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ENTREPRENEURIAT FEMININ : LE COMMERCE DE LA POMME DE TERRE, UNE OPPORTUNITE D’AFFAIRE POUR LES FEMMES EN VILLE DE GOMA - PANA RADIO
ENTREPRENEURIAT FEMININ : LE COMMERCE DE LA POMME DE TERRE, UNE OPPORTUNITE D’AFFAIRE POUR LES FEMMES EN VILLE DE GOMA - PANA RADIO

Le commerce des vivres et en particulier la pomme de terre, est une bonne affaire qui maintenant, fait vivre et prospérer plusieurs familles en ville de Goma. Dans cette ville, capitale de la province du Nord-Kivu, ce commerce semble avoir beaucoup plus intéressé les femmes.

En cette semaine où le monde est en pleine semaine dédiée à l’entrepreneuriat, radio Moto  est allée à la rencontre de Naomie, une jeune fille qui n’a que 16 ans d’âge, mais devenue commerçante de la pomme de terre par l’initiation de sa mère.

Tenancière d’un dépôt de la pomme de terre à 2 lampes, Naomie se souvient que sa mère, de qui elle hérite ce travail, avait été tiquée par le chômage de son père pour démarrer cette activité. A force d’accompagner sa mère au boulot, Naomie est finalement aussi bien que sa mère, entrepreneure. La vente est parfois fluide ou non, et les prix varient et s’adaptent au revenu des clients, explique-t-elle.

Le prix de la pomme de terre varie entre 700 ; 800 ; voire 500 francs Congolais.

Le travail de vente de la pomme de terre, est un véritable terrain fertile pour un entrepreneuriat agricole. Des avantages, il y en a trop. Outre le fait que Naomie participe déjà au paiement de ses frais scolaires, le financement de son style vestimentaire, elle a aussi gardé  en cœur, les grandes réalisations faites en famille grâce à ce commerce.

Les avantages obtenus du commerce de la pomme de terre sont légion. Depuis que nous l’exerçons nous avons réalisées beaucoup d’avancées. Avant ce commerce, nous n’avions ni fauteuil au salon, ni écran téléviseur, nous ne passions nuit que dans un chantier,… mais aujourd’hui ce n’est plus le cas toujours grâce à la pomme de terre.

Tout comme des avantages, des difficultés,… il y en a aussi. Des tracaceries des taxateurs, la multiplicité des taxes, ou encore l’accès difficile aux produits suite à l’impraticabilité des routes de desserte agricole, débouchant des lieux d’approvisionnement,… Mais Naomie évoque également un autre défi.

La grande difficulté c’est que nous perdons notre marchandise par perte de poids. A force de subir le coup du soleil et de la chaleur, la pomme de terre finit par perdre du poids.

En ville de Goma, plusieurs femmes et filles se sont courageusement lancés dans le monde entrepreneurial, mais les grands défis restent toujours la multiplicité des taxes qui étouffent les jeunes entrepreneurs, d’un côté et l’accès difficile pour ces jeunes entrepreneurs, aux subventions bancaires pour se lancer dans le monde l’entrepreneurial ; de l’autre.

John TSONGO THAVUGHA Goma-RDC

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