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Archives de catégorie Politique

Goma: le ras-le-bol de la population pour dénoncer la complicité de la communauté internationale dans l’agression Rwando-Ougandaise contre la RDC…

La ville de Goma connaît depuis ce dimanche 30 Octobre 2022, des manifestations populaires.

Décrétées par la société déjà à partir du samedi 29, ces manifestations populaires se veulent dénonciatrices de la “complicité de la communauté internationale dans l’agression Rwando-Ougandaise contre la RDC”.

Ce lundi 31 Octobre, consécutivement à la série des manifestations telles qu’annoncées par les forces vives et mouvements citoyens, les jeunes sont descendus dans les rues de la capitale du Nord-Kivu.

Munis des bâtons, des branches d’arbres, des cailloux, des drapeaux, en scandant des chansons hostiles à la communauté internationale et au pouvoir de Kigali, ces jeunes ont inondé toutes les rues stratégiques de la capitale.

Partis de l’axe Katindo pour les uns, Majengo pour les autres et de Kabutembo pour les autres encore, tous les manifestants ont relié la petite barrière, puis la grande, avant de faire la ronde du centre-ville, obligeant tout passant de se munir d’une branche d’arbre, comme condition pour circuler dans la ville.

Pour l’instant, presque toutes les activités socio-économiques, estudiantines et scolaires sont paralysées, et les manifestations se poursuivent.

Sans avancer aucun bilan des actions en cours, le colonel Job Alisa SAMBOKERA commandant PNC (Police Nationale Congolaise) ville de Goma, dit comprendre le ras-le-bol de la population, qu’il qualifie << d’action populaire >> normale, pour toute population menacée. Il l’appelle toutefois tout le monde à la vigilance et de ne donner aucune occasion à l’ennemi d’infiltrer la ville.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

MONUSCO-RDC : Programme DDR de la MONUSCO, deux décennies de perte de temps ou de distraction des Congolais ?

Plus ou moins 11448 ex-combattants ont déjà été rapatriés dans leurs pays d’origine (Rwanda et Burundi surtout), entre 2010 et 2022 dans la partie Est de la RDC, suite au programme de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR ndlr), de la mission des nations unies pour la stabilisation de la RDC ( MONUSCO ndlr).

C’est ce qu’a relevé l’officier au département des affaires politiques à la MONUSCO, Julius N. FONDONG. C’était à Goma ce Jeudi 27 Octobre 2022 devant la presse, à l’occasion de la réouverture des rencontres d’échanges entre la MONUSCO les médias, après un certain moment de rupture imposée par la pandémie à covid-19 d’une part et des antécédents liés au M23 d’autre part.

À la même occasion, Julius N. FONDONG a passé au peigne fin, quelques réalisations de la MONUSCO durant l’année 2022 qui est en train de s’achever.

Dans le domaine des infrastructures par exemple,…

La MONUSCO indique avoir construit et équipé le bureau administratif du territoire de Nyiragongo (érigé à Kibumba ), à hauteur de 50 000 $ (cinquante mille dollars Américains).

Elle a, poursuit-elle, construit et équipé le bureau du Collectif des Associations Féminines pour le Développement (CAFED ndlr), toujours à hauteur de 50 mille dollars, dans le cadre de son programme “Femme et sécurité”.

Toujours dans ce volet “Femme et sécurité“, la MONUSCO note avoir facilité plusieurs séances d’échanges, que ce soit dans le cadre d’autour des enjeux électoraux, du renforcement des aptitudes des femmes vis-à-vis de la constitution du dossier de candidature sans appartenir à un parti politique, ou encore de l’organisation des débats autour des thématiques diverses ayant trait au vœu d’épanouissement personnel de la femme.

S’agissant par ailleurs du secteur de la jeunesse, la MONUSCO fait savoir qu’elle a plusieurs fois organisé des séances de réflexion des jeunes autour de la culture de la non violence et ce, dans le cadre du programme “Jeune, Paix et sécurité“.

Dans le volet protection des civiles, la mission onusienne indique sans avancer des précisions chiffrées, avoir plusieurs fois assisté les populations civiles dans les cas d’extinction du feu, lors des drames d’incendies.

Aux côtés de ce réalisations, la MONUSCO a suffisamment assisté la population en terme de protection dans le déminage des engins explosifs, et se félicite à ce niveau, de rouler ensemble avec son “principe sacro-saint” : << la protection des civiles avant tout >>.

La mission des nations unies note également dans ses actifs, la construction des écoles, des maisons de justice, des centres de formation, dont celui d’ailleurs de Ngungu dans le territoire de Masisi, qu’elle croit savoir avoir construit et équipé moyennant un montant global de 500 000 $ (cinq cents mille dollars Américains). Ce centre servira par moment de lieu d’encadrement des jeunes rendus durant les moments pré-réintégration, et par autre moment, de lieu d’apprentissage de certains métiers aux jeunes du coin, mais aussi de ressourcement intellectuel, car ledit centre dispose d’une bibliothèque.

Programme DDR de la MONUSCO, deux décennies de perte de temps ou de distraction des Congolais ?

Pendant plus de 30 ans, la partie Est de la RDC est minée par des groupes armés. Ils se comptent par centaines et sont soit locaux, soit étrangers.

Depuis aujourd’hui 22 ans (2022) depuis que l’importante mission de l’ONU de maintien de la paix dans le monde travaille sur cette question, il semble hors des questions de vanter le bilan y relatif.

En effet, depuis son arrivée au pays et aujourd’hui vieille de 22 ans, la MONUSCO semble avoir plus facilité la création des groupes rebelles qu’elle n’a contribué à les éradiquer, ou à absorber leur capacité de nuisance,… estiment plusieurs observateurs.

Survie ou flagellation des groupes armés,… le terrain d’une croissance exponentielle…?

Juste après la guerre de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL ndlr) des années 1997 conduite par Mzee Laurent Désiré KABILA et sa suite, la partie Est de la RDC a connu et connait toujours un foisonnement des groupes rebelles. D’abord celui du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD ndlr), mué en congrès national pour la défense du peuple (CNDP ndlr), puis en M23; ensuite, celui des forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR ndlr), comme principaux et apparemment virulents.

Leur pérennité est d’autant plus cancérigène tant pour la sécurité de la RDC que de la région des grands lacs. Leurs désarmement, démobilisation et réintégration réussis, seraient perçus comme la destruction d’une tour de Babel de l’insécurité dans la région des grands lacs.

Mais la déception est démesurée…

Oui, une déception d’un peuple qui voit une force planétaire fainéante, incapable de défaire des << simples >> groupes armés << équipés, alimentés et entretenus par des acteurs très bien connus, pour un vœu hégémonique accompagné et attisé par une complicité internationale...>>.

Ce qui fâche encore !

Plutôt que de dégringoler, les groupes armés ont proliféré plus qu’ils n’auraient plutôt dû connaître une réduction car normalement coincés par les rafales du DDR de la MONUSCO.

Mais hélas, en plus des groupes rebelles évoqués dans le paragraphe précédent, l’Est du Congo-Kinshasa a également connu une cancérisation d’autres groupes armés.

En effet, le groupe d’étude sur le Congo (GEC nldr), répertoriait en 2020, 130 groupes armés actifs dans les provinces de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu, une partie du Tanganyika et du Maniema.

En Février 2021, dans une étude sur les groupes armés, le Baromètre sécuritaire du Kivu, mentionnait dans le rapport intitulé : << La cartographie des groupes armés dans l’Est de la RDC, Opportunités manquées, Insécurité prolongée et Prophéties auto-réalisatrices >> publié sur kivusecurity.nyc3.digitaloceanspaces.com; que les effectifs des groupes rebelles dans l’Est de la RDC, étaient passés de 130 (2020) à 122 (2021), soit une petite diminution de 8. Curieusement, de quoi s’énerver les uns et les autres, la naissance de plusieurs groupes armés est post-arrivée de la force onusienne, ce qui selon plusieurs analystes, met en évidence incontestable, la responsabilité de cette mission dans la dégradation de la situation sécuritaire en RDC !

Des questions qui fâchent !

Combien Y-avait-il de groupes armés à 2000, à l’arrivée de la MONUSCO ?

Comment le nombre des groupes armés est-il passé de (4) à 130 dans une zone où une mission onusienne mène des opérations de désarmement ?

Faut-il dire que dans la prolifération des rebelles à l’ Est, la MONUSCO y est pour quelque chose ? Encore qu’elle a vu naître dans sa zone d’influence où elle travaille depuis 22 ans, une centaine des groupes armés ?

Aujourd’hui, s’il faut accorder des côtes à la MONUSCO allusion faite à son programme DDR, de quoi parlerait-on ? Échec, réussite ou chemin balisé d’une balkanisation engraissée par la communauté internationale par son émissaire : la MONUSCO ?

La MONUSCO a-t-elle un conjoint avec qui partager ce forfait beaucoup plus moins digérable que navrant ?

Toutes ces questions restent pendantes, face à un peuple Congolais qui n’a que pieds pour fuir quotidiennement les atrocités, yeux pour pleurer ses morts et sacs mortuaires pour enterrer les siens.

MONUSCO en RDC, solution ou problème ?

La MONUSCO est alors perçue aujourd’hui comme problème et mal aux côtés d’autres maux Congolais. Pour autant qu’elle n’a pas su durant deux décennies, implémenter son programme DDR.

DDR,… Confusion ou distraction ?

La MONUSCO, l’union européenne, les nations unies et plusieurs autres acteurs partenaires du gouvernement Congolais sont intervenus dans le programme de désarmement, mais où sont les résultats ? europarl.europa.eu

Désarmement, Démobilisation, Réintégration , le désordre observé dans ledit programme semble avoir joué un rôle important dans son échec. Au mois de Juillet 2021, Félix Tshisekedi, alors chef d’État Congolais, a créé le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation en RDC (P-DDRCS). Il est le quatrième programme DDR créé en RDC.

En Août 2021, Félix a nommé le coordonnateur national, Tommy Tambwe à la tête de ce programme, qui lui-même malheureusement, avait eu un rôle dirigeant dans trois groupes rebelles. << Il a fait partie de l’AFDL, après il a intégré le RCD, puis le M23,…>>.

Et pour ces raisons, la société civile du Nord-Kivu trouvait en Tommy Tambwe, quelqu’un qui << n’avait jamais été démobilisé pour démobiliser les autres, car il fait partie du problème...>>. 

Et curieusement plus d’une année qu’il était plébiscité à la tête de ce programme, il attend peut être 22 ans aussi pour présenter un bilan convaincant…!

Mais qu’est-ce qui bloque les choses ?

Tous les acteurs sont allés sur terrain, sans avoir conséquemment compris les causes intrinsèques de l’existence des groupes armés dans la région Est de la RDC. Et alors, que d’entamer les causes, les acteurs s’attaquent toujours aux conséquences ! Conséquence, le problème demeure en dépit de la teneur des démarches menées, soutiennent nombreux.

Ils estiment en outre, que l’autodéfense, le pillage des ressources naturelles, la protection des terres ancestrales contre un envahissement étranger (présence d’expropriateurs des terres aux origines opaques),… sont aussi parmi les causes de la persistance des groupes armés. À cela s’ajoute la présence des rebellions étrangers qui agissent comme des cordons Satellites avec des pays voisins, dans pillage, kidnapping, spoliation des terres et contrebande minière.

Comment résoudre le problème ?

La résolution au problème (le DDR donc) doit être le revers des aspects susmentionnés, présentés comme racines du malheur. Mais cela ne sera possible, que lorsqu’il y aura eu << l’analyse profonde des causes de l’existence des groupes armés, couplée à la ferme et sincère volonté du processus politique en RDC…>>, Soutiennent Julius N. FONDONG et Amadou BA, tous deux de la MONUSCO.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

Nord-Kivu : Sama LUKONDE de nouveau à l’Est du pays pour réévaluer l’Etat de siège…


« Avant-hier nous avons entamée une mission dans le cadre de l’évaluation de l’Etat de siège. Nous avons commencé par Bunia où nous avons rencontrées des forces vives dans le contexte sécuritaire. Et ici à Goma dans la suite de cette évaluation, nous faisons un travail particulier pour le retour de la paix dans l’est du pays »…

C’est par ces propos que le premier Ministre Jean-Michel Sama LUKONDE Kyenge, a justifié sa présence à Goma la soirée de ce Jeudi 23 Septembre 2022.

C’était à sa descente descente d’avion juste après la première partie de sa mission close à Bunia.


« Il faut noter que dans cette province où nous sommes sous État de siège, nous avons des problèmes particuliers par ce que l’agression est doublée de ces actions justement que nous condamnons le Rwanda et nous tenons ici à apporter notre soutien non seulement à nos FARDC, mais surtout échanger avec toutes les forces vives dans le but d’orienter notre action ici au Nord-Kivu », a-t-il ajouté.

Peu après, le chef du gouvernement Congolais a pris la direction du musée, siège des Institutions provinciales du Nord-Kivu, où il a réçu durant des longues heures nocturnes, les forces vives, les différentes couches sociales et les membres du comité restreint de sécurité.

Sama LUKONDE arrive à Goma alors que la cité de Bunagana reste toujours sous l’emprise du Rwanda déguisé en M23, également dans un contexte où plusieurs hauts gradés de l’armée nationale subissent des arrestations pour haute trahison.

Cette présence de Sama LUKONDE va-t-elle influencer l’extraction de la cité de Bunagana des canines du M23, encore que son occupation est perçue par la société civile, comme un jeu défensif des FARDC à l’endroit des agresseurs ?

Wait and see, dit un adage Anglais.

John TSONGO


New-York : 77 ème session des nations unies, les dits et les non dits du président Congolais, FATSHI a-t-il raté une occasion en or ?

Le président de la RDC, Félix Antoine TSHISEKEDI, a tenu la nuit de ce Mardi 21 Septembre 2022, son discours à la tribune des nations unies.

C’était justement à l’occasion de la 77 ème session ordinaire des nations.

Dans son discours, à l’occasion, le président de la RDC est revenu sur l’agression Rwandaise vis-à-vis de son pays dans la partie Est du pays, plus particulièrement à Bunagana.

Il a à cet effet, demandé aux nations unies d’accélérer la vulgarisation du rapport des experts des nations unies établissant les responsabilités des pays voisins dans les attrocités de l’Est.

Côté société civile, les critiques fusent, allant dans le sens de relever les dits et les non dits du président. Plus loin, elle relève même des urgences que dont le successeur de Kabange ne devait normalement pas s’en passer.

Pour le premier vice président de la société civile forces vives du Nord-Kivu, Monsieur Edgar KATEMBO MATESO,


LE PRESIDENT FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO N’A PAS:

1. Rappelé la persistance des ADF et autres milices dans la région de Beni qui continuent à tuer des civiles au Nord-Kivu et en Ituru sous le regard et le silence de la communauté internationale;

2. Présenté la situation humanitaire des déplacés internes et des réfugiés congolais vivant en Ouganda ayant fuit les massacres de Beni et Ituri ainsi que l’agression rwandaise (et Ougandaise) de Bunagana, victimes des actes inhumains et dégradants ;

3. Dénoncé l’attitude hypocrite de l’Ouganda qui, officiellement, appuie la RDC alors qu’officieusement c’est le Rwanda agresseur qu’il soutient/sur terrain contre la RDC.

Edgar KATEMBO MATESO estime que les urgences en RDC seraient:

CE QUE LA RDC DEVRAIT FAIRE URGEMMENT

1. Traduire le Rwanda et ses alliés devant le Tribunal International pour agression de la RDC ;

2. Rompre toute relation diplomatique, sociale et économique d’avec la Rwanda jusqu’au retrait total des troupes rwandaises de l’ensemble du territoire national, y compris les infiltrés qui sont dans l’armée congolaise et dans les milices ;

3. Annuler tous les Accords et Traités bilatéraux signés entre le Rwanda et la RDC d’une part et entre la RDC et les rebellions inféodés au Rwanda (RCD Goma, CNDP, M23, de l’autre.

Par ailleurs, plusieurs observateurs estiment qu’outre les points évoqués par la société civile, TSHISEKEDI a également raté l’occasion de dénoncer dénoncé le problème de Minembwe, dont << l’ONU est parrain >>.

John TSONGO


Occupation de Bunagana : le gouvernement a jusqu’au 15 Septembre pour lancer les offensives…

La société civile forces du Nord-Kivu se réserve le droit d’organiser des manifestations pacifiques de grande envergure de mobilisation de la population jusqu’à la ligne de front pour aller combattre et libérer les espaces conquis par les armées Rwandaise et Ougandaise, sous le label des terroristes du M23.

Surtout, si jusqu’en date du 15 Septembre courant, le président de la République s’abstiendra de lancer les offensives contre le M23.

C’est un coup de gueule lancé ce samedi 10 Septembre 2022, à Goma, à travers un communiqué signé par les présidents des noyaux de la société civile forces vives des 6 territoires que compte la province du Nord-Kivu.

Les forces vives déplorent très profondément, le cessez-le-feu unilatéral décrété par les forces armées de la RDC FARDC. Cela a, de quoi s’énerver encore de plus la société civile, permis à l’ennemi, de fournir une formation accélérée aux jeunes recrutés de gré ou de force, dans les camps des réfugiés au Rwanda et en Ouganda, en vue de renforcer ses rangs, pour mieux attaquer les FARDC.Ces recrutements et formations massifs, ont malheureusement, regrette la société civile , fait que l’ennemi consolide ses positions à Rubavu et Mungo dans le groupement de Busanza; à Tchengerero dans le groupement de Jomba, à Rutsiru et Ruseke, dans le groupement de Bweza, à Ruvumu, Kinyamahoro et Bukima, dans le groupement de Gisigari.

Toutes ces démarches de l’ennemi, visent à contourner la position des FARDC de Nyenyesi dans le but de pénétrer très rapidement le territoire du Nyiragongo, dénonce la société civile.

Tout de même dans ce communiqué, les forces vives reviennent sur la ruse à ciel ouvert de l’Ouganda, qui, par honte de se faire découvrir par la population réfugiée sur son territoire, car soutenant le M23 dans son plan de balkanisation de la RDC; a décidé de l’expulser violemment, la renvoyant ainsi dans la zone de Bunagana; pourtant sous occupation rebelle.

Enfin, les forces vives demandent à la population, de continuer à soutenir les FARDC au front contre l’ennemi, en lui fournissant tous les biens et informations nécessaires, pour l’anéantissement complet de l’ennemi, mais également de se préparer pour des actions de grande envergure, allant dans le sens d’exiger le retour de la paix et la sécurité en province du Nord-Kivu.

Dans un article titré je cite: << RDC-Rwanda-Ouganda: le M23 recrute et prépare une offensive généralisée dans moins de 10 jours…>>, le journaliste Nicaise Kibel bel Oka du journal les coulisses, venait de mettre à nu le plan du M23, qui envisage attaquer et occuper << Rusthuru-centre et finalement Goma pour négocier en position de force avec Kinshasa...>>.

Le même article précise que << les grandes puissances occidentales seraient prêtes à renforcer davantage leur soutien militaire au Rwanda et à l’Ouganda, les deux parrains avérés du M 23 pour appuyer le plan de la balkanisation…>>.

John TSONGO /Goma-RDC

Goma: validation par le fonds social, des sous projets du projet STEP II, une donne pour endiguer l’insécurité

La province du Nord-Kivu va bénéficier de 45 infrastructures de base dans ses différents territoires et villes.

La validation des sous-projets y relatifs est intervenue ce vendredi 9 Septembre 2022, dans les enceintes de l’ hôtel Linda en ville de Goma.

C’était au cours d’un atelier qui a connu la participation des responsables provinciaux des services sectoriels concernés, les maires des villes de Beni, Butembo et Goma, les administrateurs des territoires bénéficiaires des sous-projets, les bourgmestres, les chefs des groupements et les délégués des chefs des quartiers des trois principales villes que compte le Nord-Kivu (Goma, Butembo et Beni), les sous-proved, les délégués de la FEC, les chefs des divisions de l’environnement et de la santé,…

Les 45 infrastructures sont réparties dans les différentes entités administratives que renferme la province du Nord-Kivu, selon les prescrits de la loi régissant la décentralisation.

Consécutivement à ses 28 quartiers, la ville de Butembo sera dotée de 28 infrastructures de base, dont 22 écoles et 6 structures sanitaires, réparties dans ses 4 communes.

Le territoire de Lubero accueillera 7 infrastructures, sont 2 écoles et 5 structures sanitaires et ce, en raison d’une infrastructure par un des 7 groupements que compte ledit territoire.

Le territoire de Masisi accueillera à son tour 5 écoles primaires et 2 structures sanitaires, alors que celui du Nyiragongo est destiné à accueillir 2 écoles et une structure sanitaire.

Le territoire de Walikale est écarté pour cette phase des sous projets, faute de la disponibilité des voies d’accès et la persistance de l’insécurité, facteurs clés d’éligibilité d’une entité par les activités du fonds social, a expliqué le chef d’antenne du fonds social province du Nord-Kivu, Monsieur Didier MUBINZI.

Grâce à la mise en œuvre de ces sous-projets, 7 500 personnes se verront offertes du boulot en ville de Beni, et 8 702 dans la ville de Butembo et les territoires de Masisi, Nyiragongo et Lubero.

Cette masse salariale permettra de faire considérablement face à l’insécurité dans la région, estime Didier MUBINZI, car soutient-il, les bénéficiaires seront occupés toutes les journées par les travaux, si bien qu’ils n’auront plus le temps d’être tentés de conjuguer avec les semeurs de l’insécurité.

Par ailleurs, les travaux qu’execute aujourd’hui le fonds social de la République en province, lui permettent << de sortir d’une province pauvre, vers le rendez-vous d’une province qui regorge beaucoup d’infrastructures, pour un bon avenir du pays…>>, se réjouit le vice gouverneur du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka Lipopo, qui se dit pour autant flatté par les réalisations du fonds social de la République.

En outre, le Maire de Goma, le commissaire supérieur Principal Kabeya MAKOSA François, salue la prouesse du fonds social.

Il sollicite encore son soutien dans les actions du développement de la ville qu’il dirige.

Il faut finir à dire que l’exécution des sous-projets du fonds social validés ce jour, s’étendront sur 100 jours.

Ils font justement suite à la précédente phase du projet “Stabilisation de l’Est de la RDC pour la paix STEP”, qui a octroyé 4500 emplois aux citoyens de Goma, grâce aux travaux à haute intensité de la main d’oeuvre (THIMO ndlr).

John TSONGO/Goma-RDC

Guerre dans l’Est de la RDC : voici la demande bien orientée de la CBCA à la communauté internationale

Les membres de la communauté Baptiste au centre de l’Afrique CBCA, demandent à la cour pénale internationale (CPI ndlr), de diligenter urgemment des enquêtes sur  “les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide, commis dans la partie Est de la RDC, et d’amorcer des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs de ces crimes odieux”.

Ils l’ont exprimé ce samedi 27 Août 2022 en ville de Goma, à l’issue de la 43 ème assemblée générale ordinaire de la CBCA. C’était justement aux travers une déclaration véhiculant leur ras-le-bol vis-à-vis de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC qui ne cesse de se dégrader…

Les membres de la CBCA, s’inquiètent que la désuétude et le désespoir aient atteint leur comble et se soient emparés du peuple de l’Est du pays, partie où << les larmes et le sang qui coulent plongent la population dans le désarroi…>>.

Pour autant, ces disciples de Hurbret, se désolent de voir qu’en lieu et place de s’écourter, le chemin de la paix s’annonce encore très long. Ici, ils regrettent que les terroristes ADF très actifs dans la région de Beni, soient parvenus à reconquérir plus d’espaces que ceux contrôlés jadis, en dépit de tous les efforts fournis pour pacifier cette zone.

Leur désolation, c’est aussi cette pérennité du M23 sur une partie du sol Congolais, je cite la cité de Bunagana, malheureusement << en violation de la charte des nations unies >>.

Quoiqu’il en soit, les membres effectifs de la CBCA, exhortent le peuple à la garde de la persévérance, et à <<< demeurer les artisans des bonnes œuvres de la foi à l’occurrence la paix, la justice, et la solidarité les uns envers les autres…>>.

Car, c’est en mettant en pratique ces << ces bonnes œuvres >>, persuadent ces membres effectifs de la CBCA, que la RDC pourra << recouvrer la paix, la stabilité et développement durable, longtemps recherchés >>.

Une mosaïque de recommandations

Soucieuse de voir un jour le peuple Congolais fumer le calumet de la paix, les membres de la CBCA estiment que mis ensemble, les efforts de tous, contribueraient à rebâtir une paix durable.

Aux institutions de la République : D’user de la prudence et de prendre en compte les différentes observations des forces vives de la nation sur la sécurité du pays, mais tout en soutenant les efforts diplômatiques du gouvernement congolais constitués en plaidoyers auprès des organisations régionales et sous-régionales, allusion faite à la EAC (East Africa community ndlr) et la SADEC (Société des États d’Afrique centrale (ndlr).

Sur la même lancée, ils interpellent l’attention du gouvernement, sur l’urgente nécessité de procéder à la réforme de l’armée (FARDC), en vue de la rendre en mesure de sécuriser efficacement de la nation. Tout en demandant au gouvernement d’accélérer le dialogue avec l’organisation des nations unies ONU, dans le but d’obtenir le retrait effectif de la MONUSCO, les membres de la CBCA veulent également l’application des recommandations des députés des provinces du Nord-Kivu et l’Ituri (entités sous état de siège), relatives à l’évaluation de l’Etat de siège.

À la communauté internationale : De se pencher sur la question de l’agression dont la RDC est victime, en exigeant le retrait des territoires Congolais, de tous les groupes rebelles étrangers et qui bénéficient du soutien des pays voisins.

Aux confessions religieuses et forces vives : Les membres effectifs les exhortent à prier pour le retour de la paix en RDC.

Il faut dire à finir que, cette assemblée s’est également soldée par l’élection des nouveaux dirigeants de la CBCA notamment le président et représentant légal, son vice et représentant légal adjoint, le trésorier communautaire et le secrétaire communautaire.

Elle a aussi connu la participation du 2 ème vice président de l’Assemblée nationale Congolaise, l’honorable Vital BANYWESIZE, protestant et chrétien fidèle à la Paroisse CBCA Limete/Kinshasa.

John TSONGO

Afrique: La SADC, une alliée historique de la RDC ?

Pays fort et riche mais convoité, la RDC est un pays qui n’a cessé de croupir sous la guerre depuis plus de 30 ans maintenant. Dans ses manières d’y faire face, elle s’est souvent fait aider par la communauté des Etats d’Afrique australe SADC, aux côtés de plusieurs autres alliés. Pour cette fois, le soutien de la SADC ne s’est pas beaucoup écarté des condamnations verbales des agresseurs. Toutefois, plusieurs congolais reconnaissent en la SADC, une partenaire fiable et digne de confiance. Ils vont jusqu’à soutenir que comme dans le passé, la RDC devait recourir encore à cette organisation régionale pour se tirer d’affaire, en ces jours où elle est agressée par le Rwanda, l’Ouganda et d’autres forces qui leur sont alliées.

« Pourquoi Tshisekedi ne s’est-il pas tourné vers la SADC ? Pourquoi nous emmener vers l’EAC qui regorge les pays qui ont toujours envié nos richesses et qui nous imposent la guerre depuis la nuit des temps ? »

Jamais ces interrogations n’ont cessé d’alimenter les débats dans les cœurs des mouvements citoyens et de plusieurs cadres de la société en RDC et surtout à Goma. Le plus souvent, c’est lorsque les souvenirs des années 1998 reviennent en tête, remémorant la prouesse de la SADC dans la fin de la guerre des années d’agression Rwando-Ougandaise à travers le RCD (Rassemblement congolais pour la Démocratie)

Le même soutien de la SADC vis-à-vis de ses Etats membres et de surcroit la RDC, l’a été et continue de l’être, car, « toutes les fois que Kinshasa est en difficulté, la SADC intervient toujours par les moyens à sa disposition », note le politologue Anselme KOKOLA.

Une organisation digne de confiance

« Pour être réaliste, je ne dirai pas que tout est rose au sujet de la SADC. Mais c’est une organisation digne de confiance. De par même ses interventions, aux travers ses forces », reconnait Prosper Heri, Journaliste spécialisé dans les questions d’histoire

La SADC et les interventions militaires à Kinshasa

D’aucuns, sinon pour ceux qui n’ont pas un regard rétrospectif, pourraient peut-être se passer de « l’efficacité des forces de la SADC ». Mais Prosper n’y voit pas de la même manière.  Dans plusieurs conflits dans la partie Est de la RDC, la SADC est à maintes reprises,  intervenue. Les années 1998,  2009, 2012, la SADC toujours agi aux cotés de la RDC. « Souvenez-vous, en 1998 quand le rassemblement pour la Démocratie lançait sa campagne à Kinshasa. La SADC est venue en appui à la RDC aux travers les forces Namibienne, Angolaise et Zimbabwéenne et elle est parvenue à bouter dehors le RCD, qui était sur le point de prendre Kinshasa pour renverser ipso facto le président KABILA ».

Le M23

Alors que Kinshasa bondit sous les attaques d’un groupe insurrectionnel venu disait-il revendiquer le non-respect des accords du 23 Mars 2009, la SADC a pris la main. Et Prosper remémore : « On a vu comment la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Malawi,… ont pu contribuer pour constituer la brigade spéciale d’intervention en 2013, qui aux côtés du feu colonel MAMADOU qui commandait à l’époque les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), ont aidé l’armée congolaise à mettre fin à l’insurrection armée du M23, le 5 Novembre 2013 » rappelle Prosper.

La Tanzanie, le Malawi, l’Afrique du Sud  poursuit-il, « étaient venus, non comme SADC, mais ils font quand-même partie de la SADC, quoiqu’ils étaient sous l’égide des nations unies. Mais il faut reconnaitre que plusieurs militaires de ces pays ont même laissé leur peau en RDC lors de cette guerre du M23», reconnait ce spécialiste.

L’opinion congolaise et la SADC…

Politiciens, société civile, mouvements citoyens et intellectuels divers, disent reconnaitre « le rôle, la crédibilité et la perspicacité de la SADC », de par son soutien vis-à-vis de ses Etats membres et plus encore de la RDC. « Nous l’avons dit depuis longtemps, mais nos autorités ne nous ont jamais écouté. La SADC est notre allié de longue date. Mais quand on emmène des forces de l’EAC que la population soupçonne être de mèche avec l’ennemi, ça ne nous aidera pas à gagner cette guerre. Je le répète, que notre gouvernement se tourne vers la SADC. Car en soi, l’EAC renferme des Etats qui nous ont fait et qui continuent de nous faire la guerre… » N’a cessé de plaider le président de la société en ville de Goma, Marion NGAVHO KAMBALE.

Dans plusieurs de ses tweets, la sénatrice Francine Mayumba, incite toujours le président de la République à tendre la main à la SADC, seule « organisation régionale crédible pour nous aider à finir cette guerre ».

« Tunataka SADC itu saidiye tupige Rwanda » attendez par-là, « nous voulons que la SADC nous vienne en aide pour combattre le Rwanda »… Ce message survient dans plusieurs des chansons lors des manifestations des mouvements citoyens pour dénoncer l’agression dont la RDC est victime de la part des pays voisins. « S’il y a des voix qui crient de la sorte, c’est dire qu’elles ont vu en la SADC, un allié qui n’a pas entre ses mains la traitrise… » Opine Amiral SENGHOR, géostratège et spécialiste en relations internationales.

Officier supérieur de la police et grand penseur, le commissaire supérieur principal Mukula (nom d’emprunt) explique-lui que, « Même sur le plan militaire, la RDC peut compter sur plusieurs pays de la SADC. Ils ont pour la plupart, une armée et une police professionnelles. J’ai même reçu d’un de leurs Etats, une formation anti-émeute… » Croit-il savoir.

« Je crois que la SADC a beaucoup de leçons à nous donner même dans le domaine économique ». Soutient pour sa part Paluku KINGERO Jackson, économiste. « Je vous assure », poursuit-il, « la RDC a de la chance, le fait pour elle d’être membre de la SADC. Elle devrait en outre capitaliser cette position pour rehausser son économique et la rendre plus compétitive vis-à-vis de celles des Etats avec lesquels elle partage cette communauté (SADC) », interpelle-t-il.  

La SADC a-t-elle entendu les cris des congolais ?

« Il est incompréhensible que cette organisation (SADC) reste loin de la RDC qui fait face aux groupes étrangers et locaux dans sa partie Est », déclarait en date du Samedi 4 Mars 2023, le lieutenant Général Martin Kambulu Pinahas, chef d’État-major Général adjoint de l’armée namibienne, à la tête au Nord-Kivu, d’une délégation d’officiers membres de la SADC.

Cette visite qui a succédé à la tenue à Kinshasa de la 88e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 24 février a encore ravivé l’espoir de plusieurs congolais qui souhaiteraient tout comme en 1998, 2009 et 2013, revoir la SADC lui apporter un secours militaire.

L’Angola qui lui aussi, d’abord membre de la SADC et dont le président Joao Lourenço assure la médiation entre Kinshasa et Kigali dans le dossier M23, a par la suite, annoncé qu’il enverrait soudain 500 militaires pour aider la RDC à sortir du problème.

L’on se rappellera par ailleurs, que « Quand les Britanniques ne voulaient pas quitter le Zimbabwé et la Namibie, et quand les portugais ne voulaient pas quitter l’Angola, on a vu le Zaïre de Mobutu apporter un appui à ces pays membres de la SADC »… Et pour Prosper, tous ces aspects font que plusieurs membres de la SADC ne peuvent pas rester indifférents lorsque leur pays-ami est en difficultés.

Créée en 1980, la communauté des Etats d’Afrique australe SADC, regroupe en son sein seize pays de l’Afrique australe et de l’océan indien à savoir l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, l’ile Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République démocratique du Congo, les Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe, et les Comores.

Avec plusieurs missions et objectifs certes, mais l’on compte parmi ces derniers, la promotion et la défendre de la paix et la sécurité, la promotion du développement auto soutenu, fondé sur l’autosuffisance collective et l’interdépendance des États membres, sans omettre le vœu de l’instauration de la complémentarité entre les stratégies et programmes nationaux et régionaux.

John TSONGO THAVUGHA /Goma-RDC

GOMA: SAMA LUKONDE À LA TÊTE D’UNE DÉLÉGATION D’ÉVALUATION DE L’ÉTAT DE SIÈGE AU NORD-KIVU ET ITURI

Une délégation gouvernementale hétérogène conduite par le premier ministre Congolais Jean-Michel Sama Lukonde Kienge, est arrivée en ville de Goma ce lundi 11 Avril 2022.

Elle vient selon les sources proches de la primature, évaluer l’état de siège en vigueur dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis le 6 Mais 2021 dernier.

Ce lundi, après avoir été accueillie par le gouverneur de province, le lieutenant Général Ndima Kongba Constant, la délégation du premier ministre et sa suite ont pris la direction de Kituku, où ils ont visité en compagnie de Monseigneur l’évêque du Diocèse de Goma, Willy Ngumbi Ngengele, la nouvelle cathédrale en construction; laquelle Cathédrale pourrait être inaugurée selon certaines indiscrétions, par le Pape François premier, attendu en RDC en juillet prochain.

Sauf changement selon toujours les sources près la primature, le chef du gouvernement Congolais visitera également le village Tchegera à Kibati, dans le Nyiragongo, où se passera la célébration oeucuménique lors de l’arrivée à Goma de sa sainteté le pape.

Après Goma, la délégation prendra la direction de la ville de Bunia, capitale de la province de l’Ituri, jusqu’où se poursuivra leur mission.

La délégation de ce jour arrive sans le ministre de la défense, qui pourtant selon plusieurs observateurs, est l’une des personnalités sensées fournir d’amples explications sur tout ce qui se passe au pays en matière sécuritaire, sans exclure les contours autour de l’état de siège.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

LIBÉRATION DE KAMERHE, CET AUTRE SKETCH À LA TÊTE DE LA RÉPUBLIQUE… (ECIDÉ NORD-KIVU)

La libération de Vital KAMERHE ancien directeur de cabinet du chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI, est loin de faire l’unanimité dans le chef de la classe politique Nord-Kivucienne.

Bien qu’ayant enchanté les pro-KAMERHE en ville pour le cas d’espèce, à l’opposition c’est un autre épisode de “théâtre à la tête du pays”.

Réagissant à chaud à ce sujet, le coordonnateur national de la plateforme soutenons Vital KAMERHE, SVK, Monsieur Gaudens LUENDO MUNIHIRE, a dit:

Nous sommes animés par un sentiment de Joie. Nous continuons de reconnaître que l’honorable Vital KAMERHE a été victime d’un emprisonnement politique, victime des accords de Nairobi. Innocent qu’il était, nous attendions sa liberté. Nous demandons alors son acquittement, pour qu’il soit libéré définitivement. Car c’est bien lui qui est, au regard de son grand projet de société, sensé devenir président de la République Démocratique du Congo”.

Mais au niveau de l’engagement citoyen et le développement ECIDÉ de Martin FAYULU, ce qui s’est passé, notamment par la libération de KAMERHE, est une question d’un pure théâtre au sommet de l’État et de la justice Congolaise.

Pour l’ECIDÉ, nous assistons depuis l’arrivée de TSHISEKEDI au pouvoir, à la théâtralisation des institutions du pays. Des condamnations et des acquittements au niveau de la justice du pays, on ne fait que des sketchs. Comment comprendre qu’un homme politique qui a été condamné pour détournement de plus de 47 millions de dollars à première instance à 20 ans de prison et deuxième instance à 13 ans de prison soit libéré, sous prétexte d’une liberté provisoire ? “… a tonné Monsieur William BALUNGWE, chargé de communication au sein de l’ECIDÉ au Nord-Kivu.

À l’union pour le développement et le progrès social UDPS, les voix vont dans le sens d’appeler les citoyens à l’apaisement et la mise en confiance en la justice…

“Vital KAMERHE est un Congolais comme tout le monde. Si la justice s’était prononcée pour qu’il aille en prison, je crois que nous pouvons croire à la justice. Si aujourd’hui la justice lui accorde une liberté provisoire, nous ne devons que nous soumettre à la décision de la justice. La liberté provisoire ne signifie pas qu’il est totalement libre. Nous allons toujours nous mettre à la disposition de la justice, le temps que cette dernière respecte toute la procédure… “. a de son côté laissé écouter le fédéral de l’UDPS rurale en province du Nord-Kivu, Monsieur Maombi KAMBALE Jean Platon.

Détenu depuis le 8 Avril 2020, Vital KAMERHE obtient libération sans n’avoir passé en prison même un sixième de sa sentence, laissant entre les 4 murs, son co-accusé; le libanais Sammih Jammal.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC