.

Le Président de la Commission Electorale Nationale Autonome CENA a publié ce mercredi 11 janvier les résultats provisoires des élections législatives du 8 janvier.

La Commission électorale nationale autonome (CENA) a annoncé les résultats provisoires des élections législatives qui se sont tenues dimanche dernier au Bénin. Seuls trois partis sur les sept en lice ont réussi à obtenir les 10% minimum requis pour obtenir des sièges à l’Assemblée nationale. Ces partis sont l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain et Les Démocrates.

L’Union Progressiste le Renouveau a remporté 37,56% des suffrages. Le Bloc Républicain a remporté 29,17% des suffrages. Les Démocrates ont remporté 24,5% des suffrages. Moelle Bénin a remporté 2,08% des suffrages, FCBE a remporté 4,44% des suffrages, UDBN a remporté 1,07% des suffrages et MPL a remporté 1,28% des suffrages.

Ces résultats montrent que l’Union Progressiste le Renouveau, le Bloc Républicain et Les Démocrates seront les principaux partis représentés à l’Assemblée nationale, et qu’ils auront un rôle clé à jouer dans les décisions politiques à venir. Les résultats définitifs seront annoncés dans les prochains jours, mais il est clair que ces trois partis auront une influence importante sur les politiques et les lois qui seront adoptées dans les prochaines années.

Selon les chiffres rendus publics par la Commission électorale, l’Union progressiste le renouveau vient en tête avec 53 sièges, suivie du Bloc républicain et des ”Démocrates” avec chacun 28 sièges. Sur cette base, voici la liste des députés élus en attendant la publication des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle (Source : CENA) :

1ère circonscription électorale (4 sièges)

UPR (03)

Amadou Djibril Labiou, Issa Salifou et Sabi Mohamed Djamilatou

BR (01) 

Bako Arifari Nassirou.

2e circonscription électorale (4 sièges)

LD (01)

Sounon Boké Soumaïla

UPR (02)

Sina Ouningui Bio Gounou Idrissou et Chabi Goro Baké

BR (01)

Sabi Yo Sanni Innocent.

3e circonscription électorale (4 sièges)

UPR (01)

N’Ouémou Kounèmè Dometien

BR (03)

Kassa Dahoga Barthélémy, M’Po N’Tia Théophile et Sahgui Nindo Paul.

4e circonscription électorale (5 sièges)

LD (03)

Ouansangari Bio Sika Abdel Kamel, Sabi Karim Alassane, Kora Zenabou

UPR (01)

Yempabou Boundja Jacques

BR (01)

Gounou Salifou Abdoulaye. 

5e circonscription électorale (6 sièges)

LD (01)

Houndeté Eric Louis Camille

UPR (04)

Djeigo Maixent Didier Paulin, Vidjinnagni Cossi Barthélémy Melon, Amoussou Sossou Bernard, Mehou Afiavi Solange

BR (01)

Houngnibo Coffi Bernard.

6e circonscription électorale (8 sièges)

LD (02)

Olossoumai Hélène et Hounga Midofin Antonin

UPR (05)

Topanou Prudent Victor Kpoti Kouassivi, Fagbemi Brice Dénis Sena, Zannou Viwagnon Jean Mejor, Noutaï Tohouegnon Nestor et Fonton Edmonde Tagnonnanon

BR (01)

Sokpoékpé Nathanaël

7e circonscription électorale (5 sièges)

LD (01)

Moucoure Boko Souley Malam

UPR (03)

Orou Sé Guéné Yacoubou, Lafia Boubakari Oumarou et Tony Guimba Gniré Fatouma

BR (01)

Gbian Robert

8e circonscription électorale (6 sièges)

LD (04)

Sariki Raouf, Woroucoubou Habibou, Issiaka Arouna et Orou Tama Viviane

UPR (01)

Sourokou Sabi Abel

BR (01)

Séidou Adambi Samou

9e circonscription électorale (4 sièges)

LD (02)

Degny Fadegnon Léon et Aihe Y. Elise

UPR (01)

Fagnon Kotchami Nicaise

BR (01)

Akpovi Eustache

10e circonscription électorale (4 sièges)

LD (02)

Ogbon Kolawolé Djima et Tossa Ogoussi Edwige

UPR (01)

Agoua Assogba Edmond

BR (01)

Dègla Assouan Comlan Benoit

11e circonscription électorale (4 sièges)

UPR (03)

Gbénonchi Gérard, Allossohoun Richard et Sewadé Gisèle

Br (01)

Sossou Casimir

12e circonscription électorale (4 sièges)

UPR (04)

Adomahou Jérémie, N’Bouké Santos Tawes Borgia, Guigui Kpochan Ahouefa et Adeline Natacha

13e circonscription électorale (3 sièges)

LD (01)

Imorou Taïrou

BR (02)

Séibou Abdoul Malick et Karim Tidjani Mounifa

14e circonscription électorale (3 sièges)

LD (01)

Atchadé Nourénou

BR (02)

Bio Tchané Abdoulaye et Saliou Alidjanatou

15e circonscription électorale (4 sièges)

LD (03)

Do Rego B. Léansou, Adechokan Gafari et Hounmènou Denise Mahougnon

UPR (01)

Kogblevi Délonix Djimèco

16e circonscription électorale (4 sièges)

LD (03)

Godonou Joël Timothée Sènou, Nahum Constant et Adjovi Chantal

UPR (01)

Djogbénou Fifamin Joseph

BR (01)

Ahyi Dedevi Eugenie Chantal

17e circonscription électorale (3 sièges)

LD (01)

Ahossi Comlan Léon

UPR (02)

Koumagbeafidé Dodji Kocou Réginal et Dadegnon Alice Melevi

18e circonscription électorale (4 sièges)

Alowanou Djehoué Félix

UPR (03)

Sossou Dakpè, Kakpo Mahougnon Thomas et Tossou Adjoua Gladys Eudoxie

BR (01)

Dagniho Rosine

19e circonscription électorale (6 sièges)

LD (01)

Sodjinou Michel François Oloutoyé

UPR (04)

Apithy Sedozan, Jean-Claude Clovis, Honfo Charlemagne et Ahoumènou Cécile Sègbégnon

BR (01)

Schanou Sofiatou Modjisola Biokou David

20e circonscription électorale (6 sièges)

LD (01)

Hounsou Nounagnon Célestin

UPR (04)

Agbodjèté Hounsa Justin, Ahouanvoébla Sedogbo Augustin, Houinsa Godonou David et Degbedji Mahoutin Denise

BR (01)

Kouwanou Gnonlonfin Mathias

21e circonscription électorale (4 sièges)

UPR (03)

Vlavonou Gbéhounou Louis, Abiosse Abdoul Razack et Akitobi Olga Adédogni Olouremi

BR (01)

Karimou Salimane

22e circonscription électorale (3 sièges)

UPR (01)

Abimbola Babalola Jean-Michel Hervé

BR (02)

Koussonda Adjibadé Moukaram et Adjai Titilayo

23e circonscription électorale (5 sièges)

UPR (03)

Béhanzin Yenakponhami Edouard, Lokossou Léopold et Kouana Eugenie Akouavi

BR (02)

Glegbeto Denis et Gansè Codjo Armand

24e circonscription électorale (5 sièges)

UPR (03)

Aké Natondé, Sèhouéto Lazare Maurice et Aïkoele Agoï Rogatienne

BR (02)

Hehomey Hervé Yves Martin et Agongbonon Dossa Lambert.

Il est important de noter que ces résultats sont provisoires et peuvent être sujets à des contestations. Il est donc important d’attendre les résultats définitifs avant de tirer des conclusions définitives sur les tendances électorales et les forces politiques en présence. Il est également important de surveiller les réactions des partis politiques qui n’ont pas réussi à obtenir les sièges nécessaires, car ils pourraient choisir de s’allier avec l’un des trois partis qui ont réussi à obtenir des sièges ou de protester contre les résultats. 

Imorou SEKO SOUNON 

Balkanisation de la RDC : Kasekwa crève l’abcès.

Sous les cieux de l’Est de la RDC, les ténèbres gagnent du terrain, la souffrance de la population dépasse les bornes, et les espoirs de retrouver la paix s’amenuisent peu à peu. Plus de 6300 personnes sont mortes de cette crise depuis mai 2021, et l’élu de Goma au Nord-Kivu, Jean-Baptiste MUHINDO Kasekwa en dénonce une barbarie de trop…

Dans une conférence dite “d’éveil patriotique” animée à Kikwit (province du Kwilu) en date du 8 Janvier 2023, le secrétaire Général adjoint du parti politique “Engagement citoyen pour le développement Ecide”, Monsieur Jean Baptiste Kasekwa, a dévoilé deux évidences en termes d’enjeux qui rôdent autour de la crise meurtrière dans l’Est de la RDC.

D’un côté, il a évoqué l’instauration de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, comme une antorse à la santé sécuritaire de la RDC et de l’autre, il a mis à nue la démarche téméraire et dangereuse de l’entrée de la RDC au sein de la East Africa community EAC.

Braquant son regard sur la question “État de siège”, Jean-Baptiste MUHINDO Kasekwa a cru découvrir que << l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, est une stratégie qui permet de bloquer la mobilisation des populations de cette contrée contre le plan de balkanisation, en vue de le matérialiser en douceur…>>. Et cela, avance-t-il, << se prouve par les massacres qui poursuivent leur bonhomme de chemin sans entraves, étant donné qu’on dénombre aujourd’hui depuis le 03 mai 2021 date du début de l’état de siège, plus de 6300 civils massacrés à Béni et Irumu…>>; Deux territoires pourtant sous opération militaire conjointe FARDC-UPDF depuis le 30 Novembre 2021.

Revenant en second lieu sur les contours autour de l’entrée de la RDC dans la Communauté des Pays d’Afrique de l’Est (EAC) et la mise en place d’une force régionale des militaires venant du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et du Sud-Soudan, pays pourtant agresseurs du Congo-Kinshasa, ce député membre du parti de Fayulu a estimé que ces forces viennent << pour accompagner et encadrer la forfaiture du M23 vers un dialogue et passer cela à l’actif électoral de Félix Antoine Tshisekedi, alors Président de la RDC…>>, Une triste révélation qui malheureusement va en défaveur du bas peuple qui n’a que trop souffert.

Kasekwa revigore néanmoins les cœurs des uns et des autres, qu’en dépit de tous ces plans faits à l’inspiration de Machiavel, << la vigilance et la mobilisation générales du peuple congolais pour mettre l’ennemi et ses complices hors d’état de nuire…>> sont en tout cas de mise.

Depuis Octobre 2021, le tandem M23-RDF s’illustre par une agression de plusieurs territoires de l’Est de la RDC, entraînant le déplacement de plus de 300 000 personnes (selon le HCR), le massacre de plus de 300 civils à Kishishe et d’innombrables cas des violations des droits humains et pillages non documentés…

Pendant ce temps, alors que la force dite “régionale de l’EAC” s’illustre sur terrain, par des selfies et une collaboration qui paraît étroite avec l’ennemi, ce que dénoncent la population et la société civile, allant jusqu’à à remettre en cause non seulement l’efficacité et la crédibilité de ladite force à mettre fin à la crise, mais aussi et surtout, son vrai plan dans l’Est de la RDC, sinon, la matérialisation effective de la balkanisation; l’on déplore également que toutes ces attitudes soient affichées sous la bénédiction de la communauté internationale, qui jusqu’aujourd’hui, est restée bouche cousue vis-à-vis de tous les maux, retombées néfastes directes de la guerre en cours.

John TSONGO/ Goma-RDC

R.D.C : Des éléments M23 dans les rangs des journalistes…

En proie à l’insécurité depuis 2021, la province du Nord-Kivu, partie orientale de la RDC est, via ses territoires de Rutshuru et du Nyiragongo; sous l’emprise des terroristes du M23 depuis plus d’une année. Ici, plusieurs Journalistes et institutions médiatiques, ont été forcés à l’arrêt et voués au silence, surtout côté Rutshuru.

Les journalistes et gestionnaires des radios ont été contraints de quitter la zone de Rutshuru, car ils ne voulaient pas qu’en conformité avec la loi, leurs médias servent de caisses de résonance de la politique belliciste de l’ennemi.

Et oui, cela a encore d’ailleurs été réitiré dans le communiqué du gouvernement Congolais, du mois de Novembre 2022 qui appelait les journalistes au patriotisme et les exhortait à ne jamais donner la parole à l’ennemi.

Et oui, cela a encore d’ailleurs été reitiré dans le communiqué du gouvernement Congolais, du mois de Novembre 2022 qui appelait les journalistes au patriotisme et les exhortait à ne jamais donner la parole à l’ennemi.

Dans la même optique, le service en charge de la communication et de l’information des forces armées de la RDC FARDC, SCIFA, appelait par son patron, le Général de brigade Sylvain Ekenge BOMUSA, les journalistes à plus de patriotisme dans la diffusion des informations dans une zone en guerre et de surcroît, de l’Est.

« Bien que la libre expression soit garantie par notre Constitution, une dose de responsabilité doublée d’un patriotisme s’avère nécessaire en cette période »… Notait le Général. Il poursuivait je cite: « Toute publication de nature à démoraliser les militaires engagés au front, est constitutive d’un fait infractionnel punissable par la loi ». Il avançait alors à conclure, je cite encore une fois : « l’information en période de guerre n’a pas besoin des scoops, moins encore des exclusivités »…fin de citation.

Dans le même ordre, lors de l’assemblée plénière du Mardi premier Novembre 2022, le président de la chambre basse du parlement, Monsieur Christophe MBOSO N’Kodia Pwanga, évoquait la nécessité de recadrer certains journalistes propagandistes qui jouent le jeu de l’ennemi. Il évoquait pour autant, la nécessité de doter de la RDC d’une loi ambitieuse contre la cybercriminalité.

« Il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Nous devons discipliner les médias », lâchait-il. « il y a des journalistes qui ne sont pas des patriotes. Ils mettent n’importe quoi dans les réseaux. Ils ne savent pas que le Congo nous appartient tous, y compris ceux qui ont choisi de venir travailler ici. Ils ont droit à notre protection et ils doivent aussi défendre le Congo »… sensibilisait-il.

Mboso et Ekenge, avaient tellement raison. L’exemple n’est pas si loin. À l’instar de plusieurs médias de l’Euro-espace face à la tension russo-ukrainienne, il a été observé une automatique prise de position des médias et journalistes occidentaux en faveur de l’Ukraine, un pays dont la tendance allait vers l’enrôlement au sein de l’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN ndlr) et en qui la Russie entrevoyait un danger pour sa survie en tant qu’État.

Une impartialité tordue…

Alors que le journalisme se veut être impartial, la nouvelle donne de la défense des intérêts et du patriotisme, a levé le voile de la soujascence de ce slogan (l’impartialité).

Il a alors été démontré que tout au long de la guerre russo-ukrainienne, les journalistes occidentaux ont tous agi comme une véritable caisse de résonance de l’Ukraine, s’il fallait même tronquer certaines vérités, le mieux qu’il le fallait ou qu’on le pouvait, tout a été fait.

La politique médiatique occidentale liée au contexte de la divergence entre Kiev et le Kremlin, a encore suscité les évidences du rôle crucial des médias dans la guerre sous toutes ses formes. Le côté fort des médias occidentaux a de ce fait été la démoralisation des troupes russes, leur désintégration psychique ainsi que tous ceux qui les soutiennent ou les soutiendraient… c’est la guerre médiatique. Mais hélas, certains journalistes Congolais n’ont tiré aucune leçon de l’attitude du journalisme occidental face à la guerre russo-ukrainienne.

Le mur de soutènement de la balkanisation…

Alors qu’il fallait les décourager et les inciter à taire toutes leurs communications, encore qu’ils sont qualifiés de terroristes, les éléments du tandem M23-RDF ont eu un terrain médiatique favorable à leur politique de la ruse.

Nombreux, pour ne pas dire tous, sont ces journalistes surtout de Goma, qui ont sans se gêner, partagé les communiqués de l’ennemi, qui ont couvert à distance la guerre au profit de l’ennemi et en grande défaveur des FARDC et de la patrie que nous sommes plutôt tous censés défendre sans atermoiement. Nombreux ont même relayé leurs vidéos, leurs sonores, leurs affiches et autres…

Sur toutes leurs plateformes numériques, leurs canaux de communication ou encore leurs sites d’informations, leurs chaînes et fréquences,… nombreux journalistes de Goma ont montré qu’ils étaient prêts à servir de voie macadamisée pour véhiculer les enjeux et vœux de la balkanisation de la RDC, ces ennemis contre qui se battent pourtant, toutes les couches de la population.

Des journalistes compromis…

Très drôle ! En date du Vendredi 23 Décembre 2022, alors que les terroristes se retiraient hypocritement (selon le gouvernement) de la cité de Kibumba, en territoire du Nyiragongo, des dizaines de journalistes venus de Goma ont couvert cet événement.

Pire encore : ils ont photographié les terroristes, ils leur ont donné la parole, pendant que ces terroristes donnaient malheureusement une mise en garde au gouvernement Congolais… « Si l’armée du gouvernement Congolais tente de nous attaquer, nous n’allons pas croiser les bras. Nous allons répondre, et nous allons nous défendre…» disait l’émissaire du M23, Monsieur John Imani Nzenze, au micro des journalistes Congolais… Ça passe et c’est diffusé, ces propos qui malheureusement jettent de l’opprobre au gouvernement Congolais, et ce sont les journalistes Congolais qui les relayent…

Ce n’est pas tout…!

Vendredi 6 Janvier 2023, une vague de journalistes de Goma relient Rumangabo, pour couvrir une deuxième cérémonie « d’un retrait tronqué ? » des terroristes. Et comme par lors de la précédente fois, ils ont accordé la parole aux terroristes et les ont servi le mieux qu’ils pouvaient… Est-ce normal, ou carrément une participation à l’effort de l’ennemi ou une conspiration contre la survie de la nation ? À chacun de répondre.

Les âmes des journalistes achetées au prix de la pacotille…

Que gagnent-ils ? Ces journalistes pro-balkanisation, marionnettes de l’ennemi de la RDC, en prenant position en soutien aux agresseurs de la République ? Seulement le vedettariat d’être le premier à produire un scoop sur la récente prise d’une localité X par les belligérants ? Et à quoi ça sert quand c’est contre notre propre République ? Seulement être perçu comme le Journaliste le plus courageux qui brave même les milieux en pleine guerre ? Ou simplement parce qu’il y a un média occidental qui soutient l’ennemi dans les coulisses et qui a demandé des images parlantes de l’événement en contrepartie d’une modeste monnaie de singe ? Ou alors, il y a aussi des émissaires du M23 parmi les citoyens de la presse… ? La liste des questions est longue et chaque lecteur peut y répondre à sa manière.

Des journalistes poids mouche…

Oui, tous ceux-là qui, en contrepartie d’une modeste monnaie, vendent le pays et sacrifient le destin des vaillantes générations ultérieures, comme si elles n’auront plus besoin de vivre sur une terre aussi paradisiaque que la RDC. En jetant leur poids sur la balance en faveur du M23, les journalistes ont malheureusement brisé l’espoir d’une population qui veut voir les forces ennemies, orphelines, sans soutien d’aucun Congolais digne; pour les laisser peut-être faute de maintien, se replier et renoncer à leur plan de balkanisation.

Des journalistes par supposition…

Il est aujourd’hui pour la plupart des hommes des médias, hors des questions de s’apercevoir du danger qu’ils représentent pour leur pays, en n’adaptant pas leur attitude informationnelle, aux enjeux de défense d’une nation en guerre.

S’ils étaient informés, ils se seraient peut-être déjà rendus compte du rôle des médias dans les guerres, allusion faite à titre d’exemple à la deuxième guerre mondiale. « Les radios des pays en guerre ne présentaient pas les évènements de la même façon. Elles ne donnaient souvent que des informations en leur faveur, affirmant chacune “leur vérité”, contredisant les radios ennemies. C’est ce que l’on appelait “la guerre des ondes”»… Se souvient encore le site d’information cm1cm2.ceyreste.free.fr

Ce media poursuit que durant la deuxième guerre mondiale, la résistance et dans les médias et parmi les citoyens, a été au zénith et a considérablement freiné les actions de l’ennemi.

Les actions de résistance pouvaient prendre des formes variées:

Collecter des renseignements sur les habitudes de l’ennemi, transmettre des messages, des plans, servir d’agent de liaison, faire des graffitis, coller des affiches, distribuer des tracts, propager des nouvelles favorables aux Alliés, appeler les gens à réfléchir sur ce qu’ils entendent à la radio,
imprimer des affiches, des tracts, préparer des journaux clandestins, organiser des réunions, créer des groupes clandestins avec des noms de code pour chaque personne, fabriquer de faux papiers d’identité pour les personnes entrant dans la clandestinité, transmettre des messages aux résistants ou aux Alliés par TSF, collecter des armes et de l’argent pour le groupe, recevoir des parachutages de vivres, d’armes et de munitions, cacher des résistants, des Juifs, des aviateurs ou des agents alliés, faire passer la frontière à des réfugiés, rejoindre les maquis pour faire des sabotages, faire dérailler des trains, détruire des ponts, attaquer des convois militaires…

Refuser les lois de la collaboration, perturber le fonctionnement des administrations (sabotage),
“noyauter” les services administratifs (police, renseignements, préfectures) en y plaçant des hommes fidèles à la Résistance… Les résistants devaient se montrer très discrets dans leurs actions, leur rendez-vous, leurs réunions. C’était souvent des gens en apparence “sans histoire” comme des médecins, des commerçants etc. 

Beaucoup de femmes ont joué un rôle essentiel dans la résistance en tant qu’infirmières, postières, secrétaires-dactylos, agents de liaison… poursuit ce site d’information. Pourquoi ne devrions-nous pas nous inspirer de ce comportement en tant que journalistes et citoyens Congolais, au nom de notre participation à la défense de la patrie aujourd’hui agressée ? 

Ce que l’armée dirait aux Journalistes…

Certains Journalistes diraient qu’ils ne savaient pas ce qui serait à faire… Mais est-il le même cas pour l’armée ? Je m’en doute éperdument ! 

En effet, il ne suffit pas d’être un communicateur des circonstances. Il faut aussi entraîner les journalistes Congolais à combattre aux côtés de leur armée. Si le chargé de communication du commandement des opérations dans le petit Nord de la province, avait engagé des séances d’échanges et de conscientisation des journalistes autour de leur rôle à jouer pour faire gagner à la RDC la guerre, les patois ci-haut décrits ne seraient peut-être pas arrivés.

La bureaucratie à outrance qui pourrait créer un atlantique entre les journalistes et les forces armées, y serait à cet effet pour quelque chose. Il faut donc cesser d’être un homme en tenue cravatée en cas de guerre, il faut nonobstant sortir du bureau, apprendre aux journalistes une communication de guerre, pour les entraîner dans le combat aux côtés des FARDC pour enfin dénaturer triomphalement l’ennemi et rendre ses rêves poussière avant même son entrée au cimetière…

Sinon…

Sinon, pour 300 morts, on creuse 3000 sépultures, pour 100 soldats blessés, on crée 10000 lits de malades, et pour 10 officiers tombés sur le champ d’honneur, on apprête 1000 catafalques.

Mais quoiqu’il en soit, Il n’est jamais tard pour mieux faire dit-on ! Si par la plume, la caméra et le micro, on devient alors un expert creuseur de la sépulture où faire reposer éternellement la RDC,… à quoi on aura donc servi, pourquoi on aura vécu et en contrepartie de quoi on aura usé du souffle gratuit de Dieu sur terre ?

John TSONGO/Goma-RDC

RDC/M23 : retrait du M23 de Kibumba, une coupe de la balkanisation bue ? La ruse du duo Museveni-Kagame, ces béquilles de l’occident…

Les éléments du mouvement terroriste du M23 se sont retirés de la cité de Kibumba en territoire du Nyiragongo, les avant-midi de ce vendredi 23 Décembre 2022.

Les émissaires du M23 ont ainsi cédé officiellement l’entité de Kibumba située à une vingtaine de kilomètres de Goma sur la route Goma-Kiwanja-Butembo, aux éléments de la force régionale de la East Africa community (EACF). « Afin de faire un geste de bonne volonté au nom de la paix, Nous apportons notre soutien aux efforts régionaux, en acceptant de céder nos positions de Kibumba à la responsabilité des soldats de l’EAC », a lâché Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du M23.

Ce retrait, “géante tour de Babel sur fonds d’une fondation cendrée“, intervient après qu’en date du Lundi 12 Décembre 2022, soit 10 jours après, le M23 ait accueilli toujours à Kibumba lors d’une réunion, les répondants de la MONUSCO, de la CIRGL, des FARDC et des forces régionales de l’EAC.

Le M23 se retire, mais sous condition

<< Nous remettons l’espace entre les mains de la force régionale de l’EAC. Si d’autres groupes pénètrent ici, nous allons trouver un remède à celà. si les FARDC nous attaquent nous n’allons pas croiser les bras. Nous allons répondre…>>, A déclaré devant la presse, le porte-parole du mouvement.

Un retrait camouflé sous le voile de la confusion…

Ce retrait a juste réjoui plusieurs citoyens de la province. Certains d’entre eux vont jusqu’à parler d’une victoire diplomatique, malheureusement sans aucune marge de prudence…

Néanmoins, la société civile forces vives, dit craindre pour une la création d’une zone tampon entre le territoire de Rutshuru et la ville de Goma.

Pourtant, la nature même de ce retrait est digne de susciter beaucoup de questions qui malheureusement qui restent au suspens : où se réfugient les éléments du M23 ? Jusques à quand Kibumba restera sous contrôle de la force régionale ? D’où vient qu’un mouvement terroriste mette en garde l’armée de tout un État et de surcroît souverain ? Sur base de quelle autorité et de quel droit de jouissance sur la souveraineté Congolaise, le mini sommet de Luanda a-t-il ordonné au mouvement terroriste de se replier dans les hauteurs du Mont Sabinyo ? Pourquoi le M23 accepte-t-il enfin de quitter Kibumba (même si de manière Moins sincère), alors qu’au départ il avait affirmé ne pas être concerné par les résolutions de Luanda ? La prise de Kibumba par l’EACF, permettra-il à Kagame de matérialiser son projet de construction d’une cité des réfugiés à hauteur de 30 millions de dollars comme il le prétendent déjà en 2021 ? Pourquoi céder cet espace à une force étrangère et non aux FARDC et/ou à la police ?…

Ça sent non seulement de la confusion, mais surtout de l’intention de la “déconcentration des Congolais vis-à-vis des enjeux sous-jacents de la balkanisation” en gestation.

Pas mal de Congolais craignent même, que Kibumba ne soit le deuxième Minembwe, au regard même de l’opacité de la gestion des questions sécuritaires de l’Est.

On dirait que la partie orientale de la RDC est assiégée par des dynausores insondables…

L’armée Ougandaise contrôle le Grand Nord du Nord-Kivu sur les axes Beni-Kasindi et Mbau-Kamango. En effet, les troupes ougandaises sont présentes sur le sol Congolais dans le cadre des opérations SHUJAA depuis le 30 Novembre 2021. Et selon les experts en enjeux économiques, cette présence des forces de l’UPDF est tout simplement motivée par l’éloignement de la menace ADF, pour se bâtir un couloir d’exploitation du pétrole du Rift Albertin. C’est donc selon Léo njo Léo.com, << dans l’étau des enjeux pétroliers et géopolitiques qui sont en train d’orienter forcément le « Graben Albertin » vers la mer rouge et ce, au moyen de deux pipelines: La première relie Lamu (Port du Kenya) et le sud Soudan via Islolo et Nakokek. Et la seconde envisage relier le port de Mombasa (Kenya) au Graben Albertin ou la vallée de la Semliki, riche en pétrole que convoitent les multinationales occidentales (américaines, Israéliennes, françaises, canadiennes, anglaises) qui utilisent Museveni et Paul Kagame >>, dans cet enjeux économique assis sur fonds du bain de sang du peuple Yira, qui habite majoritairement le grand Nord de la province du Nord-Kivu.

L’armée Rwandaise occupe le territoire de Rutshuru, notamment les entités comme : Bunagana, Rangira Matebe, Mungo, Kabindi, Chengerero, Rutsiro, Rwanguba, Mukarange, Kiwanja, Rutshuru-centre, Rubare, Kako, Kalengera, Ntamugenga, Biruma, Katale, Rumangabo, Rugari, Kibumba, Tongo, Bambo et Kishishe, et une partie du territoire du Nyiragongo. Et selon les analyses de l’historien Didier AMANI Sankara, si les résolutions du mini sommet de Luanda tenu du 22 au 23 Novembre 2022 sont respectées à la lettre, le risque est grand que << toutes ces zones ne seraient plus jamais « contrôlées par le gouvernement congolais »… Une crainte de taille non ?
L’armée Kenyane contrôle la ville et l’aéroport international de Goma depuis le samedi 12 Novembre 2022. Et cette présence est justifiée selon nos sources, par la construction d’une ceinture sécuritaire, précurseur de l’implantation des émissaires de l’Union européenne dans la région, en vue de l’exploitation du gaz méthane du Lac-Kivu, tant convoité par cet organe de l’OTAN.

L’armée Burundaise contrôle la plaine de la Ruzizi, depuis le Lundi 15 Août 2022, avec comme mission de traquer les “Red Tabara”, une rébellion Burundaise active sur le sol Congolais depuis bien de temps. Quoiqu’il en soit, la présence de l’armée Burundaise sur le sol Congolais et au Sud-Kivu précisément, était déjà signalée depuis Décembre 2021. D’après Edmond Simba Muhogo, chef du groupement Lemera du territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu cité par “l’agence France-Presse et le journal le Monde”, « Le dimanche 19 décembre 2021, les forces burundaises sont entrées dans Lemera. Plus de 380 militaires, visiblement des commandos. Ils sont passés à Lemera centre [et] sont partis attaquer les rebelles burundais »
Les rebelles Mbororo du Sud Soudan sont dans la province du Haut Uélé depuis 2007. Et depuis, ils ne cessent de multiplier des exactions à l’endroit des paisibles citoyens de Niangara, Mazinga,… et autres entités de la région. Mais curieusement, ce sont tous ces pays d’où sont issus les différents éléments de la “East Africa Community Forces” (EACF ndlr).

Comment alors, l’EACF saurait elle sécuriser une région où elle-même fait partie du problème ?

Le malheur du Congo semble s’être enraciné lors de son entrée dans la communauté des États d’Afrique de l’est EAC. Toutes les parties prenantes en cette communauté, sont pour quelque chose, dans la crise qui déchire l’Est du pays. Le Kenya qui était perçu comme saint, a lui aussi été cité par le Journaliste Nicaise Kibel bel’Oka du journal les coulisses, comme hébergeant un poste de paiement des redevances pétrolières, en faveur des ADF, ce qui jusqu’ici, justifie que très peu ou alors tous les camions citernes qui aliment le grand Nord en hydrocarbures, ne sont toujours pas incendiés ou mieux attaqués par l’ADF sur l’axe Beni-Kasindi.

L’adhésion de la RDC dans l’EAC… un peuple aveuglé ?

Les congolais n’ont pas su voir tous ces aspects sous-jacents de la dynamique régionale en vogue actuellement, qui saisit l’occasion de l’adhésion de la RDC en son sein, pour assouvir ses appétits d’asphalter le couloir de transit des richesses de la RDC, et son projet de balkanisation longtemps incubé. Les états membres de l’EAC se servent aujourd’hui de son protocole d’accord qui  “oblige ses pays membres et leurs institutions de police d’unir leurs efforts contre la criminalité transfrontalière organisée et le terrorisme”… dans la région des grands lacs, pour dominer à ciel ouvert le pays, et baliser les jalons de la compartimentation du pays.

Pire encore, la RDC aurait signé en 2021, << un Mémorandum de coopération entre la police de la RDC et du Rwanda pour la sécurisation des frontières >>,… ce qui ne vient qu’enfocer le clous de la balkanisation, même si les Congolais se sont enflammés contre cette démarche depuis l’année dernière.

Dans plusieurs de leurs déclarations, nombreux responsables de l’EAC, ont maintes fois allégué à tord, que la RDC manque d’une force armée et d’une police nationales capables de protéger la population congolaise, et les forces de l’EAC resteront dans ce pays, « jusqu’à ce que le gouvernement congolais se constituera une armée et une police capables de protéger tout le monde »... Comme si avant son adhésion dans dans l’EAC, le pays n’existait pas !

Ils allument le feu, ils l’activent, et après ils viennent jouer au pompier

La façon de jouer cette carte, porte maintenant à croire, que les crises de la RDC, sont une fabrication de ses pays voisins, sous la bénédiction de la communauté internationale, dans le seul soucis de piller ses richesses et paupériser le plus longtemps possible, la population congolaise.

Et dans toute la crise, Museveni et Kagame, ont servi et servent de béquilles pour l’occident, pour mettre en feu et en sang l’Est du pays, enfin de piller les ressources naturelles multiformes de la RDC et de surcroît, de sa partie orientale. C’est d’ailleurs, le nœud d’une stagnation d’un grand pays qui n’avance pas depuis sa création en tant que nation. Pourtant, en sa qualité de seul pays de prédilection et unique cellule de survie environnementale et économique mondiale, la RDC, une fois stabilisée donnerait à la planète son ère paradisiaque.

Mais l’espoir est encore permis car les solutions existent…

Le complot contre la RDC est certes multicartes, mais il est question pour tout Congolais, de se dépasser pour déconstruire, désagréger cette tour qui, dans les tous les laboratoires mondiaux, fait l’exclusivité de l’attention de tous! Il doit doit être de même pour ses auteurs, de quel genre soient ils ! Lesdites solutions passent par:

1. Le retrait immédiat de la RDC de l’EAC;
2. La rupture des accords suicidaires signés entre le Congo Kinshasa et ses partenaires sanguinaires et traîtres ;
3. La construction d’une armée qui inclut les 10 % de la population globale du pays, son équipement et sa prise en charge holistique ;
4. Contraindre l’occident de rompre les relations avec tous les agresseurs de la RDC, faute de quoi la RDC coupera toute relation avec lui, en mobilisant son peuple contre tous ses ennemis ;
5. Construire une société civile imperturbable, capable de faire bouger les lignes tant sur les plans local, national, régional, continental et mondial, pour la cause de la population ;
6. Mettre en place un laboratoire de recherche, d’analyses et de compréhension des problèmes et menaces qui pèsent sur le pays et y en même d’y proposer des solutions ;
7. Prendre (population) une conscience collective sur les enjeux mondiaux majeurs qui caractérisent la planète et dont la RDC est victime : la sécurité (armée) et l’économie.

Le plus urgent serait le mieux !

John TSONGO/ Goma-RDC

BENIN: Séance de sensibilisation des jeunes et acteurs politiques sur la paix dans la commune de OUASSA PÉHUNCO

En marge des législatives du 08 janvier 2023, la Mairie des jeunes de Péhunco en collaboration avec l’Association Paix et Éducation, organisent ce samedi 24 décembre 2022 une séance de sensibilisation à l’endroit des jeunes et acteurs politique. Le thème choisit est intitulé : Zéro Violence en période électorale: “œuvrons pour la paix avant, pendant et après les législatives du 08 janvier 2023″.

Organisé à la maison des jeunes de Péhunco en présence des leaders traditionnels, religieux, des représentants des partis politiques et des jeunes, l’honneur revient au Maire des jeunes de Péhunco monsieur TAÏROU Ismaël de souhaiter la bienvenue aux participants avant de préciser que nous sommes tous candidats aux législatives. Pour lui, le candidat commun est la paix.

Il exhorte à la jeunesse de péhunco de faire fi à la violence en cette période sensible. A sa suite, le président de l’Association Paix et Éducation monsieur ADAM Rachidi a invité les jeunes et les acteurs politiques de Péhunco d’être des ambassadeurs de paix afin que l’ambiance, la convivialité puissent règner pendant et après les législatives en République du Bénin en général et en particulier dans la commune de OUASSA PÉHUNCO. Pour lui, l’objectif de la séance, est de sensibiliser et de conscientiser la jeunesse qui constitue des maillons manipulateurs des acteurs politiques.

Au thème des prières, bénédictions et discours d’ouverture des acteurs invités l’assistance a eu droit à une communication sur la paix et la démocratie présenté par monsieur AMELINA Mahugnon. Après sa communication, les acteurs invités ont posé des questions afin d’avoir plus d’éclaircissement non seulement sur le thème mais aussi sur les stratégies de maintien de la paix. La projection d’une vidéos d’une minute trente sur la paix et la remise des attestations ont clôturé la séance.

Imorou SEKO SOUNON (BENIN)

Afrique du Sud: Le LESOTHO veut récupérer les parties de son territoire.

Le parlement du Lesotho discutera au cours des deux prochaines semaines d’une motion visant à annexer des parties de l’Afrique du Sud qui, selon le royaume, étaient autrefois son territoire, selon des médias locaux.

Enclavé dans le territoire de l’Afrique du Sud, le Lesotho veut reprendre son “dû”. Un avis publié dans la presse cette semaine, indique que Maseru souhaiterait récupérer son ancien territoire qui se trouverait dans cinq des neuf provinces d’Afrique du Sud.

« L’honorable Chambre décide, conformément à la section 1(2) de la Constitution, de déclarer que l’ensemble de l’État libre, certaines parties du Cap Nord, certaines parties du Cap Est, certaines parties de Mpumalanga et certaines parties de KwaZulu-Natal font partie du territoire du Royaume du Lesotho », détaille l’avis.

Portée par l’opposant Tsepo Lipholo, chef du mouvement Lesotho Covenant, la motion est conforme à la résolution 1817 (XVII) des Nations unies, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 1962, déclarant que certaines parties de l’Afrique du Sud appartenaient au Lesotho.

Historiquement, les Basotho se trouvaient dans l’État libre, le Cap oriental, le Cap du Nord, le Mpumalanga et certaines parties du KwaZulu-Natal. Mais, en raison de migrations forcées pendant les guerres, ils ont été contraints de se déplacer vers le nord, dans l’actuel Lesotho.

KIZA DJUMA AKBAR (Afrique du Sud)

Afrique du sud: Le président RAMAPHOSA échappe à la destitution.

En Afrique du Sud, le président Ramaphosa aura finalement échappé mardi 13 décembre à l’ouverture d’une procédure de destitution. L’Assemblée nationale votait, au Cap, pour se prononcer sur un rapport indépendant qui soupçonne le président d’avoir pu commettre des actes violant la loi. Cyril Ramaphosa est empêtré dans une affaire de vol d’au moins 580 000 dollars au sein de sa ferme de «Phala Phala» en 2020, et est accusé d’avoir dissimulé le cambriolage aux autorités. Mais les députés de l’ANC ont finalement décidé d’accorder leur confiance au président.

Ils sont 214 à s’être prononcés pour un rejet de ce rapport parlementaire, contre 148, et 2 abstentions, a annoncé la présidente de l’Assemblée, Nosiviwe Mapisa-Nqakula. La quasi-totalité des députés de l’ANC, majoritaires à l’Assemblée nationale, a donc choisi de suivre la ligne du parti et de faire barrage à l’ouverture d’une procédure de destitution.
Malgré un vote public sans bulletin secret, un choix qu’ont dénoncé de nombreux représentants de l’opposition, 4 membres « rebelles » de l’ANC ont affiché leur désaccord en votant pour, avec à leur tête la ministre des Affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, farouche opposante à Cyril Ramaphosa. « On peut faire disparaître n’importe quel scandale »
D’autres adversaires du chef de l’État, comme Zweli Mkhize qui se présente contre lui lors des élections interne à venir, ou encore la ministre Lindiwe Sisulu, ont brillé par leur absence.

Mais alors que Cyril Ramaphosa avait été élu sur des promesses d’éradication de la corruption au sommet de l’État, l’opposition, et notamment le chef de l’Alliance Démocratique (DA) John Steenhuisen, n’ont pas manqué, lors du débat précédent le vote, de faire le rapprochement avec son prédécesseur : « Avant, c’était le président Jacob Zuma. Maintenant, c’est le président Cyril Ramaphosa. Mais c’est exactement le même mode opératoire : tant qu’on est en nombre au Parlement, on peut faire disparaître n’importe quel scandale ».
Du côté de l’ANC, le ministre de la Justice Ronald Lamola a, lui, dénoncé le manque de solidité de ce rapport rédigé par trois juristes. « Il faut qu’il y ait des preuves et il faut qu’elles soient concrètes. Il ne doit y avoir aucun doute sur la qualité et le nombre suffisant de preuves pour lancer cette procédure de destitution. Et ce n’est pas le cas ici », selon lui.
C’est donc une bataille gagnée pour le président qui est parvenu à rassembler ses troupes. Mais il devra encore surmonter les divisions pour être réélu en tant que chef de l’ANC ce week-end et regagner ainsi la confiance des Sud-Africains s’il veut mener le parti vers les élections générales de 2024.

KIZA DJUMA AKBAR (Afrique du Sud)

Goma: Gardons le calme, serrons-nous les coudes et restons soudés derrière les forces de défense et de sécurité… (Gouv. Militaire du Nord-Kivu à la population)

En ville de Goma, la vie a repris son cours normal la soirée de ce lundi 31 Octobre 2022, après une journée d’intenses manifestations populaires décrétées par la société civile et les mouvements citoyens, pour dénoncer la complicité de la communauté internationale dans l’agression de la RDC par le duo Rwando-Ougandais.

La circulation a repris sur toutes les artères routières de la ville, quoi que de manière timide.

Quelques boutiques ont même tenté d’ouvrir les portes, mais nombreux ont préféré travailler en mode guichet semi-fermé.

Selon le vœu de la société civile, ces manifestations populaires vont se poursuivre, jusqu’à ce que le M23, sa suite et ses tireurs des ficelles, se retiront du sol Congolais.

Ce voeu des forces vives de Goma, vient de bénéficier de l’appui de celles de Bukavu et de Butembo, qui projettent elles-aussi, des manifestations dès ce mardi premier Novembre.

Pendant ce temps, le lieutenant Général Ndima Kongba Constant, alors Gouverneur du Nord-Kivu, demande à la société civile d’arrêter des manifestations, pour empêcher que l’ennemi en use pour infiltrer la ville.

Le général de brigade Sylvain Ekenge BOMUSA porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, donne dans la vidéo ci-dessous, l’intégralité du message de l’autorité provinciale.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC